Kent, oh! Kent…

La musique classique me laisse plutôt froide. Sauf quand c’est Edgar Fruitier qui en parle. Mais Edgar, quand il me parle, il pourrait me réciter le bottin téléphonique de Repentigny que je le trouverais génial.
Mais à lire la Presse de ce matin, j’ai de soudaines envies de m’abonner à l’OSM…Ce qu’il est sexy, le monsieur…

Mise à jour pour les fans… A lire également, le papier de l’Actualité… *soupir*…

Coups de foudre

Ça vous arrive? Moi, depuis hier, j’en ai eu deux. Puissants à part ça. Non, je n’ai pas revu ma vie en accélérée. Non, je n’envisage pas d’abandonner homme et zenfants pour m’enfuir vers une nouvelle vie… Mais je sens que ma vie s’est enrichie et que mes horizons se sont un peu élargis.

J’ai d’abord eu un coup de foudre d’amitié. Deux belles folles, du talent à revendre (mettons qe je trouve que je fais pitié, mais je m’assume dans ma quasi-nullité…:-), une soirée à partager rires et confidences.Comme de vieilles copines. Non, n’insistez pas! Pas de noms! J’ai la fréquentation de la vedette modeste, mouâ!

Et puis, un coup de foudre de blogue. Pour un homme/papa rempli de tendresse. Que j’ajoute derechef à mes lectures quotidiennes.

Maison, sucrée maison

Dans quelques heures, ma merveilleuse merveille et moi serons en route pour retrouver Mammouth à Québec, avant de rentrer à la maison. C’est bien beau les vacances, et ça m’a fait un bien immense de me faire gâter par ma maman (quoiqu’en présence de merveille, c’est à peine si elle se souvient de mon nom, m’enfin…).

Mais j’ai hâte de retrouver ma maison, mon lit, mon mammouth… Allez, on se revoit à la maison! 🙂

4 ans

Ma merveilleuse merveille a 4 ans. Ce matin, quand elle est venue me retrouver au lit, je lui ai raconté l’histoire de sa naissance, en lui flattant doucement le dos. Elle m’écoutait, sans rien dire, ses yeux accrochés aux miens. Tout à côté, mammouth dormait du sommeil du juste. La plénitude, c’est ça: sentir son petit corps si chaud contre le mien, ses grands yeux dans les miens, exactement comme le premier regard que nous avons échangé. Surprises toutes les deux, je crois, après sa naissance, d’enfin se voir, se découvrir, de mettre enfin un visage sur un nom. Surprise encore, dans mon cas, de la force de l’amour qui me lie à elle. Surprise encore que ma merveilleuse merveille soit sortie de mon corps. Surprise que le mélange des gènes de Mammouth et des miens ait produit une si belle petite fille (pour le caractère de cochon, parzemple, personne ne veut en assumer la paternité…). Et même si ça fait cliché culcul la praline de le dire (et encore plus de l’écrire!), tous les jours, depuis sa naissance, j’ai une pensée pour remercier le ciel de m’avoir donné cette enfant, si belle, si vive et si en santé. Sa naissance m’aura appris la gratitude…

Bonne fête, mon amour!

Dure, dure, la levée du corps

Quel beau weekend! Des amis – non, n’insistez pas, j’ai juré de respecter l’anonymat des vedettes que nous fréquentons…- des enfants qui s’amusent dans la piscine jusqu’à avoir les lèvres bleues, de la bonne bouffe, du vin, du soleil mais pas de canicule…

On peut rien demander de plus, hein? Sauf que ça dure… et que les maringouins se trouvent d’autres sources alimentaires que nous!

Et comme disait l’un de nos invités, le San Pellegrino, c’est rough sur le système! Ben quoi, à la mi-quarantaire, on vit dangeureusement; on mélange sans même se soucier des effets secondaires, rosé/vin blanc/porto et eau minérale (ou misérable???). Surtout quand nos amis/invités (non j’ai dit! Je ne trahirai pas l’identité de ces aimables personnes!!!! Quoique monnayant un versement pré-autorisé de 5 easy payments… Nah! JamaisNever!) ont un bon 10 ans de moins que nous, faut faire semblant d’être capable de tenir la route.

Ca doit être pour cela que depuis mon arrivée au bureau, je tourne en rond, incapable de me concentrer sur quoi que ce soit. Et puis zut! Pour une fois, le contribuable en aura moins pour son fric, et moi je me remets tranquillement de ce dur weekend de plaisirs.

