Je ne sais pas si c’est typiquement féminin, mais j’ai toujours eu de la misère à dissocier les concepts de « se vendre » et « se vanter ». Particulièrement quand ces deux concepts s’appliquent à moi, dans un contexte d’entrevue, par exemple. Un vieux fond judéo-chrétien, doublé d’un profond réflexe de fille qui se dit qu’elle finira bien par leur montrer qu’elle vaut encore plus que ce qu’elle pourrait écrire sur un papier ou dire à un jury de sélection. Je pensais que ça s’amenuiserait en vieillissant, mais non…
C’est connu, en politique, lorsqu’un homme est sollicité pour présenter sa candidature dans un comté, son premier réflexe est toujours le « what’s in it for me ». Une femme demandera avec une légère angoisse pourquoi on pense qu’elle a les capacités et l’expérience pour représenter la population. Ça ne veut pas dire que les hommes sont moins altruistes ou que les femmes doutent trop d’elles-mêmes. Les hommes ont peut-être les mêmes doutes et les mêmes questionnements, mais ils les gardent pour eux.
Enfin, presque tous. À ce jour, j’ai rarement vu quelqu’un aussi confiant dans son talent, ses capacités et son possible impact sur l’avenir. Michel Brûlé, des éditions Intouchables, se voit très bien à la place du maire de Montréal.
S’il songe maintenant à se lancer en politique, c’est dans une optique nationaliste. «Mon combat, c’est le Québec […] Ça va peut-être paraître bien prétentieux, mais je pense que le Québec a besoin de moi.» (tiré du Devoir, édition du 17 juillet 2008)
Prétentieux? You bet, ma chouette!
Il va au moins pouvoir composer sa chanson de campagne 😐
Il paraît que la modestie des femmes est un signe d’intelligence supérieure. Quant à la confiance imparable des hommes elle serait plutôt un signe du contraire. Dans certains cas bien entendu…Et pour tous ceux qui ne te connaissent pas, c’est vrai. Tu as un vieux fond judéo chrétien. Je dirais même que ta modestie s’apparente encore plus à celle des amish. Le genre où killy McGillis dit à Harrison Ford qu’elle doit s’habiller modeste…T’sé, peut importe l’habit, McGillis aura jamais l’air « modeste », pis c’est pas sa faute, elle a du chien naturel. Comme toi!
Si ce n’était des blogues…je n’aurais jamais entendu parler de lui. Mais à son « lancement » et maintenant, c’est par le biais de blogues que je peux le suivre.
So what? Euh….y a des trucs (genre le rhume) auxquels on ne peut échapper. 🙂
Il a raison la tête brûlée. Voyez ce que l’humanité est devenue sans lui…
loll ! ce gars-là, il est impayable ! Il m’a toujours fait rire… et on dirait que ça arrêtera pas bientôt.