La vie parfois, c’est bien injuste

J’ai pas envie d’en parler, pis en même temps, y’a un grand cri qui me vient du fond du ventre et qui monte, monte, monte. Maudite maladie, maudit cancer!!!! Les prochains mois vont être difficiles, et en même temps faudra trouver le courage de sourire et d’expliquer à une pitchounette que son grand ami Oli traverse des moments pénibles.

Merci mon mammouth d’être là pour moi…

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L’Homme, ce grand mystère…

Médames, parlons frinchement: comprenez-vous le mâle? L’Homme, dans toute sa splendeur? Ses secrets, ses pudeurs, ses craintes, ses certitudes, ses assurances, ses doutes, ses bravades? Le celui qui nous émeut, nous enrage, nous fait rire, nous déroute? Le grand ado attardé ou le pépère avant l’âge? Vous avez vous-mêmes expérimenté différents modèles, et vous êtes capables de dégager des lignes directrices, assez pour penser à commencer à rédiger un manuel pratico-pratique de l’utilisation de la chose? Vous avez songé un instant à vous en inspirer pour rédiger votre thèse de doctorat? Ou des textes de cartes de fêtes des pères pour une compagnie que non, nous ne nommerons pas pour protéger la réputation de l’innocente??? Alors vous êtes toute désignée pour répondre à cette question qui me turlupine depuis mon adolescence (et je rappelle que j’ai la mi-quarantaine assumée, là!):

C’est quoi le trip de jouer de la guitare sans guitare????? Même à 50 ans????? De se faire aller les doigts dans le vide sur le bord de la cuisse en tapant furieusement du pied?????
J’arrive pas à comprendre, mais me semble que c’est aussi génétiquement mâle que de ne pas refermer les panneaux d’armoires… m’enfin…

 

mise à jour : Zigounette, une fidèle lectrice (ben quoi, elle est venue une fois, elle reviendra peut-être, faut être optimiste, non!) m’a envoyé un lien absolument horrible, mais qui illustre le propos.Merci Zigounette, merci d’avoir ouvert mes horizons à cette réalité que je n’ose qualifier!

http://www.airguitarquebec.com/

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Ne me tirez pas de roches, mais…

C’est rare, rarissime même que je sois sur la même longueur d’ondes que lui. Même que la plupart du temps, quand je tombe sur un article ou sur une entrevue de Richard Martineau, je suis en total désaccord ou avec le propos, ou avec le ton.

Mais il faut bien une exception à la règle, hein! Et ce matin, en lisant l’extrait suivant dans le journal qu’on me met de force ou presque entre les mains sur le quai de la gare de mon train de banlieue, je me suis surprise à penser que pour une fois, nous partagions le même malaise.

« Le p’tit Jeremy va faire deux soirs à la Place des Arts. Pincez-moi, c’est moi qui rêve…
Y a-t-il quelqu’un qui va dire qu’il chante comme un pied, et que si ce n’était de son handicap, le p’tit Jeremy n’aurait PAS de carrière?
On ne va pas applaudir un artiste de talent, quand on va voir le p’tit Jeremy en spectacle. On applaudit notre propre compassion, notre grandeur d’âme. On se fait un standing ovation à nous-mêmes…
C’est dur, comme propos, mais c’est la vérité… » Extrait du blogue de Richard Martineau

Mon but n’est pas de provoquer une discussion sur le talent, ou l’absence de talent du petit Jérémy. J’en ai contre l’utilisation « commerciale » du handicap et du courage de cet enfant. Trop c’est comme pas assez, je trouve. Depuis le début de l’histoire de cet enfant, j’ai un malaise persistant et je m’interroge sur mon incapacité à m’en émouvoir. J’aime la générosité anonyme, le geste gratuit. Là, je n’arrive à voir ni l’un ni l’autre…

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C’est décidé!

Après avoir gagné Si je gagne le gros lot de 29 millions ce soir, j’engage quelqu’un pour écrire sur mon blogue! 🙂 travailler à ma place!

Mise à jour: je dois pas être pressée d’être multimillionnaire, j’ai même pas vérifié les numéros gagnants encore, 24 heures après le tirage…

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Une à la fois…

15 down, 60 to go…

 

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Et si elle décide de faire un post-doctorat, ça va faire combien de cérémonies de graduation???

Fête au village, hier. Ma merveilleuse merveille « graduait » de son année de garderie. Oui, graduait! En fait, c’est ce qui était écrit sur le billet, sur le programme, partout! Avec bambins en toge et mortier… Vous ai-je dit que ma merveilleuse n’a que 3 ans et trois quart? S’il faut assister à toutes ses « graduations », on a pas fini de se taper la sortie familiale!

Bon j’avoues… j’ai pleuré! Sous le regard ahuri de mammouth… Ben quoi! Voir ENFIN la chorale de la garderie chanter « Chaque jour » (un grand succès de l’horrible Caillou, semble-t-il), puis le réchauffement de karaté et enfin la scènette de « Au feu, les pompiers », ça vient vous chercher l’émotion dans le tréfonds de la môman, je vous le jure.

Ca fait pas oublier cependant que TOUS les groupes ont fait la même chose, entrecoupés de tirages, en sus des remerciements d’usage envers la direction, les éducatrices (qui font un travail remarquable, je le dis haut et fort), le comité de parents, etc, et j’en oublie, et j’en remets, et je vous dis à l’an prochain: bref, un 3 heures qui en a paru 6… Et je vous raconte pas pour le repas à l’italienne, délicieux mais pas très Weight Watchers. Si, tout de même, pour vous dire que de demander à des parents de vêtir leur tout petit avec un t-shirt blanc quand on mange italien, ça frôle le sadisme, m’enfin…

Tout ça est maintenant en vidéo, gravé sur CD pour la lointaine grand-maman qui n’a pu assister à la mémorable cérémonie. De heures de plaisir en perspective! Et merci au parrain qui s’est tapé non seulement la longue route, mais tout le spectacle, par amour pour sa filleule!

