Les chroniques du patio Là où fleurent bon la résine de synthèse et le p'tit rosé estival

22 juillet 2006

Bon voyage!

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 06:49

Amie Isa, est-ce ce weekend que vous quittez, toi et les petits, pour tes vacances bien méritées auprès des tiens?

Bon voyage, belle Isa, au pays du pastis et de la mer. Je penserai à toi en réécoutant les vieux épisodes de « St-Tropez sous le soleil »…:-)

Et continues à nous écrire, si tu as le temps…

Je vous embrasse. Allez les bleus!

19 juillet 2006

Le chauffage… de froid!

Filed under: tranches de vie — Isabelle @ 22:47

« Mets le chauffage… de froid », m’a dit mon petit homme de 4 ans alors que nous étions dans l’auto. Morte de rire que j’étais, normal c’est mon fils. C’est qu’il fait chaud mesdames et messieurs, on entend cela partout. Et on se plaint au bureau, dans la rue, de cette chaleur et du facteur humidex. Mais souffrons-nous d’alzheimer pour oublier que dans quelques mois, que dis-je dans quelques semaines, on va se plaindre qu’il fait froid avant qu’il fasse « frette ».

Personnellement, je ne comprends pas les épiceries où il nous faut un chandail tellement la climatisation est au boutte, le bureau où moins il y a d’employés, plus il faut que je mette mon gilet de laine et les centres d’achat où faire du magazinage est devenu un parcours du combattant où on avance plus vite pour lutter contre le frais.

S.v.p., pourriez-vous comprendre que j’aime la chaleur, la caresse du soleil sur ma peau crémée, le pastis sous le parasol de mon patio à l’heure de l’apéro et que j’aime cela étouffer un peu avant de recommencer à faire de la buée avec ma bouche ?

Plongeons dans une piscine pour nous rafraîchir, jouons avec le robinet d’eau pour nous arroser et osons le bob pour nous protéger du soleil. La seule certitude qu’on a après tout c’est que cela ne durera pas!

Nous avons survécu!

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 21:19

Enfin, moi… Elle a passé de fait une journée merveilleuse, avait comme me l’avait presque promis Chroniques blondes des étoiles dans les yeux et s’est endormie avant même de poser sa jolie tête sur l’oreiller.

Quant à moi, verre de blanc aidant, j’ai passé une heure de souper agréable avec Mammouth sur une terrasse et oui, nous sommes ensuite aller fouiner chez Réno, question de s’assurer que les jouets du papa y sont encore!

Merci d’avoir partagé mon angoisse! 😉

Compensation

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 13:38

Que fait la mère angoissée pour gérer sa crise? Elle s’empiffre! Mais comme elle est tout de même fidèle à Mme WW, elle s’empiffre… de sushis! 🙂 Dieu que ça donne bonne conscience de manger santé, non???

18 juillet 2006

Un acte de foi

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 21:46

Ma merveilleuse merveille, qui aura 4 ans dans quelques semaines, fera une grande expédition demain: la plage. Avec sa meilleure copine *qui n’a rien d’une Eugénie, dieu merci!*,  ainsi que la maman et le papa de la meilleure copine. Sans moi. Sans mammouth. Qui m’a jeté un regard que je qualifierais d’oblique quand j’ai exprimé un doute… « Elle est pas un peu jeune, là? La plage? T’es sûr??? »

Vous pensez que je vais survivre à mon angoisse maternelle?

15 juillet 2006

Dans mes talons, hein!

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 07:47

J’ai voyagé. Des aéroports, petits comme grands, j’en ai vu quelques uns. Avant et après le 11 septembre. Mais hier, j’ai atteint un sommet dans le « ça se peut pas! »…

« Picture this », comme disait Sofia… PET, 9h30. Vol en direction de Bagotville-sur-Mer. Combien de terroristes, à votre avis, prennent un vol pour Bagotville-sur-Mer? Et laissez-moi avec cette histoire de base militaire stratégique: avec moins de 100 soldats, c’est probablement moins long les saoûler que les « terrorister »…

On passe la sécurité. Laisse la malette et le sac à main dans le petit bac en plastique, laisse les verres fumés, laisse le 34 sous qui trainait dans ma poche… Passe sous la « tonnelle » et là…..DINGDINGDINGDINGDINGDINGDING!

