Party de Nowel

J’ai horreur des partys de bureaux. Prendre un verre en faisant semblant de vous intéresser à vos collègues, ça ne me branche pas du tout. Bon, pour être honnête, sur le tas, y’en a toujours 2 ou 4 qui sont intéressants – mon ami gay, entre autres, avec qui je partage des fous rires et des courriels pas toujours politically correct. Mais si jamais l’envie de développer des relations personnelles extra-bureau me prenait, c’est pas dans le cadre du party de Nowel que ça se passerait. Pour tout dire, je me suis tapée 15 minutes du cocktail *passage obligé à cause du sinistre*, et j’en ai eu bien assez.

Par contre, y’a des partys virtuels qui méritent qu’on s’y attarde. Prenez exemple sur mère indigne, ou depuis hier, le délire est à son meilleur. Le lien avec Nowel? Imaginez tout ce beau monde en chemise/cravate ou tailleur/talons aiguilles, debout, tentant d’équilibrer la petite assiette de bouchées et le verre de vin, se lançant ces répliques: ce genre de party, je serais la première à faire la file pour y participer!

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J’vous ai apporté des bonbons…

… parce que les fleurs, c’est périssable *air connu*

Ouais! Me suis jointe au fan-club de PL, mais le vrai fan-club là, celui qui le nourrit. Bon, comme je travaille comme une déchaînée, j’ai pas le temps, mouâ, pour les biscuits maisons, ou les p’tites sandwiches pas de croute… Alors ce pauvre, il s’est ramassé avec une poignée de caramels volés au bureau. Mais ne dit-on pas que c’est l’intention qui compte?

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Intellectuels, vous m’emmerdez!

La joie quand on est en convalescence sans avoir le droit de bouger le bout du nez, c’est de pouvoir se dire : « Je vais aller au ciné, la tête bien calée et je vais me régaler ». J’ai déjà été cinévore et aujourd’hui, je suis simple cinéphile. J’aime aller dans les salles obscures me faire raconter des tranches de vie, rire devant les comédies, pleurer devant les tragédies, m’instruire, admirer, contempler, regarder le jeu des bons acteurs et des moins bons aussi… j’apprécie presque toujours quelque chose et il est très rare (pour ne pas dire impossible car je suis fidèle au célèbre dicton « impossible n’est pas français ») que je quitte la salle avant la fin. Mais trop c’est trop.

Encensé par le critique, « Borat » m’a tout normalement attirée… et je me suis royalement emmerdée. Oui c’est une critique de l’autosuffisance américaine et de l’intolérance face aux étrangers mais c’est tellement mal filmé que cela fait littéralement suer (et je suis très polie!). Oui il y a une morale mais elle est tellement triste que j’en ai bayer aux corneilles. Les critiques l’ont trouvé hilarant et bien moi qui suis pourtant très bon public, je suis restée bouche bée devant la bêtise au premier degré (et non je ne suis pas snob). La seule scène où j’ai esquissé un sourire tellement elle est con et surnaturelle est celle où Borat et son producteur se bouffent littéralement les couilles (sans jeu de mots, c’est vraiment ce qu’ils font) parce qu’ils sont en train de se disputer à propos de Pamela Anderson.

Je n’ai qu’un mot… désolant! Je n’ai même pas de respect pour le travail fourni. Le métier de critique n’est pas facile et en tant que spectatrice, j’accorde un zéro pointé à tous ceux et celles qui ont osé dire que tout le monde y trouvait son compte : intellectuels et simples penseurs. Il faut croire que je ne suis ni l’un ni l’autre!

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Non, je ne commenterai pas. N’insistez pas!

C’est pas l’envie qui manque, pourtant. J’ai rarement vu un congrès au leadership aussi excitant. J’ai même gagné mon pari *tiens, je devrais faire vérifier mon Super 7, tant qu’à gagner avec des combinaisons improbables….*

Je ne commenterai pas parce que Paul Wells l’a fait mieux que moi ce matin dans La Presse.

