Les chroniques du patio Là où fleurent bon la résine de synthèse et le p'tit rosé estival

8 mai 2007

Tu t’en vas…

Filed under: Potins — Marie-Jose @ 21:44

Tant qu’à être dans la vieille chanson française…

André Boisclair vient d’annoncer sa démission. Je suis déçue. Je l’aurais cru plus combatif, et j’ai l’impression qu’il a choisi de baisser les bras sans vraiment se battre, ni pour la cause, ni pour le parti. En même temps, qui a envie de se battre pour un parti qui bouffe du chef pour petit-déjeuner?

On a dit qu’il s’était lui-même passé la corde autour du cou avec ses déclarations de la semaine passée. Pas sûre. J’ai l’impression qu’il a agi délibérémment, en kamikase: je tombe, mais je ne serai pas le seul sur le champs de bataille. J’ai l’image du soldat dégoupillant sa grenade avec ses dents qui me revient sans cesse depuis le matin. Difficile maintenant pour Duceppe de poser en sauveur de ce parti.

Les paris sont ouverts: qui sera le premier à déclarer son intérêt? Gilles Duceppe ou Bernard Drainville? Et à lire rapidement quelques blogs, celui qui aurait le vote populaire est sans conteste Pierre Curzi.

Tiens, et pourquoi pas choisir le chef au prochain gala Métrostar? Votez au St-Hubert et sur le site de Star Académie, courrez la chance de gagner un voyage en enfer pour 2 personnes, et passez à l’histoire pour avoir été le chef le plus durable, endurant, rapide, et-j’en passe le plus plus finalement.

Si Pauline Marois revient, je mange mes bas. Elle a l’air tellement bien depuis sa retraite que je ne vois vraiment pas pourquoi elle plongerait dans ce bourbier qu’est devenu le PQ. Et tant pis pour ceux qui a laissé passer la chance d’avoir une femme première ministre.

Et au risque de me répéter, à entendre les hommages qu’on lui a rendu toute la journée, ciel qu’on est plus fin mort que vivant, vous trouvez pas? *soupir*…

4 Comments »

  1. Bien beau de changer l’entraîneur, mais quand l’équipe ne joue pas ensemble, ça remportera pas la coupe!

    Commentaire by La copine du Nord — 9 mai 2007 @ 08:20

  2. […] Dans les deux cas, je ressens qu’on n’a pas su comment rassembler et animer la démarche; sans compter que ça fait mal de se l’avouer. L’un ressent la «honte de partir sans laisser d’héritage» aux prochaines générations et l’autre me paraît (moi aussi, source) «baisser les bras sans vraiment se battre, ni pour la cause, ni pour le parti». Je ne juge pas. Je ne fais que constater que deux personnes ayant de bonnes idées, poursuivant de nobles causes et ayant le sentiment de travailler en équipe, terminent leur aventure dans l’amertume, se sentant isolés et hors-réseau. Qu’est-ce qui appartient à ces deux leaders? Qu’est-ce qui appartient aux équipiers? […]

    Ping by Le Blogueur » Blog Archive » De la «cosmogonie impressionniste» à «l’appartenance générationnelle»; l’onde de choc de Michel Cartier et d’André Boisclair — 9 mai 2007 @ 08:34

  3. un gros 2$ sur Pauline Marois. le 3/4 des députés/ministres seraient mieux ailleurs que là mais ils restent, chacun ayant sa propre raison. Mme Marois connais le parti Qc et ça ne l’a pas empêcher de tenter d’en devenir le chef. Elle va mettre l’orteil à l’eau et si elle n’a pas trop de chance de se faire battre elle ira. Je crois que si elle décide d’y aller elle forcera Duceppe, Facal, Curzi à se tasser, ne serait-ce que par gallanterie…

    Commentaire by benoit — 9 mai 2007 @ 15:24

  4. J’ai souvent pensé que le PQ était soutenu par le coeur.
    Une affaire de coeur, de tripes. C’est ce qui fait naître ce parti, c’est ce qui l’a porté longtemps.
    Je ne connais pas grand-chose en politique mais on dirait que ce parti n’a pas encore ce qu’il faut pour être un parti cérébral. André Boiclair était un cérébral. Un excellent cérébral mais un cérébral.

    Commentaire by Bibco — 9 mai 2007 @ 18:31

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