Mammouth chéri… tu fais un détour par dessus ce papier, c’est vraiment pas nécessaire que tu lises. Et on met quelque chose au clair tout de suite: je t’aime, mais en choisissant de vivre avec toi, je n’ai pas fait voeu de cécité… Autrement dit, c’est pas parce qu’on est au régime qu’on regarde pas le menu au resto!
Bon, on est entre nous? Et ce qui se dit ici reste ici? Parfait!
J’aurais pu intituler ce billet « confidences d’une quadra en goguette à Québec » . J’aurais sans doute augmenté mon traffic, mais ce n’est pas le but du jeu. Qu’il me suffise de dire qu’il fait beau, que la Ville n’avait pas été aussi belle depuis des lustres, que j’ai eu l’impression de revenir au bercail, que j’ai brûlé toutes les calories ingérées à marcher sous le soleil de midi. Que le spectacle de Céééééééééééééline sera sans doute bon, mais comme j’y vais surtout pour JP Ferland et Zachary, je ne suis pas aussi surexcitée que la majorité des madames que j’ai croisées en marchant.
Mais… mais…. c’était sans compter une rencontre fortuite. Une belle rencontre. Une de celles qui vous laissent le sourire étampé dans le visage, l’air de s’être échappée de l’aile psychiatrique de l’Hôtel-Dieu.
J’avoues tout, même l’inavouable: mon vrai coup de coeur, depuis 15 ans, celui pour qui j’abandonnerais chum et enfants, l’espace d’une soirée, c’est…. Dan Bigras. Je l’aimais du temps de ses cheveux longs, de sa camisole, malgré son nez et son absence de menton. Je l’aimais parce que la mère Térèsa en moi voulait le sauver. Je l’aime maintenant pour son côté « rédemption ». Son côté P’tit JésusDon Quichotte. J’ai braillé des heures en écoutant « Tu m’tueras », et tout autant pour sa version des vieux amants de Brel. Hier, je faisais des blagues avec mon amie Johanne, en voyant Céline signer des autographes. « J’offrirais bien mon sein gauche à Dan Bigras pour qu’il y appose sa griffe ».
Ben ce midi, j’ai failli. Je suis tombée face à face avec lui. Je suis restée plantée là, l’air idiot. Moi qui ai eu la chance de rencontrer des gens importants dans mon ancienne vie, et de ne pas m’énerver avec ça, j’avais l’impression d’avoir 2 de quotient, et d’être totalement incapable de l’utiliser. Il a continué son chemin, sans même me voir. Trop vite pour que relève mon t-shirt pour lui offrir mon sein gauche à signer.
Ce soir, si vous entendez « Dan je t’aime », ce sera moi. Full hormones.
J’ai tendu l’oreille pourtant mais je n’ai rien entendu! 😉
@ Épicure, j’ai pourtant hurlé… mais les larmes m’étouffaient!
Comme vous le disiez dans votre chronique précédente:
Vade retro, Santana!
Bonne nuit.