Petite brève

Blogueurs, blogueuses *André Boisclair, sors de ce corps!*, j’ai besoin de vous. Pour un gros câlin virtuel à ma co-blogueuse Isa, qui s’est sorti haut la main de son opération! Non, ses enfants n’auront pas à se rappeler son accent, puisqu’elle sera là pour les câliner ou les enguirlander avec son « putain d’accent! »…

Publié dans tranches de vie | 7 commentaires

La maternitude

La maternitude, c’est la conjonction de la maternité et de l’inquiétude. Les deux étant, dans mon cas, indissociables.

Dès la conception de cette nouvelle vie, l’angoisse monte: aurais-je une grossesse parfaite? Mon enfant sera-t-il en santé? J’ai bu un verre de vin avant de savoir que j’étais enceinte, quels sont les risques qu’il/elle *André Boisclair, sors de ce corps!* soit atteint du syndrôme d’alcoolisme foetal? Pire, j’ai fumé pendant ma grossesse: ai-je conçu un futur asthmatique, voire un cancéreux en puissance? Quelle horreur: on m’a prescrit, ne sachant pas que j’étais enceinte, des anti-inflammatoires. En les avalant, ai-je modifié le code génétique de l’enfant à naître? Bref, pendant 9 mois, questions après questions, et en particulier pour l’hypocondriaque que je suis, c’est l’enfer. Mais ce n’est rien comparé à après.

Une fois née, ma merveilleuse merveille a été au centre de ma vie. Nommez-moi une mère qui ne vit pas dans l’angoisse de la mort subite du nourrisson? Montrez-moi une mère allaitante qui ne s’imagine pas manquer de lait? Bon, j’avoue. J’étais peut-être un peu excessive dans l’angoisse… m’enfin, on me dit qu’au deuxième, on ne s’inquiète que si « ça » saigne… Grandit-elle assez? Prend-elle assez de poids? Nous voilà à comparer les courbes de croissance avec toutes les nouvelles mamans du quartier, espérant secrètement avoir la « performante » de la semaine… Au premier rhume, on se voit déjà arpentant les couloirs de Ste-Justine. Z’auriez dû me voir brailler toutes les larmes de mon corps quand on a prescrit des pompes à ma merveille… jusqu’à ce que le bon docteur C. me dise de « crisser ça » aux poubelles!

On pense avoir survécu au pire après la première année. Erreur! Y’a l’entrée en garderie. Non, je ne vous raconterai pas. On en rit, après. Mais pas pendant. Pas du tout, même. Aucun humour là-dessus.

Vient le terrible two. Où on réalise que l’enfant qu’on a aimé au premier coup d’oeil d’un amour inconditionnel est un monstre. Oui, un monstre. Et c’est là que le premier vrai conflit nait entre les parents. Punir? Mettre en retrait? Ignorer? Céder? Pour moi, cette période a été très difficile. J’aime ma fille plus que tout. Je ne veux pas la traumatiser, l’insécuriser, en faire une enfant apeurée par l’autorité. Je ne veux surtout pas qu’elle ne m’aime pas. Mais, en toute honnêteté, je dois admettre que ma merveilleuse merveille a un caractère de cochon. Et que j’ai longtemps plié. Sans mammouth, je l’admets, j’aurais fait de ma merveilleuse merveille un enfant-roi détestable. C’est mammouth, qui au prix de nombreuses discussions et de larmes de ma part, a fini par me faire comprendre que c’était pour le bien de notre fille qu’il fallait tenir les cordeaux serrés.

Les années passent, les inquiétudes changent de nature. L’école, qui se profile à l’horizon, sera source de questionnement. Et les nouveaux amis. Et l’adolescence qui sera là, plus vite que je ne le souhaite. Et la conviction que malgré toute ma bonne volonté et mon amour, je ne pourrai la protéger de tout. Elle prendra sa première brosse et sera malade dans une ruelle, elle aura un premier vrai chagrin d’amour, une première job plate d’étudiante. Elle vivra sa vie. L’aurai-je équipé comme il faut?