Une seule remarque, peut-être: la prochaine campagne en sera une d’idées. N’oublions pas que monsieur Harper est un homme d’une remarquable intelligence, qu’on soit d’accord ou non avec lui. Mais pendant que les chefs débatterons d’idées, ce sera sale, très sale sur le terrain…

Mammouth, on les fait quand, tes pancartes, dis?

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La première neige

Je sais: dans moins de 2 mois, je sacrerai contre la m*** blanche qui nous envahie et le froid qui nous les gèle. Mais avouez que le charme de la première neige agit encore et toujours!

Après avoir installé les lumières dehors (paraît que la tendance, cette année, c’est le pas de tendance!), j’ai amené le chien de la famille prendre une longue marche, sous cette grosse neige blanche et pesante. J’ai croisé de nombreux voisins, certains d’entre eux en train d’installer les décorations de la saison (ça se dit pas, hein, que les grosses affaires soufflées en plastique avec des pères Nowel horribles et de la simili-neiqui tombe c’est ben laid quand on a vu dans la circulaire de Canadien Pneu que ça se vend, en spécial, 139$…), d’autres comme moi en train de se faire accroire qu’ils aiment l’hiver parce qu’ils sont sportifs (se laisser trainer pas une labrador de 150 livres sur fond de glace vive, c’est du sport!). Tous avaient le même sourire « première neige » étampé dans le visage.

La chienne dort, épuisée. Et je me retiens pour pas en faire autant…Tiens, après le film de Barbie Casse-Noisette, on mettra le Caillou de Noël…

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En attente de mère indigne

Qui s’éloigne temporairement de la blogosphère pour devenir une écrivaine célèbre…

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André Boisclair, sors de cette tente

*vouloir faire un très très très mauvais jeu de mots, j’aurais écrit sors de cette tante, m’enfin…*

Non, je ne ferai pas du Boisclair-bashing. Je déplore son manque de jugement, mais pas à cause de la vulgarité ou du thème du clip qui se voulait humoristique. Non. Je déplore que les politiciens se croient obligés de participer à ce type de chose pour être populaire. Je déplore tout autant ce dernier exemple que j’ai gueulé quand Daniel Johnson a accepté que Julie Snyder lui « pitche » un verre d’eau au visage. Je ne suis pas sûre non plus que les fesses dénudées de Bob Rae aient été l’idée du siècle…

Qu’on se comprenne bien. Je ne crois pas que les politiciens devraient obligatoirement se confiner aux émissions d’affaires publiques. Je l’avoues, j’ai un petit côté voyeur (mammouth dirait un gros) et j’aime bien voir l’homme ou la femme dans son habitat naturel, autre que l’hôtel de ville, l’Assemblée nationale ou la Chambre des communes. Un vieux relent de mon amour immodéré pour les capsules du service canadien de la faune, probablement… Toulouloudoulou – le Charest des cantons vit dans un arbre bien garni, tout en haut d’un Mont.. –

Mais à mon sens, quand on pense que faire des « clowneries » contribuera à rehausser la côte de popularité mais surtout de crédibilité des politiciens, on se gourre royalement. Ça envoie deux messages, à mon humble avis:

  • les politiciens sont prêts à toutes les niaiseries, donc méritent-ils notre confiance?
  • Et plus grave encore: si pour faire de la politique, on doit se plier à ce jeu, combien de gens qui pourraient faire une réelle contribution au débat public refuseront d’embarquer?

Nation québécoise, il est temps de se prendre en main et de créer une aile québécoise au parti rhinocéros: tant qu’à avoir des clowns pour nous gouverner, autant en prendre des vrais! Yo Gourd, entends mon appel!

 

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Logique enfantine implacable

Dialogue entre une mère et sa fille, une merveilleuse merveille de 4 ans.

