Hier, j’ai eu une passionnante discussion avec mon amie la banlieusarde, dans le train matinal qui nous menait au centre-ville, sur la vie de blogueuse et sur nos lectorats respectifs. Évidemment, les amateurs de recettes et les folles-dingues des crèmes et petits pots ne sont sûrement pas attirés par l’odeur de résine de synthèse de votre humble serviteuse…
Mais alors, comment augmenter mon lectorat?
Facile, me répond Mammouth. Parle de cul. Ça génère un traffic incroyable, le cul.
Alors, voilà. Toute pudeur envolée, je vous parle de cul ce matin.
Cul. Cul. Cul. Cul.
Et ne reculant devant rien, pour faire bonne mesure, je me lâche totalement lousse:
BIZOUNE!
Allez, à votre tour, maintenant. Envahissez la section commentaire!
Bizoune! Ne me dis pas que tu bizoune pour parler de « ça » à ta fille???
Ici, c’est vulve. Je n’ai jamais aimé ce mot, je le trouvais laid. Vulve. Vulve. Quant à Chéri, il était super mal à l’aise de dire vulve à sa fille. Mais on s’est habitué.
On n’apprend pas à notre enfants à mettre ses souliers dans ses « petons » ni à mettre ses « mimines » dans des gants… Alors pourquoi chercher un autre mot bizarre pour nommer une chose aussi banale, normale et surtout naturelle qu’une vulve???
Bizoune!
Alors là, ça y est. Tu vas faire péter le compteur!
P.S. Nous on appelle ça la zézette, pour faire pendant (quel jeu de mot, hein?) à zizi. Fille Aînée a été bien étonnée de savoir qu’elle est la seule à dire ça…
Bizoune que je me bidonne! Bizoune, bizoune, bizoune. Ah, ça fait du bien Madame Patio! Ah que c’est libérateur!
Chez nous, ça varie. « zouzou » pour la scène familiale et heu… ah non, ça je peux pas dire ça chez vous. Tout de même.
Mais continuez à nous parler CUL, nous adorons. Infiniment distrayant.
Tiens, j’aurais bien besoin d’un petit billet sur la vie sexuelle des gens qui ont des enfants. Manifestement, ils en ont eu une avant. Mais après?
Je seconde Chroniques: je veux savoir! Y a-t-il une vie, après? 😀
Oh, évidemment, tu peux nous parler de la vie « d’après » de ta voisine ou d’une amie, hein? Pas obligée d’être la tienne, là!
Ma voisine, à moi, ça la fait ben ch*er d’être obligée d’aller reploguer une suce au bébé qui s’est mis à pleurer en plein milieu (ou pire, à la fin) d’une performance. Mais moi ça m’est jamais arrivé…
C’est drôle, ça Mère Indigne, parce qu’imaginez donc, que ma voisine à moi, elle ne tient pas la route le soir. Alors pendant que le chum de ma voisine fait des tables de multiplications, ma voisine va se coucher (il lui manque la vision érotique des dites tables), épuisée d’avoir sa journée à chasser le sanglier et à mettre du pain sur la table (pas de multiplications celle-là) , son souper, sa vaisselle, son lavage, calvasse.
Ne reste que le matin. Et le matin, y’a école. Et quand y’a pas école, y’a « qu’est-ce que vous faites, c’est quoi le plan aujourd’hui »?!
Quel plan?
Ben les activités.
Eh bien justement, nous pensions t’embarrer dehors jusqu’à ce soir.
Ma voisine se demande pourquoi ça ne se fait pas?!
Ma voisine supplie Madame Patio de lui expliquer la vie.
Chroniques: ma voisine, ça la fait d’autant plus ch*er d’aller remettre la suce que la plupart du temps, comme votre voisine (est-ce la même?), elle se dégonfle complètement.
Heu heum…
@Sarah-Émilie: nanon, on utilise les bons mots, t’en fais pas. D’ailleurs, jamais je n’apprendrai à ma merveille à dire « viens mettre ta p’tite lampe dans ma caverne d’Alibaba, mon Sésame! »…:-)
@Aux autres dégénérées: QUOI??? Y’A UNE VIE SEXUELLE APRÈS????? PIS PERSONNE ME L’A DIT????
Pourquoi personne ne me dit rien, à moi???????
Quant à ma voisine, elle a commencé à avoir des chaleurs, pas comme dans « chatte en », mais comme dans » bouffées de »… pas fort pour la libido, y parait…
Mais alors on compte sur qui, nous? Heu, nos voisines?! C’est parce que hein, vous avez ouvert une rubrique « SEXE » . Cul, zigounette et cie.
Le comité des voisines
La notre n’a toléré la suce que quelques semaines… Comment s’interrompre dans nos pirouettes quand on ne peut même pas les commencer?