Un long préambule pour vous dire que j’aime Boris Cyrulnik, et que j’ai particulièrement apprécié sa dernière entrevue dans l’Actualité. Le bonheur, ça s’apprend. Et ça s’apprend dans la confrontation avec le malheur. Essayer de « coussinner » ses enfants, c’est leur rendre un bien mauvais service. Le p’tit hamster dans mon cerveau en a pour quelques jours à pédaler…:-)

Publié dans tranches de vie | 15 commentaires

Une amie dans la tourmente

Je ne serai pas objective. Le propre de l’amitié est d’être subjective, parce qu’on aime.

Johanne est mon amie. Depuis longtemps. Nous avons étudié ensemble, nous avons travaillé ensemble. Avons-nous toujours partagé le même point de vue? Non. Mais nous avons toujours eu un immense respect l’une pour l’autre, tant professionnel que personnel.

C’est Johanne qui m’a littéralement « ramassée » à la petite cuillère le soir où j’ai appris que mon père était mourant. Elle était au baptême de ma merveilleuse merveille. Nos obligations professionnelles et personnelles font que nos contacts sont moins fréquents, mais nous reprenons toujours là où nous avons laissé. Peu importe. Je le répète, Johanne est mon amie. Peut-être celle qui sait le mieux comprendre mon parcours professionnel et ce que représentait mon métier. Et celle avec qui je peux vraiment dévoiler le fond de ma pensée, parce qu’elle ne juge pas, elle comprend.

Dans toute la foulée de l’après-Gomery, je me demande si on ne pousse pas un peu trop loin la chasse aux sorcières. Oui, il faut dénoncer les abus. Jamais je ne cautionnerai ce que certains ont fait. Avant d’être ce que je suis, je suis également une contribuable qui a horreur de voir qu’on gaspille son argent. Mais pourquoi met-on les titulaires de charge publique sur un piédestal fragile? Ils en font quoi, de mon fric, chez Bell Tralala? Le PDG n’a pas de dépenses « questionnables »? C’est pourtant mon fric itou qu’on dépense. Vous me direz que la comparaison est boîteuse? Je vous ai averti dès le départ: je ne suis pas objective!

Tous les partis, TOUS sans exception, font du financement parallèle. TOUS. Et parfois oui, sur les heures de travail des attachés politiques. On ne peut pas nécessairement contrôler tout ce qui se dit et tout ce qui se fait dans les bureaux. Une conversation en amenant une autre: « en passant, mon patron a un coquetail de financement. Avez-vous votre billet? » Et des petites caisses « occultes », ça existe partout. PARTOUT. Certains partis « exigent » une redevance sur le salaire du personnel politique. 1% ou 10% doit aller dans la caisse électorale du ministre/député/parti. D’autres demandent du temps, le weekend et le soir, pour du bénévolat. Là aussi, c’est monnaie courante. Utilise-t-on le matériel gouvernemental pour le faire? Parfois. Mais si j’appelle à la maison, pour avertir mammouth que je travaille tard, ou lui dire que je m’ennuie, j’utilise également du matériel gouvernemental à des fins personnelles. So what? Un téléphone est-il gouvernemental quand il est au sein d’un ministère, et « personnel » s’il est dans le bureau d’un député? Pourtant, les frais de bureau d’un député sont également payés par vos taxes et les miennes, bonnes gens!

Alors pourquoi faire la vierge effarouchée pour des motifs qui n’apparaissent pas très clairs? Pourquoi avoir attendu 2 ans avant de dénoncer? La peur??? Désolée, mais je n’achète pas. Vous en avez vu des « goons » en politique, vous autres? Pour moi, ça sent la vengeance. La petite vengeance mesquine. Rien d’autre.

Johanne est pour moi un modèle d’intégrité. Qu’on essait aujourd’hui de salir son nom me lève le coeur. Je pense à elle, mais je sais qu’elle doit penser à sa famille. Je veux qu’elle sache que mammouth et moi sommes là pour elle. Inconditionnellement. Que quiconque s’attaque à Johanne s’attaque à MA famille. Et que la tigresse en moi n’est jamais complètement assoupie.

