Fatigue, grosse fatigue, prise II

M’écouter, j’appelerais demain au bureau pour leur dire que je rentrerai après la prochaine élection…

Dans une ancienne vie, j’ai fait beaucoup d’heures au bureau. Trop peut-être, mais j’étais célibataire, sans enfants, ambitieuse mais pas carriériste, et j’adorais ma job. Et, pour être honnête, il y avait des compensations. Non, n’appelez pas le juge Gomery, pas des compensations de cette nature! Mais ma job m’a donné l’occasion de voyager, de rencontrer des gens fascinants et d’avoir un tout petit pouvoir d’influence sur différents dossiers qui m’étaient précieux, tout ça sans avoir à me mettre la face sur un poteau pendant 6 semaines et sans me taper les soupers spaghettis du club de l’âge d’or dans le temps des fêtes.

Ce que je faisais, je le faisais avec le sentiment de redonner ce que j’avais reçu en abondance: des valeurs solides d’équité et de justice sociale, l’amour du travail bien fait et le don de soi. Jusqu’à vendredi dernier, j’avais réussi à transposer le tout dans mon nouveau boulot. Vendredi, ça a basculé. Et c’est comme si toutes les heures données depuis l’élection du nouveau gouvernement (y’a tu kekun qui va dire à Harper que dans moins d’un mois, ça fera un an, et que le mot nouveau commence à faire vieux!) venaient de me tomber dessus, avec toute la fatigue qui va avec.

Je ne ferai pas un burnout (quoique magasiner les cadeaux, c’est un motif suffisant!), mais j’aurai définitivement moins de coeur au ventre… et je trouve ça dommage. Pour moi. Travailler alors que ça nous fait chier, je n’avais jamais connu, et découvrir ça maintenant, je suis pas sûre d’aimer…

13 réponses sur “Fatigue, grosse fatigue, prise II”

  1. Ni l’un ni l’autre, 40biensonné! 🙂 Dans une ancienne vie, par contre, j’ai fait l’un et l’autre… By the way, avec ou sans roche, l’épingle à cravate? Mammouth ne porte jamais de cravates, alors je suis un peu perdue dans le domaine…

  2. Un homme sans cravate, c’est comme une femme sans lingerie, il manque quelque chose à sa masculinité. Désolé Mammouth, c’est juste un constat social incontournable. Essaie, tu verras.

    Un modèle simple, argenté, sans roche svp.

    MJ: tu devrais pourtant te sentir réénergisée, travailler fort dans le sillage de l’homme politique le plus marquant depuis Trudeau selon Time magazine… 😉

  3. Bon, les gonflés de la testostérone, on prend ça mollo… c’est le joyeux temps du solstice d’hiver, après tout!
    @40: la cravate, symbole du masculin? Comme le talon aiguille pour la médame? Ou simplement pour indiquer où se trouve le cerveau?
    @mammouth: on reste poli avec les invités, chéri! Tsé, on sait jamais, il pourrait s’offrir pour reteindre la terrasse l’été prochain! *wink wink, comme dit médame Blondissime!*

  4. Avouez Marie-Josée qu’un mec bien baraké en costard-cravate vous fait fondre en moins de temps qu’il faut pour dire « mésozoïque ».

    Moi je dis ça comme ça, un conseil d’ami à Mammouth qui néglige peut-être une dimension importante de son sex-appeal en omettant cet accessoire de soie stratégiquement placé, qui fait le lien entre la tête et le… ahem..

    On jase, là, pour pasticher l’autre.

    Sinon, je suis plus fort sur le BBQ que sur la teinture de terrasse.

  5. Peut-être que tu as simplement besoin d’un bon break.
    Prend un 2-3 semaines de congé et si le problème
    persiste à ton retour, pense à changer de job.
    Ou bien à devenir maman à temps plein et à laisser
    Mammouth gagne la croute 🙂

  6. @40… nah… le mec baraté en costard/cravate, très peu pour moi. Y’en a plein dans ma tour à bureaux, pis rien pour me titiller l’ovaire. Parlez-moi d’un vrâ gars, parzemple, le cheveu en bataille, le t-shirt tout croche et les souliers pas attachés, là, je ne répond plus de moi… mais je m’égare, là! Le BBQ, Mammouth s’en occupe très bien, vous savez…
    @andred: on parle en termes de mois, je crois, pas en terme de semaines.. et jusqu’aux prochaines élections, ça changera pas ben ben… aussi bien prendre mon mal en patience et commandez mes valiums à la caisse!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *