Vivement décembre!

Je n’ai rien écrit en novembre. Pas que j’ai manqué de matériel…Oh! que non. Novembre a été à la hauteur de sa réputation: un mois de schnoute. De grosse schnoute. La seule consolation, c’est que comme le chantait Brel « avec le temps, va, tout s’en va »…

Alors oui, vivement décembre. Même si la musique de Nowel qu’on entend partout me joue avec le gros nerf, on va définitivement choisir d’être dans l’humeur des fêtes. Oui madame. Veux, veux pas, on va avoir du plaisir et de l’agrément aux sons du Minuit chrétiens chanté par Annie Villeneuve!

Y’a quand même des choses positives: j’ai laissé 15 livres de moi en chemin depuis octobre, et je compte bien me rendre à 20 pour les festivités. Petit train va loin, je serai mince et blonde sur le bord de ma piscine cet été! (heu… ben peut-être pas mince. Et peut-être pas blonde… mais définitivement sur le bord de la piscine, si Miss Météo fait pas suer).

Écoeurantite aigüe

Tannée des guignols, tous partis confondus, tous gouvernement confondus, qui font de l’esbrouffe, qui mentent, s’invectivent et finalement ne font pas ce pour quoi on les paye: travailler au bien de la collectivité.

Tannée des médias qui ne vérifient rien, publient n’importe quoi, s’érigent en juges et posent des jugements de valeur contribuant ainsi à la montée du cynisme de la population à l’égard de la chose publique.

Tannée du débat stérile et oiseux entre blogueurs/twitteurs/facebookeurs/journalistes sur le contenant et pas le contenu. Tannée qu’à chaque fois ça dégénère en chicanes de chapelles stériles, en guéguerre de clans. Mon média est meilleur que le tien, pis mon père est plus gros que le tien… *soupir*

Tannée du climat de méfiance alimenté par tout cela. Tannée qu’on ne fasse aucune nuance, qu’on juge sans connaître, qu’on monte en épingle des insignifiances et qu’on glorifie des crottés.

Tannée. Ben tannée. Tannée en O.S.T.I.E.

J’ai donné 20 ans de ma vie à la « chose » publique. J’ai milité 20 ans de ma vie dans un parti dont je partageais les valeurs. Je ne fais plus de politique depuis bientôt 10 ans, ce qui ne m’empêche pas de regarder le tout avec un oeil critique, connaissant les dessous. Suis-je fière de ce qui ce passe maintenant? Pantoute. Je suis loin, très loin, de donner l’absolution à mon ancienne famille politique. Mais j’essaie de faire la part des choses entre le vrai scandale et le jeu de boucanne, le show de chaises.

Je suis fonctionnaire depuis 8 ans. Pendez-moi haut et court, sans procès et sur la place publique: j’ai « bénéficié » de formations en lecture du non-verbal, en intelligence émotionnelle, mais aussi en gestion des RH, en gestion de ressources financières et tutti quanti. J’ai eu des réunions de travail dans des auberges en région. Pas des partys, des réunions de travail. Du gaspillage de temps, peut-être, de fonds publics, peut-être. C’était valorisé, dans les administrations publiques, de permettre aux employés et aux gestionnaires de parfaire leurs connaissances via ces formations. De l’abus?

C’est si facile de juger, assis dans son salon. C’est si facile de s’ériger en gardien des bonnes moeurs quand on a que soi à gérer. C’est si facile de gérer un pays quand on a pas à prendre de décision, qu’on a pas à les assumer. Madame Toutlemonde elle, elle sait ce qu’il faut faire, comment le faire, et le fera comme madame Blancheville, en javelisant les processus et les moeurs.

Je l’ai déjà dit et je le répète: la majorité des gens qui font de la politique y vont pour les bonnes raisons, par désir d’aider leur concitoyens. Notre système politique permet qu’un élu le demeure pendant des siècles et c’est là que le danger s’installe: on devient confortable, on prend ses aises, on recule les barrières. Devrions-nous avoir un système qui limite à deux mandats la possibilité de siéger? Devrait-on avoir un système qui fait en sorte que le financement des partis doit être étatique et équitable? J’en viens à penser que oui.