Publié dans tranches de vie | 7 commentaires

Du soleil en novembre, servi sur un grand plat

Nous avons passé, avec la tribu, un très agréable après-midi avec des amis. Quelle belle et bonne table! Des accents chantants, un couscous à se tirer par terre, de la vraie cuisine ensoleillée. Une belle bédaine sur le point de donner naissance à une nouvelle vie, qui sera à n’en pas douter aussi gentille et belle que ses parents. Avec en plus une doc en devenir et un français qui sacre sans accent, je vous le demande, que peut-on exiger de plus de la vie? Rien, absolument rien. Et je me considère chanceuse, très chanceuse, de pouvoir partager quelques instants de la vie de ces gens qui ont choisi de venir vivre ici et d’enrichir notre collectivité. Chanceuse aussi de pouvoir « exposer » ma merveilleuse merveille à toute cette diversité. De faire en sorte que pour elle, la couleur de la peau, l’accent ou la religion ne soit pas une source de crainte, mais plutôt quelque chose qu’on remarque, mais qui ne sort pas de l’ordinaire.

Dans tout le débat sur l’accommodement raisonnable, je ne retiens qu’une chose: le danger de dérapage, de plus en plus présent, d’un côté comme de l’autre. Et je suis encore une fois déçue, mais pas surprise, qu’on tente politiquement de récupérer un vieux fond de xénophobie à des fins partisanes.

Merci, les amis. Vous avez, sans le savoir, remis du soleil dans ma vie! Parce qu’au fond, la vie, c’est tout simple: des amis, des enfants, un mammouth aimant, de la bonne bouffe et du bon vin, des conversations agréables et la certitude, tout au fond, qu’on reçoit toujours plus que ce qu’on donne. Avec quand même une petite angoisse que tout ça s’arrête, brusquement. D’ou l’importance, pour moi, d’être reconnaissante et de dire merci.

Publié dans tranches de vie | Un commentaire

Un gros chagrin

Parfois, sans trop savoir pourquoi, je ressens comme un gros chagrin. Pourtant, je ne suis pas triste: j’ai une vie que j’aime, des gens que j’aime, et je suis reconnaissante à la vie de me gâter autant. J’ai peut-être du chagrin pour les autres. Mais à chaque fois, je trouve sur ma route quelqu’un ou quelque chose pour me consoler de mon gros chagrin.

Merci cette fois à Dominic Arpin, qui avait sur son site cette référence à un petit bijou d’animation:

Les larmes silencieuses que j’ai versées ont lavé tout mon gros chagrin…

Publié dans Coups de coeurs | 2 commentaires

La vie de banlieue

Par où commencer? Ah! oui, puisque vous le demandez… la soirée de jeudi dernier…

Je pourrais vous pondre un long papier sur ma déception de voir que TRÈS PEU de gens se sont présentés à ce premier rendez-vous, alors qu’entre ici et chez Martine, au moins une vingtaine de personnes avaient manifesté un intérêt. Mais vous savez quoi? J’ai passé l’âge d’être déçue. Et honnêtement, très honnêtement, j’ai eu beaucoup trop de plaisir pour me plaindre de quoi que ce soit. Et bibitte a fait un très joli résumé de la soirée juste ici. Que je partage entièrement, quoique mon degré d’intimité avec la quintessence des banlieusardises n’en soit pas au même point… Et j’assume: si ce n’était de sa maison Rona, on la jalouserait, la belle Julie… 🙂

Ceci étant dit, j’en tire quelques leçons:

– Pour le prochain, car prochain il y aura, un endroit plus « calme » s’impose, question que la discussion soit agréable et conviviale.

– On ne fera aucune réservation, et tant pis si on manque de places!

– Peut-être que contrairement aux « mourialeux/ses », les banlieusard(e)s se couchent tôt, ou finissent de souper tard, ou…. bref, on ajustera l’heure en conséquence

– Et je suis définitivement passé à une autre étape de ma vie: je l’avoues, je suis vieille. Sinon, comment expliquer qu’après 3 misérables verres de vin, et un dodo à 22h30, j’ai filé « lendemain de brosse » vendredi toute la journée?

