Party de Nowel

J’ai horreur des partys de bureaux. Prendre un verre en faisant semblant de vous intéresser à vos collègues, ça ne me branche pas du tout. Bon, pour être honnête, sur le tas, y’en a toujours 2 ou 4 qui sont intéressants – mon ami gay, entre autres, avec qui je partage des fous rires et des courriels pas toujours politically correct. Mais si jamais l’envie de développer des relations personnelles extra-bureau me prenait, c’est pas dans le cadre du party de Nowel que ça se passerait. Pour tout dire, je me suis tapée 15 minutes du cocktail *passage obligé à cause du sinistre*, et j’en ai eu bien assez.

Par contre, y’a des partys virtuels qui méritent qu’on s’y attarde. Prenez exemple sur mère indigne, ou depuis hier, le délire est à son meilleur. Le lien avec Nowel? Imaginez tout ce beau monde en chemise/cravate ou tailleur/talons aiguilles, debout, tentant d’équilibrer la petite assiette de bouchées et le verre de vin, se lançant ces répliques: ce genre de party, je serais la première à faire la file pour y participer!

13 réponses sur “Party de Nowel”

  1. Mes expériences de rencontres réelles de groupes virtuels est assez riche (une bonne dizaine à mon actif) et je peux dire que ça se passe rarement comme on l’aurait cru.

    Les gens « en vrai » sont souvent assez différents que derrière leur clavier, la dynamique de groupe est altérée par les conventions sociales usuelles (genre, style, différences d’âge, liens d’amitié pré-existants…).

    Je n’ai jamais regretté aucune de ces rencontres mais à chaque fois on a des surprises.

    Ceci dit, je peux être assez rigolo avec un canapé en bouche et une coupe aux lèvres, à ce qui paraît.

    Cheers!

  2. J’ai la chance de travailler dans une très petit bureau où le party de Noël n’est pas un fardeau annuel et où nous sommes certains qu’il n’y aura pas personne qui se photocopiera les fesses… puisqu’on a pas de photocopieur!!!

    En fait, pas de farce, chaque jour c’est un plaisir pour moi de venir retrouver mes collègues, nous sommes installés dans une air ouverte et on se dit des conneries à tout heure du jour!

    Mais j’avoue que le party qui a pogné hier sur le site de MI était difficile à battre, en fait, j’étais incapable de suivre, j’ai eu beau relire les commentaires je ne sais pas comment cela a pu «déraper» de cette façon! C’était complètement fou.

    Oui, c’est vrai que l’anonymat d’un écran d’ordinateur nous rend plus volubile et nous rend plus ouvert, plus «universel». Je ne suis pas du genre à parler à n’importe qui de n’importe quoi dans la vie courante. Même mes sympathiques collègues ne connaissent pas certains aspects de ma vie personnelle et je ne veux pas non plus connaître certains aspects de leurs vies personnelles à eux. Comme dirait l’autre, il y a des «images mentales» que je ne veux pas avoir!

    J’ai eu l’occasion de rencontrer des gens avec qui le premier contact s’était fait sur internet, sur un site de fan… en fait on se voyait aux concerts de l’artiste en question donc, au départ on avait ça en commun et j’ai réalisé par la suite que c’était effectivement notre seul point en commun. Ce sont des gens que je suis contente de voir à ces occasions mais on ne prend pas un café ensemble tous les dimanches!

    J’ai l’impression que les contacts établis sur les différents blogues que je survole (en silence ou non) pourraient être plus intéressant puisque les sujets abordés sont plus nombreux, parfois plus personnels mais… j’ai une petite gêne. Je dois dire d’ailleurs que j’avais pensé aller faire un tour à la réunion du mois de novembre, mais je venais tout juste de découvrir ton blogue et celui de MI et j’avais l’impression de ne pas faire partie des «initiées».

    Je pense que le commentaire de PA à ce sujet doit être juste, on doit parfois avoir des surprises, bonnes et moins bonnes. En tous cas, au lancement du livre de MI, j’aurais les yeux grands ouverts sur la foule sur place…

    D’ici là, continuons le party en ligne…

  3. @Quarantenaire: si vous saviez! Avant d’être mouman, en couple, fidèle et zheureuse, j’en ai transformé, du virtuel en réel… et je partage votre point de vue: certains Goldorak auraient intérêt à demeurer derrière l’écran. Ceci étant, y’a quand même des gens bien partout, surtout chez l’Indigne!
    @Mariée obligée: heureuse de vous revoir sur le patio! Sur un blog comme ailleurs, parfois y’a des moments magiques: hier en était un, ou les astres devaient être alignés, comme disait Jojo Savard! Et puis, au prochain rendez-vous, pointez-vous!

  4. Ah mais oui, il y a des gens bien partout, j’en conviens… faut juste avoir des attentes réalistes sur comment le virtuel se conjugue au réel, c’est tout.

    Je crois néanmoins que les relations virtuelles sont plus faciles à faire naître et à entretenir et j’ai été plus souvent déçu que comblé pour mes rencontres réelles disons… avec un agenda intime avoué. 😳

    Mais un party de patio, je dirais pas non, sauna ou pas.

  5. Ah oui, pendant que j’y pense… Mamouth: j’ai cherché une BD de Edika aujourd’hui. Paraît qu’il y a un nouveau titre de paru en France depuis 1 mois.

  6. Passage obligé… Mes consoeurs « de bureau » menant une vie tout-à-fait différente de la mienne, on n’a finalement que peu de choses à se dire en dehors de la job. Et mes confrères étant mes subalternes, aucun d’entre eux n’est vraiment mon ami. Il y en avait bien un, il y a une couple d’année, mais il est parti (à la retraite, heureux homme). Alors finalement j’y vais un peu beaucoup par « non-choix » moi aussi. Ici par contre les partys se font avec les conjoints, ce qui amène un peu de nouvelles discussions, heureusement!

  7. Ça dépend vraiment du milieu sur lequel tu tombes. J’ai eu le plaisir d’avoir une gang de bureau avec qui ça cliquait fort il y a quelques années et on a eu des petites sauteries mémorables mais c’était l’exception jusqu’ici dans ma carrière.

    Faut toujours faire gaffe à l’après-sauterie, aussi, même si ça clique.:wink:

  8. @ 40: « Faut toujours faire gaffe à l’après-sauterie, aussi, même si ça clique. »

    Nope, il faut plutöt dire: Faut toujours faire gaffe à l’après-sauterie, SURTOUT si ça clique. Nuance.

  9. Heu… je laisse mon blog quelques heures et on essait d’en prendre le contrôle! Hého, les boys! On se calme la testostérone, là!

    Pis tant qu’à être ici, rendez-vous utiles!

    40balais: je ne correspond qu’à votre numéro 5… et encore…
    Mammouth: yup, en présence de ton avocate!

  10. C’était quoi déjà le no. 5? Sentir bon? M’en rappelle déjà plus, comme quoi tout ça n’est que frivolités.

    J’essaie pas de me matcher, là, ne vous sentez pas obligées de fitter mes critères! On niaise! On a du fun! On déconne!:evil:

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