Les chroniques du patio Là où fleurent bon la résine de synthèse et le p'tit rosé estival

31 juillet 2006

La 3e oreille

Filed under: tranches de vie — Isabelle @ 16:51

Cela a commencé dans l’avion; Vous savez lorsque vous êtes sur le tarmac et que vous attendez que les passagers de 1ère descendent! Mon wézin de devant a appelé Maurice pour lui demander des nouvelles de la famille vu qu’il était en vacances depuis 3 semaines. En 3 minutes, nous avons tout su. Puis il a appelé Jacob pour lui demander de venir le chercher dans 30 minutes.

Et puis cela a continué avec cette jolie jeune fille de 20 ans qui a appelé 2 de ses amies pour leur raconter comment les Québécois étaient nuls en drague, tout cela pendant que nous attendions les bagages. Je n’ai rien perdu du vocabulaire grivois, cela m’a rassurée mais depuis mon canard joli de grande fille n’arrête pas de dire « fan des chichounes », c’est élégant! Heureusement que mes parents sont sourds!

Ensuite, il y a eu la plage et tous ces merveilleux sons de téléphone qui n’arrêtent pas de vous tirer de votre super méga plan de château de sable et bien vous savez quoi, je ne me suis même pas énervée! Je suis en vacances et rien ne pourra me les gâcher.

Heureusement que c’est interdit au volant car toute l’Europe est sur la côte d’Azur et j’avais oublié combien on roule vite dans mon chez-moi. Quoiqu’ils pourraient se la faire greffer leur 3e oreille!

Allez ils sont fous ces Francais mais pour le Muscat de Frontignan, la pétanque, l’odeur des mimosas, l’eau de la mer à 28 degrés, les allées bordées de platanes, le pastis, les olives, la baguette, la crème fraîche, le saucisson (le vrai), la tielle sétoise, le pastis, les tuiles roses sur les toits des maisons tout autant que le rosé qui vous rafraichit le fond du gosier… je vous aime et vous me manquiez!

28 juillet 2006

Je triche…

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 09:23

… et je n’ai AUCUN remords! J’ai pris congé aujourd’hui – on s’entend que j’avais annoncé mes intentions fort à l’avance, et que pour profiter en paix de cette journée, je suis sortie du bureau à 21 heures hier soir, m’enfin… et que depuis le matin, le bureau a téléphoné 2 fois, m’enfin…

Bref, au programme, y’avait le Zoo. Or, le ciel est gris foncé vers l’est, et comme dit ma merveilleuse merveille, l’école de chien (lire ici le chenil) est fermée, alors on ne peut plus quitter comme prévu.

Qu’à cela ne tienne, mes braves! Super maman a d’autres tours dans son sac: vite, trouvons un endroit inaccessible au cellulaire et autre invention du yab’ qui permet à tous de vous rejoindre en tout temps! Un musée! Un musée pour les enfants! Là même ou la grande pourra jouer à remplacer Bernard Derome, blondinet nous rejouera « la tour infernale » et la merveilleuse merveille se transformera en caissière qui n’a pas encore tout à fait compris le maniement du scanner… Comme dans la vraie vie, quoi!

Et puis, au yab’ également madame WW. Que serait une journée off en semaine sans une p’tite folie, hein! On a mangé des crêpes! Avec du sirop d’érable! (me suis retenue parzemple, parce que de la glace vanille sur ça aurait été délicieux, mais ô combien péché!!!)

Me reste juste à répéter inlassablement « Ahoum…ahoum… ahoum.. »

27 juillet 2006

T’as besoin de vacances quand…

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 06:32

tu refuses systématiquement de lire autre chose que la BD dans la Presse;

tu changes de chaîne en voyant apparaître Bernard Derome sur l’écran pour écouter ‘Décore ta vie »;

tu te demandes sérieusement si quelqu’un remarquerait que tu vas travailler avec le haut de ton maillot de bain;

tu te lèves en te disant que dans 14 heures, tu pourras ENFIN retourner au lit;

tu te dis que tu aimerais que ton niveau de préoccupation ne concerne que la blancheur relative de ta lessive par rapport à celle de la voisine;

tu penses que l’odeur de Hawain Tan t’irait beaucoup mieux que celle d’Oscar de la Renta

Chu dûe, j’pense!…. Plus que deux semaines. Plus que deux semaines. Plus que deux semaines. Plus que deux semaines. Plus que deux sema…

24 juillet 2006

Dure, dure, la levée du corps

Filed under: Coups de coeurs,tranches de vie,Wézins — Marie-Jose @ 11:41

Quel beau weekend! Des amis – non, n’insistez pas, j’ai juré de respecter l’anonymat des vedettes que nous fréquentons…- des enfants qui s’amusent dans la piscine jusqu’à avoir les lèvres bleues, de la bonne bouffe, du vin, du soleil mais pas de canicule…

On peut rien demander de plus, hein? Sauf que ça dure… et que les maringouins se trouvent d’autres sources alimentaires que nous!