Enfin, bref, voyons la chose comme une répétion avant la générale.

Et quoi d’autre, dans ma banlieue? Rien. De la pluie. De la flotte. Du temps frette et moche qui finit par jouer sur le moral. Mais au moins, les microbes se tiennent loin…

 

Publié dans tranches de vie | Un commentaire

De tradition et autres rites

Pour moi, l’année est jalonnée de rites et de traditions, certains me provenant de ma mère, certains que nous nous sommes crées nous-mêmes. Et qui, à mes yeux, sont importants parce que sécurisants: dans un monde en perpétuel changement, ils sont un ancrage pour moi et ma famille.

Un jour de l’An sans dinde? Impossible! Pâques sans le gâteau en forme de lapin? Impensable! La St-Valentin sans p’tits coeurs? Nah! Pas chez-moi!

Des traditions, et des liens. Des amis qui se greffent à la famille, qui en deviennent des membres choisis et aimés. Je pense à Isa et à ses loupiots, qui sont en quelque sorte les cousins que ma merveilleuse n’a pas. Je pense à Marc, qui est devenu un « tonton » de plus. Je pense à « monton Luc », fidèle ami depuis plus de 24 ans, qui a accueilli mammouth et ma merveilleuse merveille comme sa propre famille. Je pense également à Anne, Louis et bébé Maude, qu’on aimerait voir plus souvent. Sans eux, les fêtes et autres occasions spéciales n’auraient pas la même couleur et la même saveur. J’aime en particulier la période des fêtes, le feu de foyer, la grande tablée, les joues rougies par le froid dehors et le chien fou qui court après les mitaines. L’apéro qu’on prend à 2h00 de l’après-midi *après tout, il est toujours 4h00 kek part dans le monde, disait un vieil haissable de ma connaissance!*.

J’aime le Père Noel. Ou plutôt, j’aime que ma fille aime le Père Noel, même si elle en a une peur bleue et que jusqu’à maintenant, elle a refusé de s’asseoir sur ses genoux. J’aime qu’elle lui écrive une lettre pour lui faire part de ses désirs; j’aime voir briller ses yeux quand la lettre du Père Noel arrive. J’aime la voir remonter du bureau de sa grand-mère, ou mammouth établit ses quartiers à chacune de nos visites en sol Saguenéen, pour nous parler de la progression du Père Noel la journée du 24. (En passant, si vous avez des enfants, je vous suggère de visiter le site de NORAD le 24 décembre. Une pure merveille pour les grands et les petits!)

J’aime la voir préparer l’assiette du sympatique monsieur, le 24 au soir. Et plus elle vieillit, plus l’assiette se raffine: en plus du traditionnel biscuit et du verre de lait, il a eu droit, l’an passé, à des noix, un bout de camembert, quelques crudités à partager avec les rennes, et un petit four. Manquait que le verre de rouge, finalement!

J’aime la voir, au matin du 25, regarder, toute surprise, l’assiette vide et les traces d’eau sur le plancher près du foyer *ce qu’une grand-mère ne ferait pas pour ses petits enfants, hein! Y compris mettre elle-même de la neige fondue sur ses beaux planchers de bois!* Et j’aime son air ébahi, puis complètement excité, quand elle voit enfin le sapin, ou plutôt l’avalanche de cadeaux sous le sapin.

Cette année, j’inaugure une autre tradition: le calendrier de l’avant. J’ai vu des modèles délirants à faire soi-même dans quelques revues, et j’ai envie, même si je n’ai aucun talent dans le bricolage, de m’essayer. Et nous ferons des décos en pâte de sel, je l’ai promis!