« Maman, tu veux être mon amie? »

« Je ne suis pas ton amie, ma chérie, je suis ta mère. Et je t’aime »

« Mais maman, je veux que tu sois mon amie!!!! »

« Et pourquoi donc, ma merveilleuse merveille? »

« Parce que je peux pas te dire: t’es plus ma mère! Je veux pouvoir te dire: t’es plus mon amie! »

Y’a des jours où le café coule trop lentement…..

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Et c’est pas fini, c’est rien qu’un début!

Ce qu’il y a de bien avec la convalescence, c’est qu’avant d’y avoir droit, on se dit : « Je vais faire telle et telle chose, m’occuper de moi, écouter mon corps, prendre soin de la ma personne, faire tout ce que j’ai envie de faire à condition bien sûr dans mon cas de ne pas bouger la tête ».

Et me voilà depuis 5 jours, la tête pleine donc avec des activités intellectuelles quelque peu réduites à un peu de lecture, un peu de TV et ô joie, un peu de musique dont je suis une fervente adepte. Moi qui travaille à plein temps et qui suis en l’occurence une mère de famille comblée, je n’ai guère le temps de m’adonner à l’écoute de la musique en dehors du fameux trajet aller-retour maison-boulot- maison.

Je m’étais donc préparée mentalement à tout ce bonheur qui allait m’inonder une fois la tête délicatement posée sur mon oreiller à longueur de journée. Et bien après 5 jours, disais-je, je suis au bord de la crise de nerfs. Pourquoi suis-je en convalescence un mois avant Nowel? J’en peux plus des chansons de Nowel. Que le nez rouge du petit renne s’envole une fois pour toutes et vive le vent qui renversera mon beau sapin. Je veux une sainte nuit silencieuse pendant que le petit papa Noël ira embrasser ailleurs toutes les manmans de ce monde. Ah mon dieu, ne pas oublier les enfants… et bien oui, je vais encore les chanter pendant un mois ces sacrées chansons là mais croyez-moi, mes CD sont tous sortis car la radio, c’est fini!

 (ndlr: je pense que je vais mieux, je râle!)

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Québécois, Québécoises

Bon, j’vais faire une p’tite Boiclair de moi-même et vous sonder l’intérieur profond.

Vous sentez-vous mieux, ce matin, depuis que la Chambre des communes a adopté une motion nous reconnaissant comme nation? Avez-vous l’impression que fondamentalement, ça aura changé quelque chose dans votre quotidien? Parce que la vraie question elle est là? Kossé ça change?

En fait, est-ce encore une question qui intéresse les gens? Est-ce que ce genre de débat, à la limite du sémantique, n’écoeure pas plutôt le monde? A part les politiciens et les journalistes, plus quelques constitutionnalistes qui salivent, ça excite qui?

Y’a pas de neige, c’est dur de se mettre dans le « mood » de Nowel, on se demande quoi acheter comme cadeau pour être écolo/psycho/politico correct, on s’interroge sur notre motivation profonde à participer au party du bureau, on imagine déjà qu’on va reprendre tout le poids perdu juste à penser à la boustifaille du temps des fêtes, et on voudrait en plus nous forcer à nous réjouir d’être une nation reconnue? Pourquoi j’entends Elvis Gratton dans ma tête, là?

Et c’est pas parce que je ne suis pas politisée, au contraire. Mais j’ai la nausée. On repart un vieux débat qui ne résonne plus, je crois, chez le vrai monde. Quand je parle à mes voisins de train, on me parle d’impôts, d’hôpitaux, de transports en commun et de routes qui devraient être rafistolées, de bulletins scolaires incompréhensibles, de soldats tués en Afghanistan on ne sait trop pourquoi, mais jamais de nation ou de société distincte. Y aurait-il un décalage entre le bon peuple et les politiciens sensés les représenter? 

Bof, comme me disait mammouth, hier: « Arrêtes de te plaindre, t’es une nation, stie! »

 

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