Tout de suite, la gentille douanière dresse un sourcil inquisiteur. M’invite à m’écarteler, les bras en croix, pour qu’elle puisse gracieusement me passer le détecteur de métal partout. Me demande d’enlever mon veston. Jusque là, ça va. Moi aussi je les ai vu les reportages de gun passé quasiment sous le nez des agents de sécurité. Mais enfin, on sait que c’est ma montre qui fait déclencher le DINGDINGDINGDING, on en parle plus et on me remet mes choses, non?

NON! La gentille et affable agente de sécurité me demande de m’asseoir et d’enlever mes chaussures… Mes chaussures??? C’est l’été, madame chose, et je porte des sandales. Des sandales! Et j’ai raté mon cours de miniaturisation de bombes, moi! Non, on passera mes sandales dans la machine à rayons X, question de s’assurer que j’ai pas caché un engin explosif dans le petit talon de ma sandale…

Dire qu’au retour, à l’aéroport international de Bagotville-sur-Mer, on a à peine regarder ma photo sur mon permis de conduire et qu’on a cherché en vain la « gate » de sécurité… *Soupir*…

14 juillet 2006

Je m’présente…

Filed under: tranches de vie — Isabelle @ 21:59

C’est jour de fête pour les français… et oui personne n’est parfait! Je suis l’amie de mon amie et fière de l’être. 10 ans déjà qu’on se connaît et que le Québec m’a tendu les bras.

Devenue canadienne après avoir porté allégeance à son altesse royale Elizabeth, comme quoi il y a des incongruités dans toutes les cérémonies, j’ai installé mes pénates à Québec, l’autre capitale nationale, et j’en suis une fervente admiratrice. Tenez en ce moment c’est le festival d’été et on y croise toute sorte de monde. De la mamie qui arrive avec sa chaise pliante une heure avant le spectacle pour être bien placée, à la jeune fille, 20 ans, mince, belle, nombril à l’air, qui croit que le monde lui appartient et qui va danser devant la scène et donc devant mamie qui ne voit plus rien, aux jeunes familles installées sur une couverture avec bébé au sein et la grande soeur de 3 ans qui applaudit à tout rompre… Le spectacle est autant dans la foule que sur la scène et j’adore cela. Mes coups de coeur : CÉU, belle brésilienne à la voix d’or et Amadou et Marianne, 2 maliens aveugles qui chantent leur pays et la paix dans le monde. Pour leur montrer qu’il aimait leur musique, le public dansait mais surtout hurlait afin que les chanteurs entendent ce qu’ils ne pouvaient pas voir. Quelle ambiance mes aieux! C’était grandiose.

C’est donc d’ici et d’ailleurs que je vous entretiendrai car mon dada à moi, vous vous en apercevrez, c’est la différence entre les cultures…

à bientôt donc et comme le disait si bien ma grande amie, je m’envole pour le vieux continent retrouver mes racines profiter de la chaleur de l’eau de la Côte d’Azur en sirotant un pastis sous les palmiers pendant que Mamie et Papy jetteront un oeil attendrissant sur mes 2 charmants bambins.

Je vous raconterai c’est promis…

13 juillet 2006

Un vrai regard

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 23:03

Je suis, comme beaucoup de médames, en processus de perte de poids. Dans mon cas, c’est pas à prime abord une question d’esthétique, c’est une question de santé.Et tant qu’à être honnête, soyons le: c’est aussi beaucoup une envie de recommencer à me sentir belle.
Lentement mais sûrement *slowlé et shirley, mes deux nouvelles meilleures amies!* je perds ces livres qui ont envahi mon corps. Non, je ne suis pas une grosse heureuse! Pas que ça existe pas, j’en connais tout plein, mais définitivement, j’entre pas dans cette catégorie là. Mais je n’étais pas, je ne suis toujours pas une grosse malheureuse. J’étais une femme sans perception de son corps, qui ne portait plus que des vêtements « confortables »…
A ma première pesée, j’ai refusé que la dame me dévoile le chiffre. Dans ma tête, j’avais une petite idée, mais pas le courage de voir. Ca m’a pris 5 semaines avant de regarder dans le petit carnet. 5 semaines à dire à la dame: non, pas de chiffres, juste combien j’ai perdu.

Quand j’ai passé le cap des 15 livres, on a commencé à remarquer, autour de moi, que je perdais du poids. Et j’ai réalisé quelque chose: depuis des années, je ne regardais que mes yeux, dans le miroir. J’ai de beaux yeux *j’allais écrire magnifiques, mais ça fait un peu présomptueux, non?*, alors j’ai focussé là-dessus.

