Voui. Drette là.
J’aime René Homier-Roy. D’un amour pur. Depuis longtemps. Je ne suis pas jeune, alors je l’aime depuis longtemps. Je l’écoutais à la télé dans la « Bande des six » et lorsqu’il coanimait, avec Chantal Joly, une émission sur le cinéma. Je le lisais dans « Nous ». Mon plus grand bonheur, en venant vivre dans la région montréalaise, était d’enfin pouvoir l’écouter tous les matins. J’aime son intelligence, sa vivacité, le fait qu’il n’est jamais « gnangnan », ni complaisant (enfin presque, mais bon… quand on aime, on voit rien, hein!). Je ne suis pas dupe: il doit être détestable, vieux garçon, à la limite du supportable dans la vraie vie. Pas grave: je caresse secrètement le rêve de l’avoir comme convive à souper, même si j’en perdrais probablement tous mes moyens.
Un de mes petits plaisirs, c’est d’écouter « Viens voir les comédiens » sur ARTV. De quoi me donner envie (brièvement, on s’entend) d’être comédienne, juste pour pouvoir lui raconter ma vie…
Un autre de mes petits plaisirs, c’est depuis peu, grâce à mon Mammouth, pouvoir continuer d’écouter l’amour platonique de ma vie tout le long du trajet jusqu’à Mourial. Et ce matin, à la gare en attendant le train, j’ai dû avoir l’air, encore une fois, d’une folle finie. Écouteurs aux oreilles, j’ai éclaté de rire. Si vous avez manqué, cette semaine, la série « des bêtes histoires des pays d’en haut », co-écrite par Pierre Légaré et sa fille Catherine et jouée par l’équipe de « C’est bien meilleur le matin », à laquelle se sont greffés quelques animateurs de Radio-Tralala, je vous plains. Sincèrement. Juste pour la réplique, ce matin de « Curé Lebeau, curé Labelle »… Même RBO n’accote pas ça…
Fiou! On se sent mieux une fois confessée, non? Je l’aime. C’est tout.