Le dentiste

Ben quoi qu’est ce qu’elle a ma gueule!

Pourquoi faut-il que cette phrase me vienne en tête lorsque je vais chez le dentiste pour le nettoyage que lui seul sait faire! Parce que je sais que cela va me coûter la peau des fesses à chaque fois qu’il va me dire qu’il y a comme un petit quelque chose qui le titille (m’a t’en faire moi des titillements à 500 douilles le gratouillis, et vous faites aussi les ongles pour ce prix là).

Non mais c’est vrai quoi! En écrivant cette chronique, j’ai la gueule de travers vu qu’il m’a gelé le gars qui sourit tellement sur sa photo de promo que j’ai envie de lui refaire le portrait tout en regardant mon portefeuille qui est devenu anorexique.

Et pourtant je suis sage comme une image allongée sur mon fauteuil la tête en bas, le rouge au front, ce qui me fait penser qu’il doit voir jusque dans mon cerveau par mes narines dilatées et gelées elles aussi tant qu’on y est. Non, je ne crie pas, ne me révolte pas, ne frémis même pas lorsqu’il me pique, me triture par le dedans ou extraque la moindre parcelle de ce qu’il a à extraire et dont je ne veux même pas entendre parler.

Je suis à la limite d’aimer cela car il est beau comme un coeur mon dentiste et j’ai des frissons jusque dans les orteils lorsqu’il me passe sa fraise.

Le pire dans tout cela c’est que je vais y retourner plutôt 2 fois qu’une. Faut être maso vous ne trouvez pas!

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Logique enfantine – St-Harpeur, priez pour nous!

Belle soirée, hier. Non, mieux que ça: magnifique soirée. Agréable compagnie, bouffe à se rouler par terre, conversations juste assez légères, petits boires pas désagréables du tout. Bref, une soirée parfaite. Je disais à mammouth, en revenant, que notre table était tout à fait à l’image du Mourial cosmopolite que j’aime: des français *si si, avec l’accent et tout!*, des arabes, des amerloques, et nous. La conversation se faisant en alternance en anglais, en français, en franglais… Une bien belle soirée! De bien belles rencontres.

Le prétexte (puisque comme chacun le sait, sortir la médame patio de sa banlieue autrement que pour le boulot relève de l’exploit)? Un mariage. Si si! Un mariage! Et un beau mariage, entre deux hommes qui s’aiment. Et entendre Clémence, dans une salle du palais de justice frette et impersonnelle, chanter « Cet été, je ferai un jardin », je vous le jure, c’est killer pour l’oeil charbonneux! Yup, vive le mascara qui coule!

Au lunch, j’explique à ma merveilleuse merveille que papa et maman seront absents ce soir parce que nous allons à un mariage. Cet été, nous sommes tombées toutes les deux sur un couple se faisant photographier, elle dans sa belle robe blanche « de princesse, hein maman? » et lui en toxédo. Un bien beau couple. Ça a dû impressionner ma fille plus que je ne le pensais, puisqu’elle m’a demandé si la mariée aurait une robe de princesse blanche. Comme j’ai pris le parti de ne jamais mentir à ma fille (bon, sauf en cas d’urgence, ce qui représente au moins une occasion par jour, non? « Non choupette, y’a plus de bonbons.. ».c’est un cas d’urgence, non?) je lui dit qu’il n’y aura pas de robe blanche, puisque les mariés sont deux messieurs. Et là, je vois le petit hamster dans son cerveau pédaler à toute vitesse. Entre deux bouchées de carotte, elle me dit:

« Ça se peut pas, hein, maman, deux monsieurs mariés? »

« Bien sur, ma merveilleuse merveille, que ça se peut. Quand les gens s’aiment, c’est pas important si c’est deux messieurs, deux madames, un monsieur et une madame » que je lui répond, assez fière de mon exercice pédago. Après tout, il n’est jamais trop tôt pour combattre les préjugés.

Le petit hamster repart. Elle réfléchit fort, je le vois à son air concentré sur la prochaine bouchée de croquette de poulet 100% viande blanche en spécial chez Provigo.

« Mais maman, qui aura le bébé dans son bedon, alors? » qu’elle me demande…

Là, j’avoue, j’ai effectué un repli stratégique: « Tu veux de la crème glacée, pour dessert, mon adorée?  »

Bon, c’est pas tant que j’ai pas envie de discuter sexualité avec ma fille, mais dites-moi, pourquoi ma fille de 4 ans associe-t-elle mariage et enfants????? C’est sûrement pas ici qu’elle a appris ça! St-Hapeur, priez pour nous!!

Entéka, la mère du marié l’a bien ri!

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Octobre 70

Stich.pngEn 70, j’avais 8 ans. Comme toutes les gamines de 8 ans, pour moi la vie se résumait à papa/maman/la famille élargie/les amies/l’école. La douce vie sans soucis, quoi! Pourtant, il y avait une fébrilité dans l’air, un je ne sais quoi de plus grave dans la voix et dans le regard de mon père.

Un soir de fin d’été, avant qu’il ne fasse noir, un bang retentissant a surpris tout le monde. Bien vite, les sirènes de voitures de polices,  des camions de pompiers et des ambulances ont envahi notre petite ville tranquille. Notre petite ville de région « éloignée », bien loin de Montréal et de ses bandits. Comme tous les voisins, mon père est allé voir. Et il est revenu, l’air encore plus grave. Je l’ai entendu chuchoter des choses à ma mère, puis il m’a mise au lit, en me serrant très fort. Il m’a expliqué que des gens, sans qu’on comprenne trop pourquoi, avaient fait éclater une bombe au Steinberg du centre-ville. Et que jamais, jamais, la violence n’était une solution. Je ne sais plus ce que j’ai retenu, mais je me souviens avec acuité de son air grave, lui qui était mon clown personnel permanent.

Quelques mois plus tard, je me souviens d’avoir vu, à la télévision, l’armée dans les rues de Montréal. Ça m’avait impressionnée. Puis, j’ai vu que dans mon petit patelin, pour protéger un ministre du gouvernement, l’armée était aussi installée. Et j’ai eu peur. Dans la tête d’une enfant de 8 ans, l’armée, c’est la guerre.

Je me souviens de Gaétan Montreuil, lisant le manifeste du FLQ. Je me souviens surtout des pleurs de ma mère et du découragement de mon père. Pour eux, j’imagine, les « événements d’octobre » c’était l’équivalent de notre 11 septembre: l’effondrement du monde tel qu’ils le connaissaient.

C’est là, je pense, que j’ai décidé, dans ma petite tête d’enfant de 8 ans, que moi, je ferais ce qu’il faudrait pour que ça n’arrive plus. Et que j’ai compris que c’était dans les bureaux de Québec qu’il fallait être. On peut militer à l’extérieur des cercles du pouvoir et gueuler, ou alors on peut y entrer, et travailler fort, baver, sacrer, et essayer pouce par pouce de changer les choses. J’ai fait le tour, j’ai gravité sans m’investir, sans militer. Et un jour, j’ai plongé.

Ça m’a pris 20 ans pour en sortir, et si j’ai pu changer, à une modeste échelle, des choses infimes, je considère que je n’ai pas perdu mon temps et j’en suis fière. Mais j’ai aussi compris que même dans les bureaux de Québec ou d’Ottawa, c’est rarement là que les choses se décident.

Suis-je désabusée par la politique? Oh! que oui! En écoutant la dernière partie de l’excellente série sur René Lévesque,qui se terminait sur octobre 70,  j’ai ressenti une certaine nostalgie de cette fébrilité qui vous prend toute entière. Je n’ai jamais pris de drogue forte *et même sous la torture, je nierai toute ma vie avoir inhaler la méchante boucanne du tabac qui fait rire*, mais le « high » politique is « highly addictive », je peux en témoigner.

Je nous souhaite de retrouver des leaders qui sauront nous redonner collectivement le goût de nous investir dans la chose publique. Malheureusement, rouge, bleu ou vert, y’a rien d’excitant à l’horizon…

Me reste les rhinoféroces. Tiens, mammouth, et si on y regardait de plus près???

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Mon lectorat…

Hier, j’ai eu une passionnante discussion avec mon amie la banlieusarde, dans le train matinal qui nous menait au centre-ville, sur la vie de blogueuse et sur nos lectorats respectifs. Évidemment, les amateurs de recettes et les folles-dingues des crèmes et petits pots ne sont sûrement pas attirés par l’odeur de résine de synthèse de votre humble serviteuse…

Mais alors, comment augmenter mon lectorat?

Facile, me répond Mammouth. Parle de cul. Ça génère un traffic incroyable, le cul.

Alors, voilà. Toute pudeur envolée, je vous parle de cul ce matin.

 

Cul. Cul. Cul. Cul.

Et ne reculant devant rien, pour faire bonne mesure, je me lâche totalement lousse:

 

BIZOUNE!

 

Allez, à votre tour, maintenant. Envahissez la section commentaire!

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Être à contre-courant de la téloche…

Petite discussion sympa sur l’heure du lunch avec des collègues. Le sujet du jour? Comme à tous les lundis, TLMP… J’ai écouté, hier. Mais pas au complet. J’ai surtout écouté la magnifique, l’extraordinaire, l’émouvante et touchante discussion entre Serge Fiori et Richard Martineau. Une heure de pure délice. A mes yeux, Fiori est encore plus, aujourd’hui, un « monstre sacré » qu’il l’était avant que je ne vois cet entretien. Il s’est ouvert, s’est laissé aller, devant une caméra pleine de pudeur mais très intime. Troublant. Un beau moment de télévision. Une belle rencontre. Eh oui! j’y serai au petit Champlain. Hein, mammouth, qu’on y sera??

Et puis, à 10h00, une nouvelle série. « Studio 60 on Sunset Strip ». J’y ai retrouvé plein de comédiens que j’ai adoré dans d’autres séries. Et c’est du même auteur que West Wing, donc du bon, rien que du bon.

Et j’ai très hâte à demain, pour voir la suite de Sophie Paquin. Et j’aurai des regrets d’avoir manqué la première, mais je ne raterai sûrement pas la dernière de l’excellente série sur René Lévesque, en espérant que la suite suive rapidement!

Ce qui me ramène à TLMP… c’est la seule entrevue que j’ai écouté attentivement. Je découvre avec bonheur Emmanuel Bilodeau. Pour le reste, mais promettez-moi que ça ne sortira pas d’ici… Dany Turcotte m’énnnnnnarve!

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Kosovo

Dans ma vie pré-conciliation travail/famille, j’ai eu la chance de vivre des expériences qui m’ont profondément marquée. Non, je ne vous raconterez pas ma brosse à la Vodka pure (pas par pudeur, mais dites-moi, vous en connaissez beaucoup des gens qui ont des « souvenirs » d’une brosse à la Vodka pure, vous?). Pas plus que je ne vous entretiendrez de mes folles nuits de célibataire en goguette (m’a me garder une p’tite gêne, si vous n’y voyez pas d’inconvénients… et même si vous en voyez, too bad!)

J’ai travaillé 5 ans au ministère de l’Immigration. 5 années à voir du meilleur et du pire de la nature humaine. 5 années à me demander si ce que nous faisions avait un sens. Jusqu’au jour ou le Kosovo est arrivé. Le Kosovo m’a appris les limites, mais surtout les grandeurs de l’Homme.

