Le vide

Oui, j’ai profité de ma semaine sans merveille pour récupérer un peu de sommeil – ne serait-ce que de ne pas courir pour les lunchs le soir et le matin, ça a l’air de rien mais c’est 30 minutes de gagner. Oui, Mammouth me trouve affreusement plate: au lit à 19h30, et pour dormir! Non, nous ne sommes pas allés au cinoche, mais nous avons bouffé au resto en masse!

Oui, mes dossiers avancent, plus vite même que prévus. Non, je ne peux pas vous en dire plus sur ma « nouvelle ». Non Stéphane, ce n’est pas un teaser pour augmenter mon lectorat: juste une crainte viscérale d’attirer un mauvais sort sur moi si j’en parle publiquement…;-)

C’est déjà vendredi. J’en peux plus. Je m’ennuies de ma merveilleuse merveille, même si je lui parle 20 fois par jour. C’est viscéral, c’est un creux dans l’estomac, c’est une boule dans la gorge. J’ai hâte de mettre mon nez dans son cou, de donner des bisous sur sa joue si douce, de l’entendre me dire mille fois par jour « Maman, je t’aime ». Bon, pas mille fois. Mais même juste une fois par jour, c’est ce qui permet d’endurer tout le reste.

Je m’ennuies.

6 réponses sur “Le vide”

  1. La question est: s’ennuie-t-elle, elle? Parce que, s’ennuyer, c’est une chose. S’ennuyer de quelqu’un qui ne s’ennuie pas de nous, ça fait un peu ch***. On est bien content que l’autre (enfant, adulte, chien, fourmis, etc.) s’amuse et ne s’ennuie pas mais ya quand même une petite partie de soi qui aime bien être ennuyée de.

    Moi je me rappelle que jusqu’à l’âge de sept ans à peu près, une journée, je trouvais ça TELLLLLLLLLEMENT long!

    Suggestion: va lire (ou relire) les dernières chronique Et puis euh de Jean Dion. Je me tordais de rire toute seule à mon bureau ce matin quand il parlait des commentateurs qui disent qu’un joueur est «littéralement en feu» et des impacts de la dite combustion sur la glace… 🙂

  2. Elle, s’ennuyer? Entre la confection de galettes, les quilles, le cinoche, le magasinage i-n-t-e-n-s-i-f avec grand-maman et parrain? Pourquoi penses-tu que j’appelle aussi souvent? Pour qu’elle se souvienne qu’elle n’est pas née d’une génération spontanée et que l’utérus accueillant dans lequel elle s’est si bien développé est le mien!

  3. J’ai pensé à toi aujourd’hui, en ouvrant une lettre signée d’une paire de mains dont tu es supposée un de ces quatres me raconter comment elles se sont posées sur ta bedaine protégeant merveilleuse merveille des afres du monde. Je me bidonnais tout seul… c’est souvent comme ça les vendredis qui n’en sont pas dans cette semaine débile. J’attends avec impatience de connaître cette nouvelle, surtout venant de toi qui sait très bien l’impact dangereux que peut être la création d’attentes! 😉 Allez, prends soin de toi, que quelques dodos avant la merveille!

  4. La boule dans la gorge, tu as réussi à me la mettre aussi, Marie-José…
    T’es comme un miroir de ma propre aliénation à mes enfants… le besoin de les sentir, de les toucher, de les embrasser… c’est dur… de ne pas savoir se détacher…
    Manon part le 25 mars, pour deux semaines de classe de neige…
    Zoé part le 4 mai pour une semaine de classe nature…
    Aucun appel n’est toléré… je n’entendrai pas leur voix, rien…
    Nous n’avons le droit qu’au sîte du chalet qui les accueille et qui tous les soirs mentionne gentiment « belle journée ensoleillée, belle glisse, tout va bien. »
    Je commence ma cure de magnésium bientôt… pour me « zénifier » au possible… mais je m’en rends malade…
    Il me tarde le mois de juin, si tu savais…
    Prends bien soin de toi… je pense à toi…
    gros bisous
    véro

  5. Laisser mes enfants partir, même avec papa ou les grand-parents, c’est une source d’angoisse. Je vois des catastrophes partout et je me trouve tellement indigne de les laisser partir par pur égoïsme (c’est-à-dire me reposer! hihihi)

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