Merveilleuse merveille est revenue de son séjour saguenéen. C’est fou comme ça grandit un enfant en deux semaines! Tout d’un coup, la maison qui était calme et à l’ordre s’est remplie de cris d’enfants, de « ploufs » dans la piscine, de maillots mouillés, de « maman, j’ai faim », de serviettes humides laissées sur le plancher, de « maman, j’ai faim », de sandales lancées au hasard, de musique de Mixmania, de « maman, j’ai faim »… La vie qui revient, en force, effacer la tristesse et la lourdeur des dernières semaines.
L’été peut commencer. Il fait beau, il fait chaud. Même le festival du cône orange montréalais semble moins lourd. Hier, au centre-ville, malgré la chaleur humide, flottait un air de vacances, de dolce vita, d’insouciance, et de fébrilité.
Tout n’est pas rose, loin de là. Mais les drames semblent toujours moins dramatiques quand on peut se consoler sur la terrasse, à grands coups de rosé et de soupers entre amis. Tiens, ce soir par exemple, on fête la dernière soirée de notre vieille terrasse vermoulue, qui sera remplacée lundi par une toute nouvelle. L’été, tous les prétextes sont bons pour souligner qu’il faut profiter de la vie pendant qu’elle passe.
Ce matin, tout est tranquille: Catherine Perrin et ses invités jouent en sourdine, le café embaume ma cuisine, la corde à linge illégale est pleine de serviettes qui flottent au vent et j’ai lu ma Presse d’un couvert à l’autre, Gaston-le-chien à mes pieds.
Et U2, me demanderez-vous? Je n’y suis pas allée, et je n’ai pas une once d’envie pour ceux qui ont, ou qui iront, assister au spectacle. Ma musique à moi, elle ronfle à mes côtés.
eh! Je ne passais plus car tu n’écrivais plus mais là, des nouvelles « nouvelles » !
Ça fait plaisir d’écornifler chez vous, n’oublie pas, quand Montréal n’est que traffic, je peux faire la pause avec toi, j’y suis à demeure et en congé! Je te jaserai hormones de synthèse…
J’espère que personne de la ville ne fait partie de tes amis FB… Ils risquent de t’envoyer l’inspecteur chargé des cordes à linge!
Quelle bonne idée de fêter la dernière soirée de la vieille terrasse vermoulue! J’adore. 🙂
Un verre de rosé, sur une terasse vermoulue, avec un gros chien à ses pieds, et la maison remplie des gens qu’on aime, des fois ça prend juste ça pour être heureux.
@bib: faudrait que tu me renvoies tes coordonnées, qu’on s’organise quelque chose au début août 🙂
@Johanne: j’ai tellement hâte qu’il passe, lui!
@Joan: toujours un plaisir de vous lire. Et attendez que je vous raconte l’inauguration de la nouvelle terrasse!
@Quelque part: yup. Malgré tout le reste, c’est tellement simple le bonheur quand on arrête de le chercher ailleurs.