Ceux et celles d’entre vous qui ont plus de 20 ans (je vous parle d’un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… *air connu*) se souviendront peut-être d’une pub sociétale qui nous interpellait sur la publicité et nos enfants. Un peu avant d’interdire, si ma mémoire est bonne, toute publicité de jouets pendant les émissions destinées aux touts-petits.
Sans en faire une religion, l’écoute de la télévision est assez réglementée à la maison. Merveilleuse merveille ne passe pas des heures chaque jour devant le petit écran, et écoute principalement deux canaux que j’adore: Tree house channel (pour les abonnés d’illico, c’est une chaîne spécialisée en émissions pour enfants de moins de 7 ans), et Télé-Québec.
Je la pensais donc relativement à l’abri de l’influence de la pub. Erreur!
Depuis presque sa naissance, la lecture fait partie du rituel du dodo. Quelle joie de découvrir de nouveaux livres, mais quelle joie également quand le nouveau Pomme d’api arrive et que merveilleuse merveille retrouve la famille Choupigon. Et depuis son entrée à la maternelle, un autre plaisir tiré de Pomme d’api s’est ajouté: les devinettes mettant en vedette un son. En toute humilité, je l’avoues, ma fille m’impressionne. Ou m’impressionnait, jusqu’à cette semaine.
Bien installée au chaud dans le grand lit, nous étions à décrouvrir le son du mois de décembre, le « j ». Comme dans « jeu », « jouets », « Juliette », etc. Vous voyez le genre.
A la devinette « Je suis une viande qui, insérée entre deux tranches de pain et accompagnée de moutarde, fait un sandwiche délicieux », Merveille bloque. Je l’encourage… « jjjjj ». Rien. « Jjjjjjjjj »… Toujours rien. « Jjjjaaaammmm » lui soufflais-je à l’oreille…
« JEAN COUTU », qu’elle me répond en hurlant.
Alors je repose ma question de départ: la publicité influence-t-elle nos enfants????