Les chroniques du patio Là où fleurent bon la résine de synthèse et le p'tit rosé estival

4 février 2008

Flagrant délit de tendresse

Filed under: Coups de coeurs — Marie-Jose @ 22:34

Pauvre merveilleuse merveille! C’est pas sa maman qui va faire son éducation musicale… Au dodo, ce soir, elle a eu droit à ce vieux classique de mon répertoire kitch… Non mais, combien d’enfants se font chanter du Herbert Léonard, hein? Le pire, c’est que passé le premier couplet, je ne me souviens plus du reste. Alors on répète…

Plus tard, alors que je pitonnais sur mon portable, elle est venue me retrouver pour me dire, de sa petite voix, qu’elle n’arrivait pas à trouver le sommeil. Alors je l’ai remise au lit, je lui ai flatté le dos et lui ai rechanté « flagrant délit ». Tout juste avant de s’endormir, elle m’a murmuré « Maman, j’aime mieux le temps des fleurs »…

Demain, elle aura droit à « Homme tout petit » de France Gall.

14 août 2007

Une porte se ferme. Une porte s’ouvre.

Filed under: Coups de coeurs — Marie-Jose @ 08:17

Vendredi dernier, la porte s’est refermée une dernière fois sur la garderie. Et merveilleuse merveille n’était pas peu fière: enfin, après les vacances, elle rejoindra les grands sur la route de l’école, la vraie! Et puis, comme c’était la veille de son anniversaire, il y a eu un gâteau, et des câlins, tout plein de câlins. Et moi, canal lacrymal tout ouvert, j’ai versé quelques larmes sur la fin de cette étape. Je n’ai plus de bébé. Son visage change, son attitude change. C’est ma petite fille – mon ado de 5 ans. Mais pour moi, c’est toujours mon bébé d’amour, ce magnifique cadeau de la vie, cette chance unique de me reconnecter avec les vraies affaires.

Merveilleuse merveille a eu 5 ans ce weekend. Et trois fêtes d’anniversaire: à la gardo, avec ses copines dimanche midi et avec la famille élargie dimanche soir. Sans compter samedi soir, ou toute la famille élargie de Mammouth a accueilli cette nouvelle petite blondinette en lui chantant bonne fête autour du feu de camp! Une orgie de cadeaux et de gâteaux! Mais surtout, beaucoup d’amour. De la voir, avec ses copines, têtes blondes et brunes mélangées, discuter sérieusement barbies et pollypockets m’a fait réalisé que bientôt, elles discuteraient garcons et mascara. Nous sommes bien entourés: une famille agréable, avec ses hauts et ses bas, des amis adorables. On peut rien demander de plus, non? Sinon que ça continue!

Oui, une porte se ferme sur mon bébé. Et une autre s’ouvre sur ma petite fille qui s’apprête à entrer de pied ferme dans ce nouvel univers. Et c’est très bien comme ça!

20 juillet 2007

Lunchs avec des copines

Filed under: Coups de coeurs — Marie-Jose @ 20:37

Ce qu’il y a de bien, en juillet, c’est que normalement, j’ai un peu plus de temps pour me permettre d’aller luncher avec des gens que je n’ai jamais le temps de voir. Cette semaine, par deux fois, je me suis permis des lunchs étirés à l’extrême limite de la décence. Et je n’ai aucun regret. Non, rien de rien, je ne regrette rien!

Hier, c’était avec une copine qui travaille dans le milieu du spectacle. Son job ressemble un peu au mien: autonomie, bien-être de « l’organisation », stress. Des vies perso semblables aussi, sauf que son désir d’enfant ne s’est jamais matérialisé. On se voit rarement, une fois par été, mais notre amitié reprend toujours le fil de la conversation précédente, comme si nous nous étions parlé la veille. On a fait le point hier sur notre « vieillesse » – nous sommes toutes les deux à la mi-quarantaine, et sur le fait que nous étions moins « souples », moins prêtes au compromis, plus affirmées dans notre volonté de protéger notre vie personnelle au détriment, parfois, de notre vie professionnelle. Tout ça entrecoupé de fous rires et du simple plaisir de se retrouver. J’ai longtemps envié son job: c’est un milieu qui m’a toujours attiré (je suis groupie et je m’assume), mais à l’écouter, hier, je pense que je n’aurais plus l’énergie pour materner tout son monde d’insécures. Même chose de son côté: le « glamour » de mon ancienne vie la fascinait, mais elle a vite réaliser que le maternage et l’insécurité n’étaient pas exclusifs à son milieu à elle. Bref, une bien belle heure de lunch.