 

Petit mot pour Martin, s’il vient lire jusqu’ici

J’ai pas de compte blogger, je peux donc pas laisser de commentaires sur ton blog… alors voici, inspiré par ton texte « aussi peu de couleurs »

Intéressant comme réflexion. Le mot qui blesse. Le mot qui tue. Le juste équilibre entre la censure, l’envie d’être vrai, de partager qui on est fondamentalement, la volonté de ne pas blesser… L’anonymat relatif d’internet. La chance de dire, d’écrire, ce qu’autrement on tairait par respect des conventions… Le mot qui parfois ne traduit pas exactement l’émotion…
Le voyeurisme intellectuel. S’introduire dans la vie des gens et juger sans connaître, sur la base d’un alignement de lettres, de mots, de phrases.
Je ne suis pas toujours d’accord, mais j’apprécie la qualité de la langue et la profondeur de la réflexion. L’impertinence et l’impudeur des propos.
J’aime, voilà tout!

Le blues d’la métropole

De ma tour à bureau, au centre-ville de Mourial, j’ai une vue à couper le souffle sur le fleuve, le pont que les « fathers-for-justice » bloquent de temps à autre, le Vieux-Port. C’est magnifique le jour, c’est magnifique le soir, c’est magnifique l’été et c’est magnifique l’hiver. Parfois, lors des tempêtes, j’ai l’impression que Mourial disparait et que je flotte dans le vide…

Cet après-midi, on a entendu les premières notes du festival de Jazz. Ce sera comme ça pendant 2 semaines. C’est le début « officiel » de mon blues d’la Métropole, ce Mourial des festivals que j’aime. J’aime pas la faune du Grand Prix, mais j’aime la faune du Jazz, des Francos, du cinoche. J’aime la faune des bouquinistes, j’aime cet air indolent, presque nonchalant des touristes et des ‘purs mourialais-jesuisnéicimoimadame ». J’aime la faune festive, amusée mais pas énervée, presqu’aimable, presque civilisée. J’aime me promener sur la Ste-Cath, j’ai envie d’amener les enfants à la petite école du Jazz, j’ai envie de leur faire découvrir ce Mourial que j’aime. Ce Mourial qui n’existe que quelques semaines par année, mais qui existe. Si, si! Je vous le jure!

Le reste du temps? Je hais Mourial… mais ce Mourial que j’aime me fait endurer le reste de l’année.

 

mise à jour: Vendredi, 15:00… Le pont Jacques-Cartier est encore envahi. Cute, cute cute. Dieu merci, c’est pas un vendredi de traffic jammé, la moitié du monde étant en congé… et l’autre moitié reste sur la Rive Nord!

Je vous néglige, hein!

Je sais, je me fais discrète… je lis, je réfléchis, je travaille (et pas nécessairement dans cet ordre!). Je lis des textes magnifiques sur des blogues qui m’émeuvent, me font rire aux larmes, ou qui me font grincer des dents. Et je trouve que finalement, je n’ai pas de talent. Que je mène une p’tite vie platte (les gens heureux n’ont pas d’histoire…). Je me creuse les méninges (quoiqu’aujourd’hui, je ne mettrais pas de « s » à méninges, considérant que le magma informe qui me sert de cerveau semble plutôt au ralenti ces jours-ci…) pour trouver une histoire intéressante à vous raconter.

Ho! Angoisse de la page blanche??? Serait-ce qu’au fond de moi une écrivaine s’ignore? (elle cohabiterait avec la grande mince blonde et ethérée qui se cache loin derrière la bédaine molle, vestige de la grossesse???) Nah… Y’a juste une fatigue immense (vivement les vacances!)

Et des questionnements: ma fille, la merveilleuse merveille, qui me regarde et qui me demande si je vais mourir bientôt, parce que le chat de son éducatrice, qui était très vieux, est mort… Ciel! Serait-ce donc vrai que payer cher pour les p’tites crèmes de jour empêche la formation de ridules et autres bidules qui font que vous avez l’air de la grand-mère de votre fille??? Est-on vieux quand on réalise que ses amis abordent les rivages de la cinquantaine??? Ouais… n’importe quoi, finalement, plutôt que de faire ce pour quoi je suis payée!

Waiter! Une bouteille de rosée! Et que ça saute!!!