Ce furent 7 semaines intenses. Le Canada ayant décidé d’accueillir 5000 réfugiés en provenance du Kosovo, je me suis retrouvée, un lundi de Pâques, catapultée au sein d’un comité chargé de planifier leur arrivée. Premier choc: la Défense nationale et les Affaires étrangères, c’est plein de vieux monsieurs imbus de leurs responsabilités, mais qui n’ont aucun sens pratique… Je me suis bien vite fait une réputation de « mouche du coche ». Mais que voulez-vous (tiens, ça me rappelle vaguement kekun, ça…) je suis une pratico-pratique, moi. Aller chercher 5000 réfugiés dans des camps, alors que chaque soir, au Téléjournal, Bernard nous parle d’épidémie de choléra possible, moi je veux bien. Mais ou donc est Santé Canada???? Hum… Et tant qu’à poser des questions qui dérangent, on va les mettre ou, nos nouveaux amis? Sur des bases militaires.. ah!… et on fait quoi avec les enfants? On a des couches? Comment des couches??? C’est que… des enfants… surtout des poupons… ben les toilettes chimiques, c’est pas approprié tellement…On a des psychologues? Des gens spécialisés dans l’accueil de gens profondément traumatisés? Me semble qu’après avoir marché un mois, être abouti dans un camp de réfugiés à partager 3 pieds carrés avec 12 autres personnes, si quelqu’un m’offrait un semblant d’aide psychologique, j’apprécierais peut-être… Enfin, vous voyez le genre…

On a eu 3 semaines pour tout préparer, penser à tout, de la sécurité nationale (on allait quand même pas ramener de dangeureux terroristes, hein! Comme si, en 1999, on savait ce qu’étaient des terroristes… ) à l’installation des bases militaires pour y accueillir des familles, les provisions de vaccins, la collecte de jouets, les papiers… Des semaines à travailler jour et nuit, à côtoyer des gens extraordinaires, fonctionnaires, bénévoles de la Croix-Rouge, militaires, qui n’avaient qu’une pensée: donner du réconfort physique et psychologique à des gens qui venaient de traverser l’enfer.

J’ai eu le privilège d’être là quand le premier avion en provenance de la Macédoine est arrivé à Trenton. Tout au long du voyage, le pilote avait gardé le contact avec nous: un homme très âgé, que nous avions quand même choisi d’amener pour le garder avec sa famille, donnait des signes qu’il supportait bien mal le voyage. Au point qu’on nous avait demandé d’avoir une ambulance prête à tout lorsque l’avion se serait posé. Je n’ai pas de mots pour décrire l’émotion qui m’a habitée quand l’avion s’est finalement arrêté près du bâtiment d’accueil… Ce vieillard a refusé la chaise roulante qui l’attendait, et a tenu à marcher la distance entre l’avion et le bâtiment. Tout au plus 200 mètres, mais qu’il a pris 30 minutes à parcourir. Et qui m’a dit, en passant à côté de moi (évidemment, l’interprète a traduit) que même s’il ne lui restait rien, il avait toujours sa dignité. Et qu’un homme, un vrai, va à la mort debout.

Des images, en vrac, me sont restées. Un livre magnifique a été produit après l’opération d’accueil. Mais les plus belles images, elles sont dans ma tête. Un jour, peut-être, je vous parlerai de cet enfant qui, spontanément, s’est jeté dans les bras d’un militaire à sa sortie de l’avion, ignorant superbement la rangée de dignitaires qui l’accueillait. Un vrai militaire, un tough là. Et de la larme que le militaire a essayé, discrètement, de faire disparaître de sa joue. Ou de ces jeunes soldats, à peine sortis de l’adolescence, réquisitionnés à une base militaire de la Nouvelle-Ecosse, berçant tendrement de jeunes enfants dans une garderie improvisée. Ou du bébé qui est né le lendemain de l’arrivée de ses parents, et à qui on a donné un prénom signifiant Espoir.