A votre avis, ce serait grave de sauter une année sur deux?

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Son premier vol à l’étalage

Je suis l’heureuse maman d’une préadolescente de 3 ans et trois quart…avec tout ce que ça comporte de joies, de bonheurs, d’angoisses et de pétages de coches.

Ce matin, petite sortie mère/fille: l’épicerie et accessoirement, un détour à la banque – faut ben payer les comptes, hein! Après avoir passé une heure à refuser les bonbons, les chips, le gilet de Dora (vive les épiceries où on trouve de tout!), les popsicles vert lime et la slush au nom évocateur de « lipposuccion », je cède pour des crayons feutres. Après tout, les siens sont finis, et comme mère, puis-je refuser à mon enfant de laisser s’épanouir son talent artistique? Nah… Mais non, Choupinette, pas le cahier à colorier, y’en a des tonnes à la maison. Et non, pas de jolis collants non plus, ça aussi, y’en a des tonnes…

En sortant de la banque (ça aussi, vive la joie du mélange fruits »/légumes/guichet…), ma choupinette à moi, cet ange à qui on donnerait le bon dieu sans confession avec ses grands yeux de biches et ses boucles blondes, sors de dessous son imper une carte de collants… « C’est joli, hein maman »

J’ai hésité entre le rire et la nécessité de lui expliquer qu’on ne prenait pas des choses au magasin sans demander la permission et surtout sans les payer. Je l’ai prise par la main, en retenant mon fou rire, l’ai ramenée au magasin où elle a remis l’horreur (parce que c’en était une, croyez-moi) dans le présentoir et l’ai forcée à faire des excuses au gérant du magasin qui avait lui-même du mal à contenir sa bonne humeur. Penaude (c’est qu’elle est orgueilleuse, la Choupinette), elle a juré qu’elle ne le referait plus. N’empêche… vais-je devoir me transformer en douanier de l’aéroport Pearsons et fouiller ma fille à chaque sortie? Nah… je demanderai à son père de s’en charger…:-)

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Écrase!

J’ai arrêté. Il y a quatre ans, le jour de la naissance de ma fille. Non, je ne suis pas fière de l’avoir fait tout le long de ma grossesse, mais bon, à part me sentir coupable, j’y peux rien. Et j’ai eu une grâce: aucun craving, aucune arrière pensée, toute prise par les émotions et les hormones de ma nouvelle maternité. Même si mon mammouth a continué et que j’ai mis des règles, que je suis devenue une ex intolérante- et probablement intolérable par bouts…

Alors pourquoi, pourquoi? Ce soir, j’irais sur une terrasse fermée m’en allumer une que je savourerais avec plaisir!!! Par esprit de contradiction, vous croyez?

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Je blogue, tu blogues, il/elle blogue…

Je butine, au hasard des références sur quelques blogues choisis, de merveilleuses découvertes culinaires, littéraires, sociologiques, à d’autres carrément bidonnantes ou alors profondément émouvantes. Parfois, aussi, insignifiantes. Mais qu’importe: à chaque fois, j’ai l’impression que la « voyeuse » en moi peut rassassier sa curiosité, en entrouvant la porte de l’intimité des gens « ordinaires »… Un peu comme, lorsqu’on prend sa marche de santé – et vous remarquerez que le « on » cette fois-ci respecte la règle et exclu la personne qui parle!- on en profite subrepticement pour yieutez la décoration des maisons voisines à la faveur d’une lampe allumée et d’un rideau pas trop opaque… Plaisir coupable, que ça s’appelle. Et j’avoues!

Parfois aussi, je m’étonne de la méchanceté gratuite qu’on retrouve dans les commentaires. Bloguer et ouvrir son intimité, c’est s’exposer, j’en conviens. Mais que les commentaires servent d’exécutoire à des frustrations, et tout ça sous le couvert de l’anonymat (bravo pour le courage, hein!), ca me dépasse. Tout comme les discussions qui dérapent dans les forums… ça me dépasse. Je dois avoir un petit côté naïf …et pourtant, à mon âge, je devrais avoir appris, hein!

Il doit bien y avoir quelques étudiants en psycho qui sont en train de plancher sur une très sérieuse étude là-dessus…

Alors mise en garde: tout commentaire méchant, gratuit et/ou déplacé sera d’office éliminé de mon blogue. Je vous avais averti: c’est MON blogue, donc c’est pas de MA faute! 🙂

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Le « wézin » psychopate

Petite vie de banlieue, voisins psychopates. Le mien l’est particulièrement. Je l’appelle affectueusement, dans son dos bien entendu, le psychopate de la souffleuse à feuilles. Tous les jours, TOUS les jours, il sort son infernale machine et souffle les quelques malheureuses feuilles qui ont osé aller choir sur son terrain. Vous imaginez l’orgasme quotidien qu’il se paie l’automne, quand mes 22 érables décident de se dénuder?

Et je vous cause pas de l’hiver: à la moindre chute de neige, il sort son balai (l’infernale machine se reposant après un automne chargé!) pour épousseter le haut de la haie de cèdres… Oui, vous avez bien lu! Et non, ce n’est pas une bonne blague digne du Capitaine Bonhomme!

Et vous, vos wézins?  Parlez-moi d’eux, j’ai besoin de savoir que je ne suis pas tombée sur l’unique spécimen rare au Québec…

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