En fait, je devrais dire ah! les pommes! Non mais, quel beau mois de septembre nous avons! Peut-être est-ce parce que je suis moins pressée par le temps, mais il me semble que septembre 2007 passera à l’histoire comme un mois extraordinairement ensoleillé et doux! Presque difficile de croire que l’automne vient d’arriver, et si ce n’était des érables qui virent au rouge, on se croirait presqu’en été.
Je réapprends doucement à perdre et à prendre mon temps. Sophie, t’inquiètes pas, je t’ai écouté et me suis donné le droit d’être mauditement imparfaite! 🙂 Mais je suis génétiquement condamnée: au Saguenay, les chromosomes X s’accompagnent du gène de la guénille pour faire le ménage! Difficile de se battre contre l’hérédité!
Ce soir, pour la dernière soirée du matou japonais en ville, nous ferons honneur à la tradition familiale: mon méga pâté chinois *je sais, on ne devrait pas recevoir au pâté chinois, mais paraît que les occasions d’en manger sont plutôt rares, là-bas…*. Et en grande finale, la tarte aux pommes de ma copine la banlieusarde, qui cuit doucement pendant que je termine mes choses.
Cette semaine, je ferai ma sauce tomates pour passer l’hiver. Je pensais être trop tard, mais hier au marché, les étalages regorgeaient encore de belles italiennes mûres.
C’est tout simple, au fond. Ça doit être ça, le secret: l’odeur de la tarte aux pommes!
Moi je me suis fait un grand plaisir, j’ai lavé mes fenêtres….Le bonheur. C’est ma fille qui a fait la tarte aux pommes…Un délice. (C’est vrai qu’un pâté chinois ça aurait été bon, avec du ketchup maison…)
J’arrive de chez mes parents et là-bas, les mûres sont même pas encore prêtes (on commence à les espérer pour l’action de grâce). Les italiennes par contre ont décidé de venir en gang et il y a une épidémie de gigantisme chez les carottes (j’en ai ramené une, j’vous jure ya des vibrateurs moins gros que ça!!!). Bref, la manne dans le potager maternel! Je partage avec vous un petit conseil qu’elle m’a donné avant de partir (accompagné de deux énormes zucchinis): un potage pomme zucchini menthe, paraît que ça déménage!
Pomme, zucchini, carottes et cari…à se rouler par terre itou!
Le secret des moments heureux est simple: il faut juste être capable mentalement de les reconnaître et de prendre quelques secondes pour se rendre compte qu’on en vit un, en ce moment même. Pas capable de faire cela quand on a les nerfs en vif parce que la pile de vaisselle sale nous horripile au plus haut point ou que le travail nous préoccupe tellement qu’il n’y a presque plus de place dans notre cerveau pour autre chose. Une fois qu’on a appris le secret, le plus dur reste à faire: garder cette mentalité pour le reste de nos jours sans plus jamais se laisser reprendre par l’engrenage…. Pas facile tous les jours….