Patience et longueur de temps

…font mieux que force et rage. Genre.

2 semaines, presque 3. À ne pas avoir d’énergie. À ne faire que l’essentiel et à payer pour chaque geste de plus. À écouter des émissions insignifiantes, à découvrir des blogues et des sites intéressants. À se sentir inutile. À dormir, et à rager contre mon corps qui me trahit.

Aujourd’hui, je me sens presqu’en forme. Presque. Pour la première fois depuis 3 semaines. J’ai terminé les pâtisseries pour les profs de merveilleuse merveille, je ferai une lasagne pour le souper, et j’ai des courses à faire ensuite. Demain, j’irai peut-être au lunch de Noël du bureau.

Je sais que je me plains pour rien. Autour de moi, des gens sont malades, inquiets de l’avenir, angoissés à l’idée de renouveler leur hypothèque. So what si mes décorations ne sont pas installées? So what si le ménage n’est pas parfait?

C’est vrai pour moi, mais c’est aussi vrai pour des gens que je connais bien. J’ai écouté tout à l’heure la cérémonie d’assermentation du nouveau cabinet Charest. Bien sûr, des visages connus, des « en attentes », des « wannabe »… Contente que le principe de parité ait été respecté, et non pas au détriment des compétences des unes et des autres. Mais surtout contente pour Norm. Patience et longueur de temps, c’est beaucoup  lui. Le GBS incarné. Pas un saint, on s’entend, mais quelqu’un de bien. Passera-t-il à l’histoire comme un grand ministre? Probablement pas. Mais à tout prendre, j’aimerais mieux qu’on se souvienne de moi de par mes qualités d’humain, et non pas par mes exploits professionnels. Bravo Norm! On prendra une grosse à ta santé!

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