Veux-tu me marier?

C’est alors que j’étais tranquillement assise sur mon canapé que la demande est arrivée. Je sirotais mon apéro et je me suis étouffée. « Je ne peux pas attendre ton retour de vacances dans 6 semaines » qu’elle m’ a dit. Je dis bien « elle » et j’en suis restée bouche bée. Un véritable exploit qu’elle a réussi pour ceux qui me connaissent. Me faire taire.

Ces quelques mots ont lentement commencé à faire leur effet. Les frissons, l’étau sur le coeur, un sentiment mêlé de fierté et d’angoisse. J’ai soudain réalisé que mon amie était de celle qui parle un français impeccable et j’ai compris ce qu’elle attendait de moi, non pas l’épouser mais bel et bien la marier.

Quelle marque de confiance et quel défi!

La chair de poule a envahi mon corps, l’amitié a empli mon coeur et c’est avec humilité que j’ai dit « oui ».

Je sais que tu lis ce blog alors je te donne rendez-vous au printemps prochain où devant tes parents et amis que pour la plupart je ne connais pas, je serai fière de composer un hymne à l’amour comme une sorte de pied de nez à ma vie.

C’est avec nos actions que l’on construit notre bonheur. Merci par ta foi en l’amour de me permettre d’agir pour un instant que je sais déjà heureux. Je panique, il ne faut pas que je pleure de joie car on n’a jamais vu un curé en train de pleurer!

Quel intense moment d’amitié…

Le chauffage… de froid!

« Mets le chauffage… de froid », m’a dit mon petit homme de 4 ans alors que nous étions dans l’auto. Morte de rire que j’étais, normal c’est mon fils. C’est qu’il fait chaud mesdames et messieurs, on entend cela partout. Et on se plaint au bureau, dans la rue, de cette chaleur et du facteur humidex. Mais souffrons-nous d’alzheimer pour oublier que dans quelques mois, que dis-je dans quelques semaines, on va se plaindre qu’il fait froid avant qu’il fasse « frette ».

Personnellement, je ne comprends pas les épiceries où il nous faut un chandail tellement la climatisation est au boutte, le bureau où moins il y a d’employés, plus il faut que je mette mon gilet de laine et les centres d’achat où faire du magazinage est devenu un parcours du combattant où on avance plus vite pour lutter contre le frais.

S.v.p., pourriez-vous comprendre que j’aime la chaleur, la caresse du soleil sur ma peau crémée, le pastis sous le parasol de mon patio à l’heure de l’apéro et que j’aime cela étouffer un peu avant de recommencer à faire de la buée avec ma bouche ?

Plongeons dans une piscine pour nous rafraîchir, jouons avec le robinet d’eau pour nous arroser et osons le bob pour nous protéger du soleil. La seule certitude qu’on a après tout c’est que cela ne durera pas!

The Show!

C’est ce qu’on peut lire dans le journal de Québec ce matin à propos du spectacle « Retour au centre de la terre » hier soir sur les Plaines d’Abraham. Et bien j’y étais…. et je n’ai qu’un mot pour le décrire : déplorable!

 En bonne mère de famille, je suis arrivée 1 heure avant le grand spectacle annoncé, histoire de me faire une place ni trop près ni trop loin. J’ai discuté avec mes wézins d’un soir sur la scène, les écrans géants, l’orchestre symphonique et de la formidable aventure qui nous attendait. Les gens de Québec, les touristes du jour, les jeunes, les vieux, les baby-boomers… tout le monde y était. La narrateur a commencé son conte, les images ont défilé, belles et immenses… et nos amis de Yes ont voulu chanter. Je dis bien voulu car ils avaient l’air de s’éclater mais le son, lui, a oublié de s’amener. Inaudible, incompréhensible. Heureusement qu’on a pu voir les choeurs sur l’écran géant car sinon on ne se serait même pas douter qu’ils étaient venus. Ah oui, la pyrotechnie! Grandiose qu’ils avaient dit et bien les trois pétards qui se sont battus en duel n’ont rien à envier au feu d’artifice de la St-Jean sur la plage de Grande-Rivière en Gaspésie. En plus, mes wézins et moi on a dû évacuer le lieu si amoureusement trouvé d’où l’on essayait de capter quelque chose car un des pétards au lieu de s’envoler dans la nuit étoilée nous a littéralement enfumés et nous sommes tous partis suffoqués ailleurs!

C’est drôle mais dans le journal, on ne parle pas des sifflets des spectacteurs… Mais où ai-je la tête? Ils ont dû prendre cela pour des sifflets de joie!

Mieux valait être à la Place d’Youville vers 16 h où Konono nous a ravis, eux qui ont appris à jouer sur des enjoliveurs, comme quoi même moi, je peux préférer les chars. Même l’orage ne nous a pas délogés et c’est trempés, mais heureux, que nous avons dansé au son de la musique congolaise.

P.S. Joyeux anniversaire maman! Même si je suis loin, tu ne me quittes pas un instant.

Je m’présente…

C’est jour de fête pour les français… et oui personne n’est parfait! Je suis l’amie de mon amie et fière de l’être. 10 ans déjà qu’on se connaît et que le Québec m’a tendu les bras.

Devenue canadienne après avoir porté allégeance à son altesse royale Elizabeth, comme quoi il y a des incongruités dans toutes les cérémonies, j’ai installé mes pénates à Québec, l’autre capitale nationale, et j’en suis une fervente admiratrice. Tenez en ce moment c’est le festival d’été et on y croise toute sorte de monde. De la mamie qui arrive avec sa chaise pliante une heure avant le spectacle pour être bien placée, à la jeune fille, 20 ans, mince, belle, nombril à l’air, qui croit que le monde lui appartient et qui va danser devant la scène et donc devant mamie qui ne voit plus rien, aux jeunes familles installées sur une couverture avec bébé au sein et la grande soeur de 3 ans qui applaudit à tout rompre… Le spectacle est autant dans la foule que sur la scène et j’adore cela. Mes coups de coeur : CÉU, belle brésilienne à la voix d’or et Amadou et Marianne, 2 maliens aveugles qui chantent leur pays et la paix dans le monde. Pour leur montrer qu’il aimait leur musique, le public dansait mais surtout hurlait afin que les chanteurs entendent ce qu’ils ne pouvaient pas voir. Quelle ambiance mes aieux! C’était grandiose.

C’est donc d’ici et d’ailleurs que je vous entretiendrai car mon dada à moi, vous vous en apercevrez, c’est la différence entre les cultures…

à bientôt donc et comme le disait si bien ma grande amie, je m’envole pour le vieux continent retrouver mes racines profiter de la chaleur de l’eau de la Côte d’Azur en sirotant un pastis sous les palmiers pendant que Mamie et Papy jetteront un oeil attendrissant sur mes 2 charmants bambins.

Je vous raconterai c’est promis…