Vous me permettrez d’être affreusement, démesurément, sansvergognement , parfaitement et farpaitement partiale et de vous parler du spectacle de merveilleuse merveille. Je sais, j’ai gueulé sur la forme, je pourrais encore écrire quelques billets sur le fait que les parents se font littéralement arnaquer (le DVD à 30$!, on repassera), mais au final, une étoile est née!
Les autres n’étaient pas mauvais, loin de là. Je dirais même que la qualité globale de ce spectacle était très bonne, presque professionnelle dans certains numéros. Il faut aimer le hip hop, ce qui n’est pas mon cas, mais paraît que c’est « la » danse des ados. Et le numéro final, fait par le personnel de l’école, était plutôt enlevant.
Mais à mes yeux, le hit de la soirée, c’était le groupe de merveilleuse merveille. Deux fois 4 minutes. Sur deux heures de spectacle.
La première fois, habillée en chat noir, sur la musique des aristochats. Concentrée, les yeux vissés sur la prof camouflée en bas de la scène, comptant les pas, mignonne à croquer qu’elle était, ma fille. Assise à côté de moi, grand-maman essuyait une larme, tout comme moi. La seconde fois, sur « Yolande Wang », le hit de l’été dernier, toute de verte vêtue. Adorable, le mot n’est pas trop fort. Je sais, j’en beurre épais. Et j’ai le droit, c’est ma fille. D’ailleurs, sa grand-mère est tout à fait d’accord. Mammouth, même s’il n’a pas pleuré, était fier de sa fille. Et il fallait voir le visage de merveille quand, une fois revenue sur scène pour le salut finale avec tout le groupe, elle a aperçue son père. Tellement fière d’elle! Juste pour ce regard, ça valait tout le reste.
Une réflexion, toutefois. Pour l’instant la danse reste un passe-temps, un hobby. J’entendais hier soir des parents parler de carrière. Je ne veux pas mettre de pression sur ma fille. Tant qu’elle y trouvera du plaisir, elle fera de la danse. Je ne la pousserai pas. Si elle souhaite essayer autre chose, elle essayera autre chose. C’est sûr, elle a aimé les applaudissements, l’excitation d’être dans une vraie salle, avec de vraies coulisses, une maquilleuse, des coiffeuses, des habilleuses. Mais je tiens à ce que ça reste léger. Plus tard, quand elle sera grande, si elle veut continuer, nous serons derrière elle. Mais pour l’instant, je me contenterai de me dire que même si une étoile est née, ça pourrait être une étoile filante…