Vous le savez, je ne parle jamais de politique. Ou si peu. Mais ne pas commenter, ce serait difficile.
On peut ne pas l’aimer, on peut penser que la greffe avec le PLQ a été longue et pénible à prendre. On peut penser que ce chef, mal conseillé, imbu de lui-même, était sur le point d’être éjecté de ce parti, qui déteste perdre. On peut penser que les votes de confiance au chef sont toujours moins pénibles au PLQ qu’au PQ, par exemple. On peut y voir bien des choses. Personnellement, je me garderai une petite gêne quant à l’analyse de ce résultat spectaculaire.
Deux constats, cependant: Jean Charest n’est jamais aussi bon que quand il sent la soupe bouillante. Et il y a quelques mois, elle l’était. Personne n’aurait misé un vieux 2$ sur ses chances de remonter la pente. Il y a bien sûr le retour des vieux pros que sont John Parisella et Michel Bissonnette. Mais il y a sûrement également la volonté de Charest lui-même d’écouter et d’être vraiment humble cette fois. Question d’instinct de survie, il est difficile à battre.
Et deuxième constat: si le pourcentage du vote exprimé est de 97,4 et le résultat du vote en faveur du chef est de 97,2%, moi je voudrais bien que LE dissident ou LA dissidente lève sa main! 🙂
Sur ce, je retourne à mes terres enneigées. Je hais l’hiver. Profondément.
As-tu écrit un billet toi? 😉
@ Alcolo: non, c’est ton imagination qui te joue des tours! 🙂
Ben oui hein? S’agit de dire qu’on arrête tout pour avoir le goût de recommencer sans avoir l’air d’y toucher.
Faudrait essayer avec autre chose, tiens…
The blog is the new cigarette!