Et comme disait l’un de nos invités, le San Pellegrino, c’est rough sur le système! Ben quoi, à la mi-quarantaire, on vit dangeureusement; on mélange sans même se soucier des effets secondaires, rosé/vin blanc/porto et eau minérale (ou misérable???). Surtout quand nos amis/invités (non j’ai dit! Je ne trahirai pas l’identité de ces aimables personnes!!!! Quoique monnayant un versement pré-autorisé de 5 easy payments… Nah! JamaisNever!) ont un bon 10 ans de moins que nous, faut faire semblant d’être capable de tenir la route.

Ca doit être pour cela que depuis mon arrivée au bureau, je tourne en rond, incapable de me concentrer sur quoi que ce soit. Et puis zut! Pour une fois, le contribuable en aura moins pour son fric, et moi je me remets tranquillement de ce dur weekend de plaisirs.

 

Le grand départ

Filed under: tranches de vie — Isabelle @ 11:00

Les valises sont bouclées, l’aspirateur est passé (tellement essentiel de faire le ménage avant de partir… pour que seul le silence de la maison en profite!), et je suis là sur mon canapé à regarder s’égréner le temps qui n’en finit plus de ne pas vouloir passer. Avec pour seule pensée la question qui vous torture : « Qu’ai-je pu oublier? ».

Quel moment privilégié que celui qui précède la montée en voiture pour le grand départ en vacances? Pendant quelques jours, la maisonnée a ressemblé à un souk après le passage d’un typhon. Des fringues partout, des jouets par-dessus, des lessives car il est indispensable d’emmener la dernière jupe qu’on s’est achetée et que l’on a mise la dernière journée au bureau pour bien montrer qu’on était prêt à partir. Et puis sur la liste, l’indispensable … qui fait 4 pages.

Et puis tout doucement, la maison est rentrée dans l’ordre, les fringues dans les valises, les jouets rangés, la vaisselle propre (on se sait jamais qu’on ne revienne pas, que penseraient les voisins, c’est un peu le même non-dit que la culotte trouée qu’il ne faut jamais porter car on ne sait jamais ce qu’il peut arriver!) et enfin, je suis là sur ce canapé.

Dans quelques heures, je serai arrivée sur le vieux continent en train d’embrasser papa et maman que je n’ai pas vu depuis 2 ans. Je suis fébrile. Je les aime tant. Je nous revois avant et j’imagine nos retrouvailles. Une larme au coin de l’oeil, un sourire au coin des lèvres lorsque tout à coup, mon petit homme me tire par la manche : « Dis maman quand est-ce qu’on s’en va? » avant le sempiternel « Dis, quand est-ce qu’on arrive? ».

Le temps s’accélère soudain. Vite une dernière vérification : les passeports, les billets d’avion, le maillot de bain, l’appareil photo et puis les valises dans l’auto, la route, l’aéroport, la douane, l’embarquement, les enfants qui crient d’excitation, moi presque indigne qui pense « pourvu qu’ils dorment » lorsque soudain un étau sur le coeur, je panique : « Mais qu’est ce que j’ai donc pu oublier? »

22 juillet 2006

Veux-tu me marier?

Filed under: tranches de vie — Isabelle @ 12:29

C’est alors que j’étais tranquillement assise sur mon canapé que la demande est arrivée. Je sirotais mon apéro et je me suis étouffée. « Je ne peux pas attendre ton retour de vacances dans 6 semaines » qu’elle m’ a dit. Je dis bien « elle » et j’en suis restée bouche bée. Un véritable exploit qu’elle a réussi pour ceux qui me connaissent. Me faire taire.

Ces quelques mots ont lentement commencé à faire leur effet. Les frissons, l’étau sur le coeur, un sentiment mêlé de fierté et d’angoisse. J’ai soudain réalisé que mon amie était de celle qui parle un français impeccable et j’ai compris ce qu’elle attendait de moi, non pas l’épouser mais bel et bien la marier.

Quelle marque de confiance et quel défi!

La chair de poule a envahi mon corps, l’amitié a empli mon coeur et c’est avec humilité que j’ai dit « oui ».