On a les politiciens qu’on mérite. Et ce n’est ni le désolant spectacle qu’on voit depuis des semaines, tant à Québec qu’à Ottawa, ni ce qu’on lit dans les journaux qui vont donner envie à des leaders d’aujourd’hui de plonger dans l’arène. J’ai tellement hâte de voter pour Madame Toutlemonde!

Tannée. En O.S.T.I.E.

Je twitte, tu fessebouques, il youtube, nous disons n’importe quoi…

 

Je ne connais rien en technologie. Rien de rien. J’ai la chance d’avoir un Mammouth expert en cette matière, alors je me tais. Mais en ce début de nouvelle année,  j’ai envie de partager quelques réflexions.

Tout le « débat » qui fait rage entre les journalistes et les blogueurs me laisse plutôt froide. Journalisme citoyen? Réseaux sociaux? N’importe quoi 2.0? Dans la vraie vie de madame Toulemonde (pas Odette,  mais plutôt celle des nouvelles), ce sont là des débats aussi oiseux et inutiles que le sexe des anges. Pourtant, il y a un réel danger de dérapage.

Ce weekend, les rumeurs niées, démenties, confirmées, sur le décès présumé de la chanteuse Lhasa de Sela a mis en lumière le potentiel de dangerosité des zinternets, comme dit Mammouth. Au-delà de questions aussi fondamentales que celle du droit à l’information, mais aussi du droit au respect de la vie privée, concepts qui peuvent s’affronter dans ce genre de circonstance, c’est  le procès d’intention des uns et des autres qui m’a fascinée et apeurée.

C’était tout à fait dans la lignée des articles parus dans la Presse ce weekend. Comme si le fait d’écrire, de twitter, de fessebouquer, de bloguer, permettait tout, sans contraintes, sans limites, sans décence. Ouais, c’est ça je crois qui me heurte: l’indécence et le manque de savoir-vivre qu’on retrouve de plus en plus sur la toile. L’immunité totale du derrière l’écran.

La démocratisation des outils d’information, ça peut être aussi violent et imprévisible qu’un gun « loadé » entre les mains d’un enfant.

Je ne suis pas en train de dire qu’il faut retourner à un contrôle stricte de l’information. Je suis une junkie des réseaux de nouvelles en continue et je crois que l’information permet de faire des choix éclairés. Pour moi, les chasse-gardées des uns et des autres sont un faux-débat. Ce qui l’est moins, par contre, c’est l’impact de la nature humaine sur l’information et sur ce qui circule publiquement. Des carrières, des réputations sont en jeux et on s’étonne de l’absence de leaders forts et crédibles… D’un simple twitt, sur la base de  « on-dit », on peut créer une tornade qui ne pourra s’arrêter d’elle-même. Ce n’est pas différent du mémérage du parvis d’église, au fond. Mais la vitesse avec laquelle la moindre information circule, est reprise et dissiminée partout fait que ce qui pouvait se rattraper autrefois ne peut plus l’être maintenant. Peu importe que Joe Bloe ou Pat Lagacé ou Yves Boisvert signent un article, si les faits sont inexacts, le dommage est le même. Parce que le twitt de Joe Bloe sera peut-être repris par quelqu’un qui le refilera à quelqu’un qui le refilera à Pat Lagacé.

Je nous souhaite juste qu’en 2010, nous puissions faire un débat serein là-dessus. Pas sur le contenant, sur le contenu.

Je nous souhaite que 2010 soit une année où nous réfléchirons, individuellement et collectivement à notre rapport aux autres et à notre comportement sur les zinternets. 

Et je vous souhaite, amis lecteurs, que 2010 soit une bonne année: qu’elle vous permette d’aller au bout de vos rêves!