Ce midi, grandes retrouvailles avec ma copine Bibco. On remonte à loin, elle et moi, et c’est grâce aux chroniques que nous avons repris contact. Là aussi, tout coulait de source. On s’est parlé de nos vies, de l’angoisse qui diminue en vieillissant et de la sagesse acquise, parfois à la dure. Bibco est la plus belle femme que je connaisse. Pas un modèle de pitoune, pas une de ces femmes à l’esthétique parfaite. Une vraie beauté Dove, la mi-quarantaine parfaitement assumée. Belle au dehors et pacifiée en dedans. On a aussi parlé de l’importance de léguer à nos filles qui nous sommes (bon, on va se garder une petite gêne, y’a des choses que nos filles n’ont pas besoin de savoir quand même!), et comment l’écriture des blogues nous aident à témoigner et à partager autrement. Deux heures à placotter, deux vraies pies. Et le goût certain de recommencer!

J’aime ces rencontres. Elles me permettent de mesurer, à travers mes copines, le chemin parcouru. Et je suis fière de pouvoir garder mes amitiés intactes. Même si, pour reprendre l’expression de Bibcoquette, on se doit parfois de « socialiser à la carte » à cause de nos vies de fous. Mais tant qu’il nous restera l’écriture, le téléphone et quelques heures partagées par année, ces amitiés survivront.

Copines de ma vie, vous m’êtes précieuses! Et permettez-moi d’avoir une pensée toute spéciale pour ma copine Johanne. Des tonnes d’ondes pour elle, elle en a un peu besoin. Johanne, je suis là. Tu fais signe quand tu veux.

13 mai 2007

Être mère

Filed under: Coups de coeurs — Marie-Jose @ 09:22

Il s’est écrit mille choses sur la maternité. Aujourd’hui, les restos et les fleuristes feront des affaires d’or. De même que les compagnies d’interurbains. Que pourrais-je donc rajouter, hein?

Rien, si ce n’est que rien ni personne ne vous prépare vraiment à la maternité. A ce déferlement d’amour qui vous envahie, à ce sentiment d’impuissance qui vous paralyse, à cette culpabilité constante d’être trop ou trop peu. Et à cette soudaine compréhension de vos rapports avec votre propre mère.

Tout à coup, au détour d’un geste ou d’une phrase, vous réalisez que vous reproduisez texto ce qu’elle aurait fait ou dit. Génétique? Conditionnement? Réaction au seul modèle de mère que vous connaissez vraiment? Adolescente, vous souhaitiez remplacer votre mère par celle de votre copine, des zillions de fois plus cool que la vôtre à vos yeux. Et en moins de temps qu’il en faut pour le dire, vous êtes devenue cette mère des zillions de fois moins cool… A grands coups de « Jamais je ne ferai ça à mes enfants », vous vous étiez jurée de faire autrement. Hum, hum…

Je n’ai pas la prétention d’expliquer quoi que ce soit. C’est pas mon domaine. Tout ce que je sais, c’est qu’en devenant mère, j’ai compris. Non, je n’idéaliserai pas ma relation avec ma propre mère, elle est encore parfois rocailleuse, mais nous sommes arrivées à un endroit confortable pour nous deux, l’espace habité par ma fille, objet de notre amour commun. Hier soir, j’ai expliqué à ma puce la longue lignée de femmes qui a fait en sorte qu’elle et moi puissions être là, toutes les deux, dans le lit. De ma grand-maman Hélène à elle, chacune d’entre nous est un lien dans cette chaîne qui nous relie au monde. Ce matin, merveilleuse merveille m’a demandé de la bercer en lui chantant une chanson. « Ca fait longtemps, maman » qu’elle m’a dit. Yup. Ca fait longtemps que je n’avais pas bercé ma grande fille de presque 5 ans. Et si ma mère était proche, je pense que je lui aurais fait la même demande. Ça fait longtemps, hein maman?

