Les chroniques du patio Là où fleurent bon la résine de synthèse et le p'tit rosé estival

3 juillet 2006

OK! Elle peut venir!

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 16:09

La madame des Banlieusardises! Le paillis est étendu, les plate-bandes désherbées *enfin presque, mais on ergotera pas pour une fleur « sauvage » ou deux, hein!*…

Pis j’ai même de la stévia pour le thé glacé!

21 juin 2006

Un jour, je vous raconterai…

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 16:09

… à quel point aujourd’hui, j’ai l’impression d’être dans un « twilight zone »… Entretemps, si on faisait une p’tite joke de Roméo Pérusse?

 

« une fois s’t’un gars qui voulait rentrer dans la police. La police s’est tassé, y’é rentré dans le mur »….

 

Oh! boy….

16 juin 2006

Y’a des matins

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 11:36

… comme ce matin. Où on se demande pourquoi on s’est levé, pourquoi on se fend le *** à essayer de plaire à tout le monde. Pourquoi on a pas choisi de faire carrière dans un autre domaine…

Puis, kek part au fond de sa tête, une p’tite musique… une p’tite voix de p’tite fille qui chante « chaque jour » et en surimpression, le sourire d’un mammouth aimant qui écoute sa fille chanter…

 Et finalement, on se dit, comme Marjo, que « y’a des matins »…

11 juin 2006

Comment expliquer la mort?

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 07:44

Les nouvelles ne sont pas vraiment bonnes. Y’a plus rien à faire, ni chimio, ni radio. Que des soins palliatifs. Hier, au souper, avant le verdict définitif, nous en parlions, mais sans mentionner le nom. J’ai voulu protéger ma fille, après tout, c’est le seul « grand-père » qu’elle aura connu. Puis, après une discussion avec mon mammouth (ce panthéon de sagesse, mon roc à moi) et devant l’évidence, nous avons décidé qu’il faudrait bien lui en parler. Pas tout de suite. Éventuellement. Mais je la trouve si petite… Je ne suis sûrement pas la seule mère à vouloir protéger sa fille des laideurs de la vie, non?

Ce matin, en déjeunant, ma pitchounette m’a parlé de Grand-papa Charles (mon père décédé il y a 13 ans). Quand elle était toute petite et qu’elle faisait des cauchemards la nuit, je lui disais qu’on allait demander à Grand-papa de venir les chasser. Grand-papa Charles vient aussi chercher les « bobos » la nuit…Dans la tête de ma merveilleuse merveille, il les donne aux méchants (si c’est pas de la justice naturelle, ça, je me demande bien c’est quoi!) En fait, il fait équipe avec Super Momo, le canari-super-mangeur-de-maringouins-la-nuit (Merci Pomme d’Api!)… Dans la tête de ma fille, Grand-papa Charles habite au ciel, dans un avion.

Elle ne le sait pas encore, ma pitchounette, mais elle m’a elle-même indiqué comment lui expliquer le départ de Oli. Parfois, faut tellement juste être à l’écoute de nos enfants…

5 juin 2006

Et si elle décide de faire un post-doctorat, ça va faire combien de cérémonies de graduation???

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 11:34

Fête au village, hier. Ma merveilleuse merveille « graduait » de son année de garderie. Oui, graduait! En fait, c’est ce qui était écrit sur le billet, sur le programme, partout! Avec bambins en toge et mortier… Vous ai-je dit que ma merveilleuse n’a que 3 ans et trois quart? S’il faut assister à toutes ses « graduations », on a pas fini de se taper la sortie familiale!

Bon j’avoues… j’ai pleuré! Sous le regard ahuri de mammouth… Ben quoi! Voir ENFIN la chorale de la garderie chanter « Chaque jour » (un grand succès de l’horrible Caillou, semble-t-il), puis le réchauffement de karaté et enfin la scènette de « Au feu, les pompiers », ça vient vous chercher l’émotion dans le tréfonds de la môman, je vous le jure.

Ca fait pas oublier cependant que TOUS les groupes ont fait la même chose, entrecoupés de tirages, en sus des remerciements d’usage envers la direction, les éducatrices (qui font un travail remarquable, je le dis haut et fort), le comité de parents, etc, et j’en oublie, et j’en remets, et je vous dis à l’an prochain: bref, un 3 heures qui en a paru 6… Et je vous raconte pas pour le repas à l’italienne, délicieux mais pas très Weight Watchers. Si, tout de même, pour vous dire que de demander à des parents de vêtir leur tout petit avec un t-shirt blanc quand on mange italien, ça frôle le sadisme, m’enfin…

Tout ça est maintenant en vidéo, gravé sur CD pour la lointaine grand-maman qui n’a pu assister à la mémorable cérémonie. De heures de plaisir en perspective! Et merci au parrain qui s’est tapé non seulement la longue route, mais tout le spectacle, par amour pour sa filleule!

A votre avis, ce serait grave de sauter une année sur deux?

3 juin 2006

Son premier vol à l’étalage

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 14:21

Je suis l’heureuse maman d’une préadolescente de 3 ans et trois quart…avec tout ce que ça comporte de joies, de bonheurs, d’angoisses et de pétages de coches.

Ce matin, petite sortie mère/fille: l’épicerie et accessoirement, un détour à la banque – faut ben payer les comptes, hein! Après avoir passé une heure à refuser les bonbons, les chips, le gilet de Dora (vive les épiceries où on trouve de tout!), les popsicles vert lime et la slush au nom évocateur de « lipposuccion », je cède pour des crayons feutres. Après tout, les siens sont finis, et comme mère, puis-je refuser à mon enfant de laisser s’épanouir son talent artistique? Nah… Mais non, Choupinette, pas le cahier à colorier, y’en a des tonnes à la maison. Et non, pas de jolis collants non plus, ça aussi, y’en a des tonnes…

En sortant de la banque (ça aussi, vive la joie du mélange fruits »/légumes/guichet…), ma choupinette à moi, cet ange à qui on donnerait le bon dieu sans confession avec ses grands yeux de biches et ses boucles blondes, sors de dessous son imper une carte de collants… « C’est joli, hein maman »

J’ai hésité entre le rire et la nécessité de lui expliquer qu’on ne prenait pas des choses au magasin sans demander la permission et surtout sans les payer. Je l’ai prise par la main, en retenant mon fou rire, l’ai ramenée au magasin où elle a remis l’horreur (parce que c’en était une, croyez-moi) dans le présentoir et l’ai forcée à faire des excuses au gérant du magasin qui avait lui-même du mal à contenir sa bonne humeur. Penaude (c’est qu’elle est orgueilleuse, la Choupinette), elle a juré qu’elle ne le referait plus. N’empêche… vais-je devoir me transformer en douanier de l’aéroport Pearsons et fouiller ma fille à chaque sortie? Nah… je demanderai à son père de s’en charger…:-)

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