Ma résolution de 2011? Vivre dans le déni. Totalement et complètement. Non, je n’aurai pas 49 ans. Non, perdre les 40 livres qui me restent à perdre ne sera pas difficile. Les enfants seront des modèles d’enfants, Mammouth sera en pleine forme et prendra des vacances, et ma job sera pleine de moments réjouissants.
Autour de moi, probablement parce que je ne rajeunis pas, plein de gens ont passé le temps des fêtes à faire des adieux à leurs parents. Mon amie Johanne a perdu sa mère, Martyne a fermé les yeux de son père. Ma copine Isa a passé des heures d’angoisse auprès de sa fille.
Nous avons passé un bon temps des fêtes. Moins heavy que l’an passé, avec des amis et la famille, sans excès. Quelques journées ou l’activité principale a été de changer de pyjama. Quelques journées à affronter le boxing day, ou le traffic. Quelques journées au bureau, à faire le ménage des nombreux courriels et des dossiers toujours mis de côté… Un lunch avec un vieux copain retrouvé, à manger autant de calories (les plaisirs coupables de Jean-François Plante sont vraiment des plaisirs coupables… sans culpabilité!) que du prochain. Bref, un temps des fêtes commencé sur les rotules tellement on était fatigué, mais qui fût somme toute fort agréable.
J’ai pris une journée supplémentaire: avant Noël, c’est la maman d’une amie de merveilleuse merveille qui a pris les filles, alors je lui rends la pareille. Et c’est parfait: j’ai rangé les décorations, nous avons fait le ménage de la salle familiale (bye bye maison serait fier de moi, j’ai « désencombré » en masse – un gros sac vert!) et celui des chambres, les lavages sont faits et demain sera consacré à la popote, question de reprendre une certaine routine alimentaire qui a sacré le camp le 20 décembre dernier.
J’ai aussi pris le temps de lire. Et d’écouter les revues de fin d’année. Incluant le Bye Bye que j’ai bien aimé. Pas à m’en taper sur les cuisses, mais j’ai souri plus souvent qu’autrement.
Si j’avais une baguette magique, je ferais en sorte que 2011 soit plus facile pour tous. Pas que le malheur disparaisse: à quelque part, le malheur nous permet d’apprécier le bonheur. Mais un peu de douceur, une touche de délicatesse, un brin de sollicitude, une grosse cuillère de bon sens et beaucoup beaucoup de tolérance, me semble que ça nous permettrait de passer une année à notre goût.
J’ai appris, depuis quelques années, à être reconnaissante chaque jour pour quelque chose. Cette année, j’y ajouterai de dire aux autres à quel point je les aime, à quel point ils sont importants pour moi.
Une belle année à toi chère amie… et merci de continuer à nous écrire de si beaux textes et de partager avec nous tes bonheurs quotidiens et réflexions passagères. Il en reste toujours quelque chose. XXX
Je te souhaite une belle année 2011 et aussi… une baguette magique. J’aime beaucoup te lire.
@Johanne. Promis. Je vais me forcer..:-) Mais maintenant que je suis édentée de la sagesse, je ne garantie pas la qualité des réflexions!
@Joan: le plaisir est réciproque quant à la lecture. J’aime beaucoup ta façon de concevoir l’existance 🙂