Je ne comprends toujours pas. Et au fond, c’est pas tellement important que je comprenne. Je constate.
De kossé, vous dites-vous? De kossé qu’à cause, la dame? Des commentaires faisant suite au papier de Patrick Lagacé sur le dernier Bye Bye de RBO. Fasçinant. Année après année, peu importe qui fait le bye bye, on dirait qu’entre le 26 décembre et le 5 janvier, c’est devenu notre sport national. Avant, on se questionne: parleront-ils de? Oseront-ils rire de? Et si ils ne parlaient pas de? Après, on commente: c’était bon, c’était pas bon, tel sketch était pourri. Partout, sur toutes les tribunes: radio (même à la très sérieuse Première chaîne cet après-midi!), télé, journaux, internet, on commente à qui mieux mieux. Ce sera, après les traditionnels voeux de bonne année, le premier sujet de conversation avec les collègues: « pis, as-tu écouté? As-tu aimé ça? Ouais, moi aussi j’ai ben ri. Ouais, moi aussi j’aurais aimé ça qu’ils rient des cheveux du fils de Céééééééline. Ouais, moi non plus j’ai pas trouvé ça ben drôle le bout sur l’actualité internationale. Ouais, moi aussi je les ai trouvé niaiseux de… ».
Pour reprendre un thème à la mode, c’est presque devenu identitaire, comme débat. Il y a les « nous », ceux qui ont aimé ça, ceux qui se sont reconnus dans ce genre d’humour, ceux qui trouvent que c’était LA meilleure édition de tous les temps. Et les « eux-autres », qui n’ont pas aimé, qui n’ont pas apprécié ce type d’humour, ceux qui ont trouvé qu’en dépit de l’excellence des maquillages et autres effets techniques, le texte était parfois bien mince et le propos encore plus, ceux qui se souviennent avec nostalgie du Bye Bye ’70 avec l’incomparable Olivier Guimond en soldat.
Moi? J’ai préféré Jean-René.
Idem, parce que plus vrai, moins techniquement pastiché. RBO? Je critique de moins en moins et pareillement pour ce qui est d’encenser. On aime, on aime pas, un peu, beaucoup, à la folie, autant d’opinions qu’il y a de ces nous comme tu dis, qui diffèrent.
Un bémol important pour moi cependant, quand dans RBO la cariture d’une publicité sur un jeu de société pour enfants nous fait voir ce moment où les petites voitures tombent dans le gouffre du viaduc qui s’effondre; j’ai prié qu’aucune des familles qui aura perdu un proche dans ce drame, ne soit à ce moment un fan de RBO.
Je suis étourdie. J’étais revenue pour corriger la dernière phrase de mon dernier commentaire, c’est à dire : qui comme MOI et non comme toi, t’aiment tout court. Donc, je reviens, pleine d’une bonne intention, je lis ton nouveau billet, je commente (j’peux pas m’en empêcher) et là je repars sans avoir corrigé rien du tout. Mais bon, là c’est fait, ça va faire trois bibcommentaires de suite, shame on me….j’m’en vais me coucher.
J’ai le meme commentaire qur toi… Ce que j’ai aimé le plus c’est l’imitation de mes aieux!
J’ai moi aussi préféré Infoman mais aussi Laflaque!
J’ai préféré Jean-René aussi… même si RBO a su me tirer le sourire plus d’une fois.
J’ai préféré RBO… Mais j’ai bien aimé Jean-René aussi.