Je sais, je me fais discrète… je lis, je réfléchis, je travaille (et pas nécessairement dans cet ordre!). Je lis des textes magnifiques sur des blogues qui m’émeuvent, me font rire aux larmes, ou qui me font grincer des dents. Et je trouve que finalement, je n’ai pas de talent. Que je mène une p’tite vie platte (les gens heureux n’ont pas d’histoire…). Je me creuse les méninges (quoiqu’aujourd’hui, je ne mettrais pas de « s » à méninges, considérant que le magma informe qui me sert de cerveau semble plutôt au ralenti ces jours-ci…) pour trouver une histoire intéressante à vous raconter.
Ho! Angoisse de la page blanche??? Serait-ce qu’au fond de moi une écrivaine s’ignore? (elle cohabiterait avec la grande mince blonde et ethérée qui se cache loin derrière la bédaine molle, vestige de la grossesse???) Nah… Y’a juste une fatigue immense (vivement les vacances!)
Et des questionnements: ma fille, la merveilleuse merveille, qui me regarde et qui me demande si je vais mourir bientôt, parce que le chat de son éducatrice, qui était très vieux, est mort… Ciel! Serait-ce donc vrai que payer cher pour les p’tites crèmes de jour empêche la formation de ridules et autres bidules qui font que vous avez l’air de la grand-mère de votre fille??? Est-on vieux quand on réalise que ses amis abordent les rivages de la cinquantaine??? Ouais… n’importe quoi, finalement, plutôt que de faire ce pour quoi je suis payée!
Waiter! Une bouteille de rosée! Et que ça saute!!!