En vrac… réflexions d’une fille fatiguée

Vous me connaissez, je ne parle jamais politique. Ou si peu. Mais là, vous me permettrez un billet sur le sujet. Ou plutôt, sur l’envers de la médaille.
On s’indigne de l’augmentation de la masse salariale du personnel politique. On s’étouffe d’indignation. On crie au scandale.
Vous ai-je déjà dit que faire de la politique, c’est comme entrer en religion? Qu’il faut faire voeu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance? Vous pensez que j’exagère?
Connaissez-vous beaucoup d’emplois ou vous savez à quelle heure vous commencer le matin, mais ignorez si vous aurez toujours un emploi le soir? Et ça, tous les jours, récession ou pas? Connaissez-vous beaucoup d’emplois ou les heures supplémentaires ne sont pas rémunérées, et ou vous vous étouffer de rire (parce que l’indignation, c’est interdit) en lisant sur votre talon de chèque de paye que vous avez supposément travailler 37.5 heures? Ou vos moindres gestes sont scrutés? Ou vous faites plus que votre part en bénévolat les weekends, les soirs de semaine?
Bien sûr, personne ne versera de larmes sur le sort du personnel politique. On choisit cette vie, en toute connaissance de cause. C’est un métier ou vos bons coups sont infiniment privés – ou sont crédités au ministre, mais ou vos erreurs, mêmes minimes, sont publiques.
Est-ce à dire qu’il n’y a pas d’abus? Non. Abus il y a. Quelque soit la couleur du parti au pouvoir. Mais personne ne va en politique, active ou dans les coulisses, pour s’en mettre plein les poches. Parce que la déception est vive. Les heures sont longues, la reconnaissance inexistante et la paye somme toute ordinaire. Alors lâchez-moi l’indignation!

**********

C’était mon anniversaire il y a quelques jours. Un chiffre platte, une journée grise. Avant Internet, avant Fessedebouque, on prenait le téléphone pour faire nos voeux et dire à une personne qu’elle nous était chère. Plus maintenant. J’ai eu plein de voeux sur FB, quelques courriels à la maison et au bureau, et 2 téléphones. Et des tonnes de bizoux de Mammouth et merveilleuse merveille! J’étais contente, bien sûr, mais songeuse: c’est moins long écrire une ligne ou deux, il est vrai, et je me suis moi-même coupable de l’avoir fait. Mais honnêtement, entendre la voix d’une amie, ça fait plaisir et ça permet de partager les nouvelles. C’est bien beau, la techno, mais est-ce en train de tuer la communication, la vraie, celle du coeur?

*********

Hier et aujourd’hui, j’étais à Zottawa. À l’hôtel, pas de cable, pas d’internet. Donc, pas de nouvelles. Sur la route, avec mes collègues, discussions animées, pas de radio. Je n’ai vu que ce soir le nouveau drame familial qui a secoué Laval. Que se passe-t-il? Et honnêtement, j’ai envie de fermer la télé plus souvent, de ne plus lire les journaux, de ne plus écouter la radio. Jusqu’à 19h45, j’étais de bonne humeur. Là, je me sens écrasée par le poids de toute cette tristesse, toute cette folie. Encore une fois, il faudra expliquer l’inexplicable.

********

Pis les soeurs se mettent sur pose. Pause. Peau ze. Une p’tite tristesse supplémentaire. Vivement que l’été revienne, hein!

Veaux, vache, cochon?

Sur le fond, le dossier est important. Peu importe le jugement, y’aura des gagnants et des perdants qui n’ont strictrement rien à voir avec la vie des gens riches et célèbres. D’un côté les droits individuels versus les responsabilités individuelles. De l’autre, la responsabilité de l’état de protéger les plus faibles. Mais peut-on considérer que toutes les femmes qui décident de partager leur vie hors lien du mariage sont de faibles créatures, trop nounounes pour s’occuper de leurs affaires? Jusqu’ou l’état doit-il légiférer? Je ne porte pas de jugements, mais je me questionne. Je ne sais même pas si c’est une question d’égalité des droits, mais je me souviens des discussions épiques lors de la loi sur le partage du patrimoine familiale. À l’époque, et on semble l’oublier, l’état voulait surtout protéger une génération de femmes qui n’avaient pas eu d’autres choix que de se marier, de demeurer à la maison et d’élever les enfants. Depuis, les femmes ont d’autres choix, qu’elles assument. Ou pas. Mais il me semble que le contexte est fort différent et qu’à quelque part, on compare des pommes et des oranges.

Sur la forme, c’est complètement ridicule. Les sommes en jeu, les détails dignes d’un feuilleton télévisé ou d’un p’tit magazine à potins, le côté exhibitionniste, le côté voyeur, les murmures… On ne peut pas avoir pitié de Lola, et de la voir poser en victime, alors que les gens « ordinaires » ont de plus en plus de misère à joindre les deux bouts, a quelque chose proche de l’indécence. En même temps, j’imagine sans peine qu’envisager une carrière chez Tim Hortons, après une vie de jet-set, ça doit être déprimant.

