Pas fine pantoute

Au risque de me faire pitcher des roches, d’attirer les trolls, de me faire écrire une poignée de bêtises, faut que je l’écrive: Jean Lemire et Tricot Machine, pour moi, c’est du pareil au même: gentil, mignon, mais trop c’est comme pas assez, ça tombe sur le coeur.

On peut pas être contre la vertu, ni contre la tarte aux pommes. Mais on peut avoir envie d’un big mac et même pas se sentir coupable!

Un signe?

Que le printemps est arrivé?

Bien que la maison ait de moins en moins l’air de la version rive-nord-mourialaise du Palais de glace de Québec, ce n’est pas ça.

Bien qu’en 3 jours, le banc de neige de l’entrée a diminué de moitié, ce n’est pas ça.

Bien qu’après 3 jours à l’extérieur, je revienne et que merveilleuse merveille porte un t-shirt d’été, ce n’est pas ça.

Non. Rien de ça.

Le vrai signe? Les enfants jouent au hockey dehors, en « chouclaque » après le souper et il fait clair! Yup, le printemps est ENFIN arrivé! 🙂

Merci!

Pourtant aguerrie professionnellement, je suis, dans ma vie personnelle, d’une candeur sans bornes. On peut facilement me faire avaler n’importe quoi… ou presque.

Hier, nous devions souper tranquillement, en compagnie de tonton Marc, qui s’était offert à préparer le souper. J’avais fait jurer à Mammouth que cette gentillesse ne cachait rien. Pas que Marc ne soit pas gentil naturellement: Marc est l’homme le plus gentil du monde. Mais comme ça, à la veille de mon anniversaire, un samedi… et connaissant le goût de Mammouth pour les surprises… En fait, je soupçonnais que Marc arriverait ici en disant qu’il venait garder Merveille pour nous permettre un souper au resto.

Nope… il est arrivé avec le souper.

Et on suivit Chantale et Alain, Gilles et Loulou, mon plus vieux chum Luc, Denis et Lucie, Doussa et Houssein (sans oublier la craquante Inès!), Huguette, Jean-Guy et Yvon. Un « surprise » pour mes 46 ans! Une bien belle soirée, de bonnes conversations, de la bouffe délirante, de bons vins, des rires en masse. Et surtout, surtout, de la fierté dans les yeux de Mammouth, d’avoir si bien camouflé la surprise. Et de la chaleur humaine à faire fondre mon mur de neige derrière.

A vous tous, mes amis, merci. Je vous l’ai dit hier, mais je vous le redis: ça m’a fait chaud au coeur que vous soyiez là, pour moi. C’est comme si vous m’aviez injecté une immense dose d’amour en ce printemps qui se fait attendre. Merci d’avoir été là, merci pour vos délicates attentions, merci de partager votre amitié.

Merci aussi à ceux qui n’ont pu se joindre à nous: n’ayez crainte, Mammouth m’a transmis vos regrets de ne pouvoir y être et votre amitié. Elle m’est également précieuse.

Maintenant, ne me reste qu’à imaginer comment je repayerai Mammouth… gnac gnac gnac…

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh!

Combiner 2 amours secrets en une soirée magique? Oui, oui, oui!!!!

La programmation de la 75e saison de l’OSM a été rendue publique aujourd’hui. Confession: je n’aime pas la musique classique. Je trouve ça ennuyant, je n’y comprend rien, je n’ai pas d’oreille. Mais quand le cheveu symphonique de Kent Nagano rencontre le front dégarni et intelligent de René Homier-Roy, pensez-vous que je vais rester assise ici? No way!

« C’est bien meilleur avec orchestre »…. Ahhhhhhhhhh! j’ai hâte!

Visions

Ce matin, j’ai vu plusieurs choses.

D’abord, un bout de pelouse. Si si, je vous le jure. Pas beaucoup, l’équivalent de 4 pieds carrés. Mais c’était, au milieu des montagnes de neige, comme une promesse de printemps. Enfin.

Puis, dans la vitre du métro, j’ai vu mon reflet. En fait, j’ai vu le reflet d’une dame plus très jeune, et en superposition, j’ai vu le visage de mon grand-père paternel. Les mêmes bajoues, le même pli creux qui part de l’aile du nez jusqu’au menton et qui fait que dans quelques années, je ressemblerai à une marionnette des sentinelles de l’air. Et pourtant, j’ai ressenti une immense tendresse pour ces traits de famille. Ils sont mon ancrage dans ma réalité de clan.

