Félicité, contentement et plénitude

Félicité: bonheur suprême, bien-être, béatitude.

Contentement: état de joie, satisfaction

Plénitude: Intégralité, bonheur

Ça vous arrive de vous sentir dans ces états? Et faites-vous une différence entre ses états d’esprit? Êtes-vous capable de les coller à des moments précis de votre vie, des circonstances particulières?

Moi, oui.  La félicité, par exemple, c’est ce que je ressens quand je vais au marché public. Me promener entre les étalages de fruits et de légumes invitants, jaser avec des marchands pleins de bonne humeur,  humer à pleines narines toutes ces odeurs, ça me met dans un état de félicité.

Le contentement, je le ressens parfois quand j’ai fini ma journée et que je sais que j’ai fait une différence dans la vie de quelqu’un. Ce n’est pas de l’orgeuil, parce qu’il n’y a souvent que moi qui le sache. C’est vraiment ce sentiment de me regarder dans le miroir et de me dire que j’ai fait ma job, avec un petit supplément d’âme comme dans la chanson Ella elle l’a.

La plénitude? Il m’a fallu connaître l’allaitement pour vraiment saisir dans ma chair ce qu’est la plénitude. Tenir Merveilleuse merveille contre moi, la voir si abandonnée, si confiante, savoir que j’étais capable, moi, de lui donner tout ça, m’a fait sentir pleine, intégrale. Animale.

Pourquoi je vous parle de tout ça? Renouer avec le cou d’un bébé tout neuf, jouer avec un petit bout d’homme qui, à 15 mois, a déjà son caractère, voir ma fille devenir une belle ado – un brin rebelle, mais le contraire m’inquiéterait! – faire le bilan de la dernière année professionnelle et en être satisfaite, me coller, malgré la chaleur, contre mon Mammouth et le regarder dormir après être passée si proche de le perdre. Autant de raisons pour être reconnaissante, surtout d’être capable de ressentir ces états de bonheur, petit ou grand.

2 réponses sur “Félicité, contentement et plénitude”

  1. Voilà qui est joliment écrit Marie-José !
    Il faut une belle sagesse et plus généralement un presque drame pour vivre en toute conscience, ouvrir les capteurs et se délecter de ce qui est détecté au sonar.
    Je préfèrerais bien sûr être en pleine santé. Mais je remercie souvent mes cancers de m’avoir ouvert les yeux très jeune. Sans eux, je serai passée à côté de ma vie. Avec eux, j’existe tous les jours !
    Ce matin, j’ai relevé les volets de ma chambre et ouvert la porte-fenêtre sur la terrasse. Brise marine sur les guiboles, des embruns plein les narines, je me suis régalée du spectacle des bateaux cherchant l’abri de la digue, se carapatant sur une mer d’encre juste avant l’orage. FELICITEE.
    Juste après le déjeuner, mon homme entreprend d’aspirer le sol de la cuisine. J’éteins l’aspirateur dans son dos, pousse le son de l’Ipod sur un slow top ringard de Joe Dassin et contraint ma fée du logis à danser collé serré avec moi. 2 minutes 30 de pause caline. CONTENTEMENT.
    PLENITUDE ?… Comme vous, je garde une sensation très… 🙂 🙂 🙂 :)… de l’allaitement de mes 2 petits hommes. Encore aujourd’hui alors qu’ils ont grandi, je ressens encore ce bonheur qui envahit, emplit tout partout mon corps, tellement que ça déborde et que je dois l’exprimer !! Je ressens de la PLENITUDE quand l’un de mes petits hommes s’endort sur moi dans la méridienne du salon. Petit être en totale confiance au point de se laisser partir dans le sommeil tout contre moi.
    Vivre heureux, c’est savoir se saisir de ce qui se présente et le savourer.
    Vivre heureux, c’est VIVRE CONSCIEMMENT !

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