Petite vie de banlieue, voisins psychopates. Le mien l’est particulièrement. Je l’appelle affectueusement, dans son dos bien entendu, le psychopate de la souffleuse à feuilles. Tous les jours, TOUS les jours, il sort son infernale machine et souffle les quelques malheureuses feuilles qui ont osé aller choir sur son terrain. Vous imaginez l’orgasme quotidien qu’il se paie l’automne, quand mes 22 érables décident de se dénuder?
Et je vous cause pas de l’hiver: à la moindre chute de neige, il sort son balai (l’infernale machine se reposant après un automne chargé!) pour épousseter le haut de la haie de cèdres… Oui, vous avez bien lu! Et non, ce n’est pas une bonne blague digne du Capitaine Bonhomme!
Et vous, vos wézins? Parlez-moi d’eux, j’ai besoin de savoir que je ne suis pas tombée sur l’unique spécimen rare au Québec…