Et puis j’ai vu des gens le nez en l’air, entre les buildings du centre-ville, cherchant un rayon de soleil qui tarde à se pointer.

Pas mal pour un jeudi tristounet, non?

Crache en l’air, r’tombe sur le nez

J’aurais pas dû. Non, j’aurais pas dû. C’est comme inviter la poisse ET le mauvais sort à venir vous narguer, juste pour vous montrer que même en voulant tout contrôler, vous contrôlez rien pantoute…

Aujourd’hui c’est Pâques. En principe, je recevais ma belle-famille à souper. Le traditionnel jambon à l’ananas, cerises comprises et petits légumes printaniers, dont de tendres asperges fines comme un petit doigt. Avec à la clé la tarte au citron maison de belle-maman. Évidemment, je parle même pas du chocolat, celui qui était caché dans les cocos et celui que le Lapin de Pâques a laissé cette nuit. Et du méga plateau de fruits pour accompagner la fondue au chocolat…

Pourquoi, pourquoi me suis-je vantée, hier, d’avoir une fille sur laquelle AUCUN microbe ne colle? Pourquoi? Idiote, triple idiote!!!! Cette nuit, on a passé la nuit entre la salle de bain, le lit de maman, le lit de la chambre d’invités et retour avec papa. Et juste pour être sûre que la leçon a porté, rupture de canalisation à la ville. Plus d’eau. Peut-être demain, si tout va bien. Z’avez essayé ça, une gastro, 5 personnes, 2 salles de bain et PLUS D’EAU? G-é-n-i-a-l!

Je fais de mauvaises blagues, mais au fond, je suis terriblement désemparée. C’est vrai que merveilleuse merveille n’est jamais malade, alors je me sens terriblement incompétente. J’ai appelé Info-Santé, la pharmacienne, je la regarde dormir les joues rougies de fièvre en me demandant comment font les parents dont les enfants sont vraiment malades. Et pas hypocondriaque pour deux sous, je m’écoute gargouiller le ventre en me disant que je n’y échapperai pas.

Joyeuses Pâques! Et si, comme la fêlée, vous avez des idées pour apprêter un gros jambon, gênez-vous pas…

Mea culpa, mea maxima culpa

Certains sont radio (Mammouth et Alcolo entre autres), je suis télé. Définitivement télé. J’ai besoin de voir. Je veux pas le savoir, je veux le voir, comme disait Deschamps. J’aime les émissions d’informations, j’aime les téléromans bien écrits et intelligents, j’aime les émissions de « pitounes ». J’ai parfois la nostalgie de Format 60 et de Rue des Pignons, j’essaies de comprendre pourquoi on peut aimer Vrak-tv ou télétoon.

Mais jamais, ô grand jamais, je ne m’étais intéressée aux gens « derrière ». En particulier, aux scénaristes. Jusqu’à ce que ma route croise celle de la géniale Geneviève Lefebvre, alias Chroniques blondes. Une fille brillante, qui a écrit de nombreux trucs que j’avais apprécié, bien longtemps avant de la connaître. Et dès cette semaine, on pourra voir à la télé la suite de la géniale série sur René Lévesque, qu’elle a co-scénarisée.

Ce matin, je suis en maudit. Partout, à la radio, on entend Houle, le réalisateur de la série, et Jacques Savoie, qui a co-écrit avec Geneviève. Pas un mot sur elle. Non mais!!!!!!Bon, on respire. On va relire ses textes sur Chroniques blondes.

Et surtout, surtout, on attend avec impatience sa websérie Chez Jules. Donnez-vous un avant-goût en écoutant le reportage de Dominic Arpin.

Et en ce vendredi saint, faites acte d’humilité et admettez que vous aussi, avant, vous n’aviez jamais songé que sans de bons auteurs et de bons scénaristes, il n’y a pas de bonne télé! Et que je vous vois manger les oreilles de votre lapin de Pâques avant dimanche!!! Allez, bon weekend!

Il neige

Encore. De beaux gros flocons, comme on en voudrait à Noël. À NOËL!!! Pas à Pâques!!!!! Rien pour calmer les angoisses de la Fêlée, ni les miennes. C’est les livreurs de pizza qui vont être contents!