Hier, le ramoneur est venu nettoyer la cheminée. J’étais absente, mais ce matin, à son réveil, elle m’a raconté ce qu’il avait fait. Alors, j’ai eu l’idée d’inventer un nouveau personnage: l’espion du Père Noel. Je lui ai raconté que comme cette année, nous serons ici à Noel, le Père Noel a envoyé son espion prendre les mesures de notre cheminée, juste pour être sûr qu’il pourrait venir déposer ses cadeaux. Elle m’a regardée, méfiante, se demandant si je lui racontais la vérité. J’avoues, j’ai eu peur un peu d’être allée trop loin. Mais non… Il revient samedi: faudra que je lui demande de « jouer » à l’espion…
Dommage qu’elle ne croit plus au Lapin de Päques qui passe par le tuyau de la sécheuse…Ça a l’air qu’il passe par la porte, celui-là, qu’elle m’a dit, ce matin. Ben coudonc, on peut pas toutes les gagner, faut croire.

Publié dans tranches de vie | 2 commentaires

Je sais pas vous autres, mais moi, ça me fait mourir de rire

Suis-je cynique? Probablement. Enfin, un peu. Non, beaucoup! Mais parfois la nature humaine me fait mourir de rire.

Le dernier exemple: le traficant de drogue qui se bat contre Revenu Québec qui lui a envoyé un avis de cotisation de 361,000$ pour taxes non payées sur la vente de dope. Je ne sais pas qui, du traficant ou de Revenu Québec, est le plus fou. Il doit y avoir une connection qui ne se fait pas dans mon cerveau, mais ce genre de truc, c’est de l’humour absurde, pour moi… Je ne connais rien au monde de la dope, mais je sais pas, j’imagine mal le traficant en train de remplir son rapport trimestriel de TSP/TVQ et de faire son chèque à l’ordre des gouvernements. Bon, je comprends qu’on peut peut-être assimiler le traficant à un travailleur autonome, mais quand même.

Et vous? Y’a des trucs comme ça qui vous font sourire, rire, hausser les sourcils? Racontez, ça brisera la grisaille de ce matin moche de novembre!

 

Publié dans tranches de vie | Un commentaire

Dernier appel…

Pour le YMXbanlieue450nordblog.

Quand: ce jeudi, le 9 novembre, à compter de 19h30

Où: au Irish Pub de Rosemère, 283, Grande-Côte

Qui: Celles et ceux qui ont envie de partager leurs meilleures adresses de IGA, un verre de vin, une bière, fous rires et le reste.

Je vous y attends?

 

Publié dans tranches de vie | 13 commentaires

Et si jamais…

je ne me réveillais pas?

Bien sûr, vous allez croire que je suis devenue paranoïaque depuis que Québec est sous la neige (2 heures environ) mais bon je vous jure que je l’ai cette sacrée trouille.

Je fais partie de ces gens dont on dit que rien ne peut les arrêter. « Elle est forte, Isa, et rien ne peut lui résister » dit-on de moi. Et pourtant, je vais bientôt me faire endormir pour une de ces nombreuses chirurgies qui m’artèlent ma vie. J’ai eu ma part d’opérations chirurgicales (5 syllabes pour un mot qui vous donnent des frissons dans le dos car vous savez pertinemment que vous allez vous faire charcuter un petit bout de votre personne). Donc disais-je, j’ai eu ma part et jusqu’à il y a quelques années, moi la robuste, cela ne me faisait ni chaud, ni froid.

Et puis voilà, j’ai mes enfants et depuis je panique à chaque fois que je dois me faire endormir. Et si jamais… Bien sûr, la technique a évolué, bien sûr, on est en 2006, bien sûr, mon docteur est compétent (juste 3 fois qu’il m’opère celui-là)… Non pas que je craigne la mort car après tout s’endormir pour de bon c’est une bonne façon de s’en aller… Non je panique à l’idée de ne pas revoir mes enfants, de ne pas les voir grandir, du fait qu’éventuellement, ils ne garderont de moi que ce foutu accent dont ma fille se moque régulièrement. « Écoute maman je paaaaarle comme toiaaaaaaaa ».

Et si jamais, ils l’oubliaient aussi mon accent…

Publié dans tranches de vie | 3 commentaires