Mais là ou je hurle, c’est quand j’entends l’avocate, au demeurant fort efficace semble-t-il, parler de vache ayant pondu des veaux… Ça fait donc du géniteur un cochon?

La beauté de toute cette histoire, c’est qu’elle aura supplanté le psychodrame annuel du Bye Bye.

Déception, orgueil et préjugés

Dure semaine, pleine de constats heureux et douloureux. La perte de quelques illusions, un gros chagrin et la confirmation que le savoir-être est diablement plus important que le savoir ou le savoir-faire.

Ce matin, Wiki me manque. Le difficile, dans l’absence, c’est de détricoter les habitudes. Je n’ai jamais été chien, j’ai toujours mieux aimé les chats, comme Foglia. Mais cette douce idiote avait fini par me gagner, par sa bonté, son regard si confiant, son côté si doux avec les enfants. Par habitude, hier matin, j’ai tendu ma croûte de pain, pour me rendre compte de l’inutilité de mon geste. Hier soir, en l’absence de Mammouth, c’est le son rassurant de ses griffes qui m’a rendu le silence si lourd. Bien sûr, un autre gros toutou viendra bientôt partager notre quotidien. Mais on ne remplacera pas Wiki. Comme on ne remplace pas un enfant qui meure par un autre. On garde le souvenir de l’unicité. Et c’est très bien ainsi.

Fin également de mon remplacement à la DG. Cette affectation m’a sortie de ma zone de confort, en m’amenant dans un univers tout à fait différent du mien. Au début, c’était plus qu’inconfortable, c’était douloureux. Je me suis même demandé si j’avais ce qu’il faut. Je sais que je suis une bonne gestionnaire, je sais que je peux mobiliser des équipes et j’ai quelques principes « transversaux »: le respect et la transparence, entre autres. Mais quand le seul cours à l’université qui vous a fait réellement suer est l’économie et que vous vous retrouvez à gérer une gang d’économistes bardés de doctorat, l’humilité est de mise! Et puis, petit à petit, j’ai trouvé mes marques et j’ai pris plaisir à confronter les idées à la réalité. En partant, hier, j’ai envoyé un petit mot à tous, les remerciant de l’appui apporté, des connaissances partagées et de leur ouverture. Pour moi, c’est important de remercier: seule, je ne réaliserais pas le quart de ce que je fais. Et quand je choisi mes gestionnaires délégués, c’est cette capacité, ce savoir-être qui m’allume, plus encore que les connaissances. Je n’ai pas toujours été comme ça, je l’avoue. Le savoir-être, ça s’acquière, ça se raffine, ça se peaufine. Mon plus beau remerciement, il m’est venu d’un employé, doué, brillant, piercing au sourcil et l’air d’un bum, qui m’a dit que ce sont mes explications du contexte qui l’ont aidé à performer depuis 2 mois, parce qu’il avait enfin compris comment camper ses idées. Un jeune bum qui mélange le madame et le tu…

Terminer une affectation, c’est un peu un autre type de deuil. Et lundi, plutôt que de rentrer dans mes terres, je m’en vais ailleurs, dans un tout autre secteur. Une autre zone d’inconfort, une autre période d’apprentissage… sans période de transition. Oh! well… je devrais m’en sortir, mais les soirées de magasinage seront rares!

Dur rappel à la réalité, également. Le web, ça peut contenir du meilleur… et du pire. Dans ma semaine de montagnes russes émotives, et alors que je me suis toujours donné comme règle de conduite de mesurer mes mots, parce que j’en connais la portée et que je sais à quel point je peux être dure et coupante, j’ai réagi émotivement à un texte. Ça a dégénéré. Et ça m’a atteint. Le mépris, même virtuel, ça reste du mépris. Là aussi, je ne peux que conclure que le savoir, quand ça ne s’accompagne pas de savoir-être, ça vaut ce que ça vaut.

Ça m’a atteint au point ou j’ai remis en question ce blogue. Et ma réaction viscérale, proche de la haine pour quelqu’un que je ne connais pas personnellement, m’a surprise. Je dois être naïve. Le web, après tout, n’est que le reflet de la société, avec son lot de morons et de personnes extraordinaires. C’est à moi de faire le tri. Chose certaine, j’ai appris ma leçon, et dorénavant, je m’abstiendrai de réagir. Mais ce n’est pas par peur: le bullying, même virtuel, ça demeure une attitude inadmissible et inacceptable, que je n’ai pas envie de « feeder ». Je n’ai pas pour autant envie de tendre l’autre joue….