A chaque fois comme aujourd’hui, quand j’ai le goût de me plaindre de ma fatigue et de mes problèmes de maman gâtée, je repense à ce vieillard. Ou à ces enfants et à leurs parents.

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Pink Martini

Il faut que je vous dise combien extraordinaire fut ma chance d’assister à leur concert.

Ils débarquent sur scène en costume même le batteur, c’est surnaturel et déjà le public est en délire mais c’est religieusement que ce dernier écoute une version du Boléro de Ravel, premier morceau de ce groupe dont les airs se succèdent et nous entraînent au Brésil, au Portugal, au Japon, aux États, etc.

Chapeau bas à cette magnifique chanteuse qu’est China Forbes qui nous a même régalés de leur première chanson en arabe. Six langues différentes, mêlant les origines, les styles… sur scène ils jouent une phénoménale entente et nous font comprendre que les barrières peuvent se baisser lorsqu’on le souhaite vraiment.

Tout simplement merci! À écouter sans modération…

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Je suis troublée

Non, pas par Serge Lama. Par ma fille.

Samedi, j’ai succombé. J’ai acheté un pèse-personne. Je m’étais pourtant jurée de ne pas avoir cet engin d’enfer dans la maison: je suis une obsessive, et je savais qu’avec ça dans la salle de bain, j’aurais la tentation de me peser matin et soir. Or, depuis que je fais WW, la pesée hebdomadaire me suffisait. Mais samedi, j’ai succombé.

Ma merveilleuse merveille m’a accompagné, pendant les vacances, à ma pesée hebdomadaire et est elle-même monté sur la balance 2 fois, parce que la madame WW trouvait ça cute. Merveille elle-même trouvait ça amusant de voir apparaître les chiffres.

Ce matin, pendant que je suis sous la douche, je l’entend arriver dans la salle de bain. Elle ne réalise pas que je l’espionne (!). Elle fait son petit pipi doré, et va directement sous la vanité sortir le pèse-personne, y grimpe et dit voix haute: « tiens, j’ai grandi cette nuit »…

Évidemment, j’ai pouffé de rire. Mais je suis quand même troublée. La dernière chose que je souhaite, c’est que ma fille développe un rapport malsain à la nourriture et à son image corporelle. Nous avons toujours fait attention là-dessus. Je n’arrête pas de lui dire (trop peut-être) qu’elle est la plus belle des petites filles nées le 12 août après 3 heures.  De la voir se peser, très sérieusement, ça m’a fait tout drôle au fond de l’estomac… Nos enfants apprennent beaucoup par l’exemple. Est-ce cela que je veux qu’elle apprenne? Ou alors, est-ce génétique? Hum… grosse question ce matin, et mon petit cerveau refuse de fonctionner là-dessus…

 

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Non, je n’ai pas écouté tout le monde en parle!

J’aurais dû. Mais j’étais occupée. 30 litres de sauce tomates maison, 72 pots, ça se fait pas tout seul.  Ça se fait avec une bonne amie et ça prend une madame qui sacrifie quelque chose. Et c’est Lama qui a été sacrifié.

Et puis, juste entre vous et moi (et ça sortira pas d’ici, hein!), Guy A. me tombe un brin sur le nerf… pas encore sur le gros nerf, mais sur le petit…  J’aurais bien aimé voir Lama, parzemple. Pas Thierry. Pas Sophie. Pas Christiane (quoique je l’ai vu s’éventer… quelle classe!). Peut-être Jacques.

Mais à -31, en plein mois de janvier, quand j’ouvrirai mon petit pot d’été, j’aurai oublié Lama…

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Etre parent

C’est rare, très rare, que je sois émue aux larmes en lisant un texte. Y’a une partie rationnelle de moi qui prend toujours le dessus.

Elle devait encore faire dodo, ce matin. Devant le très beau texte dans La Presse de ce matin de Stéphane Laporte, qui nous a habitué à plus de « légereté ».

Z’allez m’excuser, j’ai une larme à essuyer.

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