Me semble que ça fait longtemps que je ne vous ai pas dit à quel point j’aime ma fille. Ma merveilleuse merveille, ma belle tête de cochon, ma sauterelle, ma poussinette, mon chatounet. Parfois, dans le métro, je vois de jeunes mamans, aux bras pleins de marmots, et je les envie. Elles ont du temps devant elles pour aimer ces enfants, pour les câliner. Moi aussi, j’ai du temps, mais moins qu’elles, alors je prends des bouchées doubles d’amour. Nous avons nos rituels, comme l’histoire du dodo, la chanson avant le dernier câlin et le dernier bisou, et notre petit déjeuner partagé rapidement le matin. Ces jours-ci, notre chanson du dodo, c’est « Le temps des fleurs« , et « Il y a longtemps que je t’aime »…
Et il y a ces mots d’enfants, trop cutes et qu’on finit par oublier. Et ceux qu’on ne corrige pas, parce qu’ils sont si mignons et qu’au fond, elle aura bien le temps d’apprendre que ce n’est pas « tout à fait ça ». Comme la belle au « roi dormant », les journées « pélagogiques » et la St-Laventin. Avouez que ça sonne moins commercial comme fête, non?
Quand je vois sa petite tête penchée sur celle de son Mammouth de papa, je me dis que le reste n’a aucune espèce d’importance. Ce sont mes deux amours. Et j’ai dû mener une bonne vie pour avoir la chance qu’on les mette ainsi tous les deux sur ma route.
Ah! Ça je commente 😉 Merci, j’aime toujours voir l’amour passer, comme ça, dans les mots qui couvrent un truc qui se déroule entre deux coeurs!
Ah pis c’est beau la vie quand tu la décris! Merci 😉
C’est ce qu’il y a de plus important, ce que tu décris là, Marie-José…
Et tu le décris si bien…
Bisous