Et puis aujourd’hui, nous avons une autre raison de fêter: à la même période, l’an dernier, le conjoint de ma mère vivait dans l’angoisse de ne pas voir Noël, en raison d’un cancer grave. Il s’est battu avec l’aide de ma mère, a reçu une chimiothérapie de cheval, et non seulement a-t-il passé les fêtes mais il célèbre aujourd’hui son anniversaire de naissance en rémission. Non, il n’est pas guéri et nous sommes tous conscients que le cancer peut revenir sans prévenir, mais ça aussi, ça fait partie des choses pour lesquelles j’ai une immense gratitude envers la vie!

Alors pour toutes ces bonnes raisons, je pense que ce soir on va ouvrir la deuxième bouteille de rosé de la saison! Santé!! Et comme le chante Mammouth à pleins poumons avec la radio: « Let it be »….

1 mai 2007

La complainte d’une princesse

Filed under: Coups de coeurs — Marie-Jose @ 22:55

« Merveilleuse merveille, range ton pyjama, svp »

« Maman, une princesse, ça ne fait pas de ménage, tu le sais bien »

« Tu oublies Cendrillon, mon amour »…

« Et Blanche-Neige » qu’elle me répond, pendant que je me demande si la vraie ressemblait à la truculente incarnation qu’en a fait Louise Portal dans la « L’Odyssée  d’Alice Tremblay ».

« ‘Mais pas la belle au Roi Dormant » qu’elle poursuit. *J’ai arrêté d’essayer de lui faire dire Bois Dormant, parce que finalement, je trouve ça plutôt joli, un roi dormant…*

« Elle ne peut pas faire du ménage, mon ange, elle dort… »

« Mais non, maman, elle ne dort pas. Elle est plongée dans un profond sommeil!! »

C’est pas le manque de vocabulaire qui va la caractériser, celle-là. Vous souvenez-vous de la publicité qui demandait: « La télévision influence-t-elle vos enfants? » Ben j’ai la réponse: « La télé, peut-être pas, mais les DVD de Disney, mets-en! »

14 avril 2007

La vraie beauté

Filed under: Coups de coeurs,tranches de vie — Marie-Jose @ 16:43

Est-ce le fait d’avoir eu 45 ans? Parce que 40, moi, j’ai rien vu: j’étais enceinte jusqu’aux coudes, je flottais sur mon petit nuage amoureux et familial, et j’ai même pris un verre de champagne pour fêter ça! *bon, je sais, on ne doit pas boire enceinte, et croyez-moi, j’en fais pas la promo; mais entre les « on devrait pas » et la santé mentale nécessaire dans la vraie vie, ben j’opte pour la seconde!* Depuis, j’ai vécu: l’apprentissage de la maternité et de la vie de couple en simultané, un long congé de maternité, un retour au travail qui a supposé un déménagement et un éloignement des deux amours de ma vie pendant 3 interminables mois, et l’adaptation à une vie professionnelle plus « pépère » que l’ancienne.

Quand je regarde le chemin parcouru depuis 5 ans, je suis assez fière de moi. Bien des couples pètent au frette lors de la naissance d’un enfant, mais malgré nos différences, nous sommes toujours là, unis et amoureux. Ma merveilleuse merveille devient une jeune mademoiselle qui a hâte d’aller à l’école comme les grands et qui s’avère pleine de talents artistiques. Une tête de cochon rare dans un corps de ballerine, si vous voyez le genre… Le boulot, c’est l’enfer, mais comme le reste, ça va passer.

Oui, je suis fière. Et fatiguée. Très fatiguée. Comme si mon corps me disait que oui, j’ai beau avoir l’énergie du p’tit lapin Energizer, mon capital s’épuise peu à peu. Et quand j’y regarde de plus près, mes petites ridules se sont transformées en ride d’expression. C’est joli, mais ça fait suer parfois.

Pourtant, je ne changerais rien. Si, je veux continuer ma progression dans ma perte de poids, mais ce n’est pas une question d’esthétique uniquement. Oui, je veux que mon chum continue de trouver que je suis la plus belle pour aller danser, et que ma merveilleuse merveille continue de me dire que je suis la plus belle des mamans. Mais je veux surtout être là pour l’entendre…

Un long message pour vous dire que ces jours-ci, je réfléchi profondément à mon rapport au corps. Et que je trippe sur les pubs de Dove, celles qui sont pro-âge. Je les trouve belles, ces femmes un peu rondes, la peau plissée, mais l’oeil bien plus allumé que ces top-modèles rachitiques qu’on voit partout. Je veux être une belle vieille, et c’est maintenant que ça commence. Pas avec des p’tites crèmes chères et de la chirurgie. Je ne veux même pas me dire qu’il faut accepter, j’accepte déjà de vieillir. Surtout si c’est pour ressembler à ces femmes magnifiques.