Depuis que j’ai atteint 19 livres, j’ai recommencé à regarder tout mon corps. Ho! pas longtemps. Pas encore dans tous les détails, et pas encore toute nue. Mais j’ai retrouvé un peu le plaisir de porter des vêtements ajustés et de ressortir mes jupes, parce que mes jambes, ben elles sont pas mal non plus!

Et ce soir, devant témoins (enfin, ceux qui liront), je me fais une promesse: je ne me perds plus de vue! Oui, j’ai de beaux yeux tu sais, comme disait Gabin, mais j’ai envie d’avoir également de beaux restes 😉

Ma vie de jetsetter

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 22:42

Avant, dans mon ancienne vie, je partais souvent pour des destinations attirantes: Paris, Londres, Naples, Rome. Et d’autres moins: Vancouver, Régina, Moncton. Pas à l’improviste, mais presque. Des voyages « commandés », des missions, avec le passeport mauve diplomatique. C’était le temps ou, en arrivant à l’aéroport, j’allais directement dans les salons VIP, sans me préoccuper de mes valises parce que quelqu’un d’autre s’en chargeait.

Puis ma vie a changé: maintenant, mes destinations « exotiques » de dernière minute s’appellent Val d’Or, Ottawa et, comme demain, Chicoutimi… Pas de salon VIP, personne pour s’occuper de mes malettes pleines à craquer de documents.

Avant, j’avais le loisir de prolonger mes séjours de travail par quelques jours de vacances. Voir un « musical » à Londres, flâner au Louvres ou magasiner à Milan, c’est vachement sympa. Voir « la Fabuleuse » au Saguenay, le Musée de l’Électricité à Shawinigan ou magasiner au Eaton Center?

Avant, je revenais peut-être la valise pleine, mais dans une maison vide, si on fait exception de l’idiot de chat qui partageait ma vie à ce moment.

Maintenant, je reviens vers un mammouth aimant (tsé, me faire à souper à 9h45 un jeudi soir parce que je reviens du bureau, si c’est pas de l’amour, je sais pas c’est quoi!) et qui ne rechigne jamais à prendre charge de la maisonnée et vers une merveilleuse merveille qui me fera des bisous dans le cou en me racontant sa journée de garderie et qui me parlera de l’onguent magique que papa a mis sur ses genoux.
Et vous savez quoi? Je regrette pas ma vie d’avant pantoute! 🙂

8 juillet 2006

Et moi, hein?

Filed under: tranches de vie — Marie-Jose @ 07:37

Petit samedi matin tranquille: Mammouth se repose encore du sommeil du juste, ma merveilleuse merveille déguste sa barre tendre canneberges-bleuets-yogourt en regardant Winnie se bourrer la face de miel (expliquez-moi donc comment ça se fait que dans les émissions pour enfants, les guêpes ne piquent pas, hein?) et moi… ben moi, je saute d’un site aimé à l’autre, en prenant mon p’tit café.

J’aime vous lire: vous me faites rire, vous me faites réfléchir, vous me faites réaliser que ma vie est, malgré les affaires chiantes qui nous arrivent à tous, une belle vie. J’aime mon chum et mon chum m’aime, ma merveilleuse merveille, bien que possédant un caractère de cochon (oui maman, je sais: les pommiers ne donnent pas de poires!) est pétante de santé. On a pas de problèmes de fric, j’ai une job que j’aime (enfin, moins ces jours-ci, mais comme tout, ça passera…) une maison agréable, des amis le fun qui partagent avec nous, à l’occasion, des repas agréables et bien arrosés.

Tantôt, j’irai me faire plaisir chez Adonis, puis par une p’tite virée au Marché pour m’emplir les yeux des couleurs de fruits et de légumes, aux cris des p’tites madames qui offriront des fraises à merveilleuse merveille. Il y a longtemps, très longtemps, j’ai habité Montréal 3 mois, en pleine rue St-Denis. J’avais une job éreintante, bien que pleine d’adrénaline et j’haissais Montréal (le nombre de contraventions pour stationnement que j’ai eues, z’avez pas idée!) Mon seul plaisir était d’arrêter au Marché Jean-Talon, le plus souvent possible. Pour moi, être au milieu de cette orgie d’odeurs, de couleurs et de saveurs, c’était la félicité. Ça ne me faisait pas oublier tout le reste, mais c’était ma bulle d’oxygène à moi.

Oui, j’ai une belle vie. Si seulement mon wézin pouvait comprendre que la tondeuse à 7h45 le samedi matin, c’est pas loin de l’invitation au meurtre…

Et puis… Allez les bleus!!!! (bon, ma meilleure copine est française, j’ai comme affaire à avoir un tout petit parti pris…)

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