Je sais que tu lis ce blog alors je te donne rendez-vous au printemps prochain où devant tes parents et amis que pour la plupart je ne connais pas, je serai fière de composer un hymne à l’amour comme une sorte de pied de nez à ma vie.

C’est avec nos actions que l’on construit notre bonheur. Merci par ta foi en l’amour de me permettre d’agir pour un instant que je sais déjà heureux. Je panique, il ne faut pas que je pleure de joie car on n’a jamais vu un curé en train de pleurer!

Quel intense moment d’amitié…

Bitch-a-blog

Filed under: Coups de gueule — Marie-Jose @ 07:10

Je me suis promenée, hier, de blogues en blogues, question de mesurer ma vie de fonctionnaire fonctionnelle banlieusarde quarantenaire à celles des autres.

Il semble y avoir un nouveau jeu, là. Ou alors une nouvelle tendance? Ou ma proverbiale naiveté m’avait jusqu’ici préservée d’en découvrir toute la profondeur? Tsé, ça fait pas si longtemps que j’ai accepté le fait que le Lapin de Pâques n’existe pas, alors…

Le bitch-a-blog! Prenez n’importe quel blogue, traitez-le de nul SANS autres commentaires, sans analyse. Faites référence, en insérant le lien, à un billet sans intérêt, et provoquez la colère du propriétaire du dit blogue. Des heures de plaisir à lire les commentaires et à constater l’escalade de la mauvaise foi et de la mauvaise humeur de part et d’autre.

De préférence, également, bitchez mutuellement sur les blogues amis, par défenseurs interposés. Et non, nous n’avons pas le monopole du jeu. Les amerloques et les britanniques ont encore une fois une longueur d’avance. Mais ce que j’ai vu sur des sites québécois et français hier était vachement prometteur!
Hého! On va se comprendre ici: je ne parle pas de faire un commentaire éclairé, qui peut parfois être acéré (clin d’oeil ici à un de mes blogueurs préférés!) mais ou on sent une méchanceté gratuite.

Bonne journée quand même, là. Et oubliez pas de vous mettre de la crème solaire!

Bon voyage!

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 06:49

Amie Isa, est-ce ce weekend que vous quittez, toi et les petits, pour tes vacances bien méritées auprès des tiens?

Bon voyage, belle Isa, au pays du pastis et de la mer. Je penserai à toi en réécoutant les vieux épisodes de « St-Tropez sous le soleil »…:-)

Et continues à nous écrire, si tu as le temps…

Je vous embrasse. Allez les bleus!

19 juillet 2006

Le chauffage… de froid!

Filed under: tranches de vie — Isabelle @ 22:47

« Mets le chauffage… de froid », m’a dit mon petit homme de 4 ans alors que nous étions dans l’auto. Morte de rire que j’étais, normal c’est mon fils. C’est qu’il fait chaud mesdames et messieurs, on entend cela partout. Et on se plaint au bureau, dans la rue, de cette chaleur et du facteur humidex. Mais souffrons-nous d’alzheimer pour oublier que dans quelques mois, que dis-je dans quelques semaines, on va se plaindre qu’il fait froid avant qu’il fasse « frette ».

Personnellement, je ne comprends pas les épiceries où il nous faut un chandail tellement la climatisation est au boutte, le bureau où moins il y a d’employés, plus il faut que je mette mon gilet de laine et les centres d’achat où faire du magazinage est devenu un parcours du combattant où on avance plus vite pour lutter contre le frais.

S.v.p., pourriez-vous comprendre que j’aime la chaleur, la caresse du soleil sur ma peau crémée, le pastis sous le parasol de mon patio à l’heure de l’apéro et que j’aime cela étouffer un peu avant de recommencer à faire de la buée avec ma bouche ?

Plongeons dans une piscine pour nous rafraîchir, jouons avec le robinet d’eau pour nous arroser et osons le bob pour nous protéger du soleil. La seule certitude qu’on a après tout c’est que cela ne durera pas!

Nous avons survécu!

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 21:19

Enfin, moi… Elle a passé de fait une journée merveilleuse, avait comme me l’avait presque promis Chroniques blondes des étoiles dans les yeux et s’est endormie avant même de poser sa jolie tête sur l’oreiller.

Quant à moi, verre de blanc aidant, j’ai passé une heure de souper agréable avec Mammouth sur une terrasse et oui, nous sommes ensuite aller fouiner chez Réno, question de s’assurer que les jouets du papa y sont encore!

Merci d’avoir partagé mon angoisse! 😉

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