Et je veux surtout donner un modèle positif à mes filles: je suis toute remuée de voir la pub pour l’émission des Grands reportages de RDI sur les fillettes anorexiques. Je ne pourrai jamais les protéger contre toutes les influences extérieures, mais peut-être qu’en dégageant moi-même un confort total par rapport à ce corps qui est le mien, j’arriverai à leur donner une base solide.

Entretemps, je vous invite à visionner cette pub du « Fonds de l’estime de soi » de Dove, destinée aux pré-adolescentes. Et dites à vos filles qu’elles sont belles, surtout si vous êtes un papa. Non, on ne devient pas prétentieuse à se le faire dire. On prend juste un peu plus confiance en soi.

24 mars 2007

Tralalalalère!

Filed under: Coups de coeurs,tranches de vie — Marie-Jose @ 17:24

Tout d’abord, merci pour vos mots d’encouragements. Oui, la semaine a été dure. Veux, veux pas, ça prend de la place, ces p’tites bêtes là dans une maison… Pas de petits pas précipités le matin, pas de « oups, maman, c’est le matin, lèèèèèèèèèèèèèèève-toi« , pas de « un dernier bizou, maman, juste un dernier« …

Tant qu’on travaille, c’est quand même pas si pire. Ça m’a permis de m’avancer dans mes trucs, sans la pression de ne pas manquer le dernier train. Et puis, y’a un certain plaisir à redevenir juste une blonde, pas une blonde/maman. Un vrai repas dans un resto de grandes personnes, avec des chandelles et du vin, c’est pas rien. Surtout quand on a pas à calculer en plus le prix de la gardienne…:-)

Mais aujourd’hui, je tourne en rond. Même ma thérapie par la balayeuse n’a pas donné grand chose. C’est vide. Vide, vide, vide. Bon, y’a les grands, mais ils sont tellement tranquilles que c’est presque comme si j’étais toute seule. Elle me manque, ma petite tornade blonde.

Demain, je prends la route et je m’en vais la récupérer à Québec. Je me sens presqu’aussi excitée qu’à la veille de sa naissance, sauf que maintenant, je sais. Alors gênez-vous pas: la prochaine fois que je me plaindrai de ma condition de maman d’une tornade, si merveilleuse soit-elle, ramenez-moi ici, à ce message, que je me rappelle comment ma vie sans elle est plate.

Je sais que les comparaisons sont toujours boîteuses, et loin de moi l’idée de m’approprier la douleur des autres. Mais le matin ou je me suis levée seule, sans Mammouth et sans ma merveilleuse merveille, j’ai eu une pensée pour toutes les mamans qui perdent un enfant. Je sais qu’on y survit, mais cela doit demander une énergie et un courage que je n’ose imaginer. Je pense aussi à tous ces parents qui vivent la maladie d’un enfant. Ca doit être la mocheté de la météo, doublée d’une campagne électorale qui a fait son temps, qui me rend aussi tristounette.

Au fond, j’ai juste envie de dire… Tralalalalère! Je récupère ma fille demain, tralalalalère!

Et d’ici là, on se fait une soirée cinoche/popcorn en famille! On écoutera « la blonde de mon père »…

17 mars 2007

Un lancement réussi

Filed under: Coups de coeurs — Marie-Jose @ 09:34

Bien sûr que j’y étais! Comme la moitié de la blogosphère. Avec Mammouth et ma merveilleuse merveille, nous avons bravé le froid et le traffic montréalais pour assister au lancement officiel de Mère Indigne, Un taxi la nuit, et Lucie le chien.

Un franc succès. Du bien beau monde, 3 écrivains talentueux, de la bière en masse et des chips. Et oui, n’écoutant que ma propre indignité, je me suis dit qu’on était jamais trop jeune pour apprendre à fréquenter les 5 à 7, et que merveille devait apprendre, dans ce monde cruel, à jouer du coude pour avoir sa part de chips et de pretzels.

