On a échangé notre fille!

Depuis la rentrée scolaire, je ne reconnais plus merveilleuse merveille. Plus de crise ou presque, plus de panique sur rien, ou presque. Au point où je lui ai demandé, hier, si les extra-terrestres ne l’avait pas échangée pendant son sommeil…

Je ne dis pas que la pédo-psy s’est mise le doigt dans l’oeil. Nous demeurons vigileants et j’ai bien vu, à quelques reprises, sur les travaux envoyés à la maison pour signature du parent, une annotation de madame I. l’enjoignant de travailler « moins vite » ou de s’appliquer un peu plus. Mais est-ce là un signe de déficit d’attention? Même chose au service de garde, où on nous a indiqué qu’elle a du caractère, mais sans plus. Pour l’instant, je me sens moins en urgence par rapport à l’établissement d’un diagnostic précis.

L’école y est pour beaucoup. Je n’arrête pas de le répéter: nous avons la chance de pouvoir envoyer merveille à une école publique de grande qualité. Le personnel, les enseignants, même la cafétéria où la malbouffe n’est pas tolérée, tout est parfait. J’ai une confiance totale en cette école, que je sens organisée, mais surtout, quasi-amoureuse de ces enfants et convaincue que l’école doit être plus que le total des salles de classes. Et manifestement, merveilleuse merveille est de mon avis, puisqu’elle trottine gaiement chaque matin vers SON école.

Bien sûr, c’est peut-être plus facile à l’école primaire. Et encore plus quand le nombre d’élèves ne dépassent pas 250. Mario, qui s’y connaît quand même pas mal en éducation (je sais, le mot est faible, mais je me garderai bien de heurter sa légendaire modestie!) me disait récemment que c’est le cas de la majorité des écoles primaires, qui encadrent bien les touts-petits dans le système public. Là où ça se gâte, c’est au secondaire. Et déjà, je sens que le palmarès de cette année de l’Actualité va encore faire jaser… D’ailleurs, le président de la centrale des syndicats du Québec y va d’une sortie virulente sur la « sélection » des élèves dans le système public, vue comme étant une réponse indirect au classement annuel de l’Actualité. Avouons cependant qu’un taux de décrochage scolaire de 30% a de quoi inquiéter. Nous avons encore quelques années pour y penser, mais quand je vois avec quelle vitesse a filé le temps depuis sa naissance, je réalise que l’entrée au secondaire de merveille arrivera plus vite que je ne le croyais. Public? Privé? Hum…

L’école, donc, joue pour beaucoup dans la nouvelle maturité de merveille. Mais peut-être aussi sent-elle sa maman plus détendue depuis qu’elle a changé de boulot?… A suire, comme disait RBO…

 

7 réponses sur “On a échangé notre fille!”

  1. Je suis heureuse pour vous! Cela augure bien, l’énervement du début est terminé, c’est maintenant la routine qui est installée et elle est toujours intéressée, motivée et heureuse d’y aller.

    J’espère que ce diagnostic ( qui est très très précoce) ne se réalisera pas. Ce n’est qu’à la première année, voir même à la deuxième, que vous serez rassuré là-dessus!

    Que de bonnes nouvelles dans le ciel ce mois-ci.

  2. C’est plus facile pour les psy et les médecins d’accrocher des étiquettes aux enfants que de s’interroger sur ce qui suscite tel ou tel comportement. À un trouble X on associe un médicament Y. Cas réglé. J’ai eu moi-même, récemment, mon expérience personnelle en matière de diagnostic. Et, je ne sais pas pour MM, mais dans mon cas, ce fut rapide. Trop rapide. Il y a plein de truc à essayer avant de passer aux médicaments : médecines alternatives, activité physique, etc. Je sais que je prêche pour ma paroisse, ma moumou est massothérapeute, mais elle a eu de bon résultat avec des enfants dits «hyperactifs». Ça dépend de chaque enfant mais je suis très mal à l’aise avec l’idée de bourrer les enfants de médicaments et d’anti-dépresseurs…

    Contente pour toute la famille du patio! Bonne chance pour la suite!

  3. Voilà ! J’ai fini de faire mon rattrapage chez vous, un an et quelques poussières de billets à rattraper. Maintenant que c’est fait, je me permet de vous ajouter à ma blogliste et de commenter, bien sûr!

    Dabord mes sympathies pour Oyé. Vous m’avez arraché une larme, on sent tout le respect qui se dégage de vos écrits sur lui.
    Bravo pour avoir su prendre une pause, évaluer et un peu réorienter votre vie. C’est toujours sain de le faire, j’étais heureuse d’en suivre l’évolution en accéléré ce matin !
    C’est un plaisir aussi de suivre Merveilleuse merveille.
    À bientôt !

  4. @Fëlée: je vous rends le compliment et vous inscrit derechef à ma liste de blogues à lire fréquemment! Et bienvenue sur mon patio: on est à la veille de sortir l’abri tempo et le gros rouge qui tache! 🙂

  5. J’aimais beaucoup Bécassine. Mais moi ce sont mes Jo et Zette qui me font ce petit trémolo.
    À propos de merveille, bravo, je suis bien contente et pas surprise du tout.

  6. Oh et pour le tempo, suggestion; petites lumières de Noël autour de la porte à installer avant les gelées, ça fait très convivial. De préférence, toutes les couleurs.

  7. Mon fils est dyslexique et dysorthographique sévère. Il est maintenant dans une classe spéciale. À tous les mercredi, ils font du «Chandaï». Je ne suis pas sûre de l’orthographe du mot car mon fils ne peut pas écrire correctement, mais je sais qu’il est tire beaucoup de bien. Il est plus relaxe, plus concentré qu’avant et il dort mieux. Pour vous aider dans vos recherches, ce serait un dérivé du karaté m’a-t-il dit. Encore là, il a une façon d’expliquer qui est bien à lui…Ce que je comprends cependant c’est que c’est une forme de technique de relaxation pour les enfants.

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