Quand c’est votre charmante progéniture que vous le dit en riant de son petit rire crystallin, ça fesse. Si si. En route pour Québec, merveille m’a demandé quel âge j’aurai quand elle aura 10 ans. Je lui ai dit que comme j’avais 40 ans à sa naissance, j’en aurai donc 50. N’importe quelle occasion pour faire des mathématiques, hein! Hurlant de rire, elle s’est mise à me traiter de « vieille mémée »…
C’est fou ce que le temps passe vite. Hier soir, j’ai revu avec beaucoup de plaisir le show de « Fugain et le big bazar » à Artv. Ça m’a rappelé que c’est le premier vrai show que j’ai vu dans une vraie salle de spectacle, la salle François-Brassard de Jonquière. En 1975. J’avais 13 ans. J’en aurai 46 dans quelques semaines. Et pourtant, il me semble que j’ai vu ce show il n’y a pas si longtemps. Je me souvenais de chaque parole de chaque chanson, de chaque chorégraphie. C’est là que je suis tombée amoureuse avec le genre, sans parler de mon amour pour Fugain qui ne s’est jamais démenti. L’an dernier, au spectacle de la gardo, merveille et ses copines chantaient « Attention mesdames et messieurs »…33 ans plus tard. 33. C’est beaucoup d’années ça. Et en même temps, c’est un battement de cil. Je comprends que pour ma fille, avoir 50 ans, c’est être une vieille mémée. Mais dans ma tête, je suis encore cette adolescente qui attendait fébrilement le levé du rideau pour voir son idole. Dans ma tête, j’ai encore 20 ans. Parfois 25. Mais pas 46.
Ce n’est pas un refus de vieillir. Ou si ce l’est, c’est profondément inconscient. Bien sûr, mon corps me rappelle chaque matin que mes articulations sont moins souples, que le manque de sommeil est plus difficile à rattraper, que ces cheveux blancs, ici et là, ne sont pas dûs uniquement aux angoisses existantielles. Mais dans ma tête, me semble que je ne suis pas si vieille que ça. Pourtant, quand j’avais 15 ans, les quinquagénaires étaient des vieilles mémées. Et elles l’étaient probablement plus que ma gang qui passera le cap du big « 50 » d’ici les 5 prochaines années. Susan Sarandon aura beaucoup fait pour la cause des vieilles mémées!
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De mon aller-retour à Québec, je retiens que j’avais oublié à quel point les entrées et sorties d’autoroute sont mal foutues dans cette ville. Une chance que la musique de Voulzy, que merveille aime autant que moi, jouait assez fort pour rendre mes sacres inaudibles…
Alors on se verra peut-être à la Place des Arts dimanche le 2 mars?
MJ, je sais, on est entré à Québec vers 20h30… j’aimerais bien te faire un print screen de mon écran de GPS, c’est un plat de spaghetti vu du ciel… et j’admire surtout une chose, c’est que t’es arrivé à ne pas parler du comportement insolent de ceux qui l’emprutent… la fêlée a vu la différence aujourd’hui, l’ai amené avant, de la 40 à la 30 à la 10 à la 20… simplement. On a vu le Madrid, on a pas réussi à pas penser au rendez-vous manqué! Au plaisir!
@Bibco: j’aimerais bien… mais nope. Peux pas. Tu l’embrasseras pour nous deux!
@ Alcolo:J’y ai pensé aussi, au Madrid…:-) Ce n’est que partie remise, promis! Quand aux conducteurs, ils sont partout pareils: la difficulté de Québec, c’est qu’on a conçu le réseau routier comme s’il n’y avait que 3 personnes…
MJ: Toi je crois bien que je vais t’amener en ballade touristique commentée… ils sont pas tous pareils… *d’exprimer un ivrogne roulé en boule, dans un coin du salon, le portable en tente sur sa tête, se passant la souris sur la joue comme s’il s’agissait d’un rasoir, un bâton de mémoire flash de 2 gig dans chaque oreille* On est si bien quand on pense mieux et plus vite.
Ne vous plaignez pas, vous ne vivez pas à Québec. Et vous ne vivez pas à Québec l’année du f***** 400e. Depuis un an qu’ils refont tout ce qu’il y a de route pour qu’on ait l’air beau cet été. Je ne sors même plus de chez nous tellement c’est insupportable. Je vous rassure tout de suite, j’ose à peine conduire à Montréal. Les sens uniques et moi on ne se comprends pas. Bref, rien ne vaut mon îlot avec une seule route qui fait le tour et un ligne dans le milieu! 🙂
On devrait revenir aux chevaux, ce serait ben plusse le fun!
Marsouine, si ça peut te consoler, j’ai appris à conduire dans une ville où l’heure de pointe se résumait à 2 « chars » un en arrière de l’autre sur la même lumière… Et j’ai appris à conduire manuel à Québec, dans la côte Gilmour. Et j’ai appris à payer des contraventions à Montréal, où non seulement tu peux jamais tourner à gauche, mais qu’en plus, il y a des heures de bord de rue pour le stationnement! Mon premier mois, j’ai battu un record: 450$ de contravention pour stationnement…
Ben d’accord avec toi pour le cheval!
En plus, un cheval là, mal pris dans le parc en panne en pleine tempête, tu peux le manger! Pis de nos jours, y doit ben y avoir des couches pour les chevaux. Juste des avantages.