Au risque d’avoir l’air de faire de la pub pour des gens que j’aime, et si vous n’aviez que 3 livres à acheter cette année, je vous les conseille fortement. D’ailleurs, j’ai l’intention d’offrir celui de Mère indigne à toutes mes copines enceintes, parce qu’il n’y a rien de mieux pour démystifier la maternité. Et dieu sait si, entre « Mieux vivre avec votre enfant », « L’alimentation de votre enfant », votre pédiatre-tortionnaire préféré, sans parler de votre mère culpabilisante et de votre belle-mère qui vous répète que dans son temps c’était pas de même, rigoler tout en apprenant que parfois, le gros bon sens, c’est de foutre toutes vos références à la poubelle et de vous écouter ne peut qu’être bénéfique.

Quant à Pierre-Léon, son écriture me chavire à chaque fois. A chacune de ses histoires, j’y suis, dans son taxi. Assise à côté de ses personnages, attachants ou détestables. Grâce à ses magnifiques photos, j’ai appris à découvrir un Montréal de nuit que je ne soupçonnais pas. L’écrivain est génial et l’homme derrière le volant est particulièrement attachant. Fallait le voir, hier, un peu gêné je crois de toute cette attention qu’on lui portait. PL, ne doute jamais de ton talent!

Je n’ai malheureusement pas eu la chance de rencontrer l’auteure de Lucie le chien, mais j’ai lu son bouquin ce matin, en rigolant. Et puis je me suis mise à regarder ma grosse chienne d’un autre oeil. Et si elle pouvait parler, que raconterait-elle sur nous? Hum… pas sûre que je veuille m’aventurer sur ce terrain…

Bref, 3 petits bouquins qui ont l’avantage d’avoir un format « user-friendly » pour les usagers du transport en commun et qui vous promettent des heures de plaisir et d’émotion.
MJ critique littéraire (c’est ok de poster le chèque juste lundi, MI!)

8 mars 2007

Remercier la gardienne

Filed under: Coups de coeurs — Marie-Jose @ 22:37

Une réflexion profonde et vachement intéressante en cette journée de la femme, un texte de Marie-Claude Lortie dans La Presse.

En gros, madame Lortie se demande pourquoi on ne remercie jamais la gardienne, ni aux Oscars, ni dans les nombreux galas qui récompensent les femmes entrepreneurs et les femmes d’affaires, et j’ajouterais même quand les politiciennes font leur discours d’adieu. Et c’est pourtant vrai: si de nos jours des femmes peuvent se hisser jusqu’aux plus hauts échelons du pouvoir, qu’il soit politique ou économique, ou même seulement avoir une carrière intéressante et valorisante, c’est que des milliers d’autres femmes prennent soin de ce qui nous est le plus précieux, notre progéniture. Elle conclue, et je la cite librement, que si derrière chaque grand homme il y a une femme, derrière chaque grande femme il y a une gardienne.

Je dois être une des rares privilégiées qui n’a pas à remercier sa gardienne, ou alors si peu. J’ai la chance d’avoir un mammouth qui a pris le relais, me permettant ainsi de poursuivre ma carrière. Chez-nous, papa c’est maman. Ou est-ce l’inverse? Peu importe!

Est-ce le modèle parfait? Non. Pas toujours. Je suis consciente qu’il a sacrifié bien des choses pour cela, et j’imagine que d’être travailleur autonome/papa à la maison n’est pas toujours ce qu’il aurait souhaité. Mais il le fait de manière admirable, et je ne l’en aime que plus. C’est un choix que nous avons fait, et que nous assumons bien imparfaitement, mais que nous assumons tout de même. Nous ne sommes qu’un autre modèle de couple et de famille, et je crois que c’est de cette multiplication des modèles que naîtra une société plus égalitaire entre les hommes et les femmes.

19 février 2007

Dans la série « lui, je l’aime! »

Filed under: Coups de coeurs — Marie-Jose @ 13:19

Alexandre Dumas, de Radio-Tralala. Me semble qu’un drame sans Alexandre n’est pas un drame. Il a le sens de la formule… il vient tout juste de dire que la victime avait reçu une « balle dans le crâne, bref, dans la tête finalement ».

Imaginez 2 secondes mon Alexandre commenter l’actualité politique! Pas que j’aime pas les autres, mais tant qu’à faire…

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