Je sais pas pour vous autres, là…

… mais après la soirée de ce soir, la campagne électrisante jusqu’à la fin, me semble que notre petite campagne provinciale va avoir l’air ben ben drabe. J’dis ça d’même là.

Pourtant, les enjeux de la campagne au Québec auront un impact direct sur nous. Évidemment, l’élection d’un président noir, porteur d’un discours d’espoir, aura des répercussions ici aussi.

Mais admettons qu’Obama met cruellement en évidence le manque de charisme de nos leaders, tous partis confondus.

Un drame national

Non, je ne parlerai pas politique et des sondages. Pas plus que de l’hystérie de la listériose et de peur viscérale de tout ce qui n’est pas une tranche single de kraft.

L’effondrement de l’économie américaine? Nope. Le prix de l’essence? Nope. La pauvreté à Montréal? Nope.

Le drame national, ce soir, c’est d’apprendre que dorénavant, le Dollarama augmentera ses prix à 1,25$. Aux armes consommateurs!!!! Investissons les blogues et les lignes ouvertes! On se laissera pas avoir comme ça!

SPM et démocratie scolaire

Il doit y avoir près de 300 élèves à l’école primaire que fréquente merveilleuse merveille. Hier soir, c’était l’assemblée générale des parents, celle où se constitue le Conseil d’établissement. Partout, on entend que notre système d’éducation est pourri, que les écoles sont comme ci ou comme ça, ou plutôt pas assez ceci ou pas assez cela. Comme parent, mon premier pouvoir, c’est de m’impliquer dans le milieu de vie de mon enfant, non? Alors combien étions-nous vous pensez, à l’assemblée générale? 8 parents. Non, ne cherchez pas l’erreur de frappe. J’ai bien écrit 8 parents. À l’exception des 3 parents qui siègent déjà sur le C.E., et de la directrice de l’école. 8 parents qui considéraient important de prendre une heure de leur temps pour participer au processus démocratique de la vie scolaire. Bon, je soigne une égratignure à mon orgueil, je n’ai pas été élue sur le CE, mais je n’en mourrai pas.

Cependant, j’étais de fort méchante humeur ce matin quand je suis allée reconduire Merveilleuse merveille à l’école. Deux parents discutaient fort, en chialant contre le règlement anti-gougoune du code de vie de l’école. SPM oblige, je n’ai pas pu m’empêcher de passer une remarque sur le fait qu’il était de fort mauvais goût de chialer quand on ne se pointe même pas à l’assemblée générale et qu’au fond, on a les gouvernements qu’on mérite… Je ne crois pas m’être fait deux supporteurs en vue d’une prochaine campagne électorale… scolaire.

L’Idéal olympique

Heu… dites-moi, vous vous souvenez de cette citation de Pierre de Coubertin: L’important c’est de participer? C’est quoi, cette frénésie depuis ce matin parce que le Canada n’a pas ENCORE gagné de médailles olympiques? C’est quoi, cette insistance à parler de déconfiture dans le cas de Despatie? Scusez ma montée de lait contre les journalistes sportifs, mais simonac, lesquels d’entre eux seraient capables de participer aux Olympiques????? Être une jeune sportive, peu importe la discipline, pas sûre que je voudrais en plus me mettre la pression des gérants d’estrade sur le dos. So what si le Canada revient avec moins de médailles qu’escomptées?

Ah! la réputation internationale, vous dites. L’argent des commandites, vous dites. Du pain et des jeux, vous dites. Ah! De quoi je me mêle, finalement hein! N’empêche. Me semble qu’il se passe des choses drôlement plus inquiétantes dans le monde que cette absence de médailles. Mais ça, c’est moi.

*************

Promis, après, je n’en parle plus: hier, pour la fête de Merveille, nous sommes allés au resto. Après son deuxième dessert, quand je lui ai dit que sa dose de sucre maximale était atteinte, elle m’a répondu: « je sais. Et je veux pas engraisser du poids ». Évidemment, c’est mieux engraisser de la grandeur, que je me suis dis. Perso, si je mesurais 8 pieds et demi, j’aurais le poids santé idéal… *soupir*