De ma tour à bureau, au centre-ville de Mourial, j’ai une vue à couper le souffle sur le fleuve, le pont que les « fathers-for-justice » bloquent de temps à autre, le Vieux-Port. C’est magnifique le jour, c’est magnifique le soir, c’est magnifique l’été et c’est magnifique l’hiver. Parfois, lors des tempêtes, j’ai l’impression que Mourial disparait et que je flotte dans le vide…
Cet après-midi, on a entendu les premières notes du festival de Jazz. Ce sera comme ça pendant 2 semaines. C’est le début « officiel » de mon blues d’la Métropole, ce Mourial des festivals que j’aime. J’aime pas la faune du Grand Prix, mais j’aime la faune du Jazz, des Francos, du cinoche. J’aime la faune des bouquinistes, j’aime cet air indolent, presque nonchalant des touristes et des ‘purs mourialais-jesuisnéicimoimadame ». J’aime la faune festive, amusée mais pas énervée, presqu’aimable, presque civilisée. J’aime me promener sur la Ste-Cath, j’ai envie d’amener les enfants à la petite école du Jazz, j’ai envie de leur faire découvrir ce Mourial que j’aime. Ce Mourial qui n’existe que quelques semaines par année, mais qui existe. Si, si! Je vous le jure!
Le reste du temps? Je hais Mourial… mais ce Mourial que j’aime me fait endurer le reste de l’année.
mise à jour: Vendredi, 15:00… Le pont Jacques-Cartier est encore envahi. Cute, cute cute. Dieu merci, c’est pas un vendredi de traffic jammé, la moitié du monde étant en congé… et l’autre moitié reste sur la Rive Nord!