Self-control

Je suis une mère de famille organisée et comme toute mère digne de ce nom, je prépare tout à l’avance le soir avant de me coucher.

Les vêtements des enfants sont prêts, les lunchs préparés, la table du petit déjeuner mise, les céréales sorties tout juste si les chaussures ne sont pas déjà lacées! Et tout cela au nom de quoi, du sacré temps qui s’écoule trop vite le matin avant de partir bosser.

Or ce matin, j’ai failli perdre le contrôle pour ne pas dire mon contrôle. Tout a commencé lorsque mes adorables bambins se sont réveillés. Petit homme ne voulait pas se lever et Canard joli qui d’habitude s’habille sans broncher a commencé à râler devant les habits sortis (malgré la règle de base qui dit qu’il est interdit de changer le matin les vêtements choisis la veille). Et oui, figurez-vous que le chandail n’était pas assez court, que le pantalon était trop chaud et que pour couronner le tout, elle n’avait pas de bandeau assorti (et qui lui a appris qu’il fallait assortir les accessoires aux vêtements – je vous le donne en mille!).

Passés à table, les céréales n’étaient pas de la bonne sorte, le pain grillé trop grillé et les muffins pas assez cuits. Bref, le ton a commencé doucement à monter lorsque Petit homme a renversé son lait. « Oups maman, un dégât ». Direction la salle de bains pour laver l’homme, puis la chambre pour le changer et retour dans la salle à manger pour nettoyer. Pendant ce temps, Canard joli se faisait belle dans la salle de bains et comble de joie, elle avait fini par trouver la barrette de la même couleur que son tee-shirt lorsque Petit homme s’est essuyé la bouche pleine de dentifrice sur le tee-shirt en question. La chicane a pogné et c’est hystérique à l’intérieur mais toute souriante à l’extérieur que je suis arrivée.

J’ai réussi à consoler mes 2 loustics, une avec une chemise de la même couleur que la barrette et l’autre avec l’accord d’emmener un jouet dans l’auto et nous nous sommes enfin dirigés vers la sortie lorsque j’ai réalisé que mes boîtes à lunch n’étaient plus à leur place. « ah, ah, ah! » a fait le Petit homme, « je les ai cachées » a-t-il continué en chantant et en sautant d’un pied sur l’autre. Cela m’a pris 10 minutes pour trouver la boîte à lunch qu’il avait caché dans son lit sous ses toutous (car à 4 ans, on ne peut pas espérer qu’il se souvienne où il l’avait mise, après tout ce n’est qu’un gars!) et c’est avec une bonne demie-heure de retard que je suis montée dans la voiture lorsque Petit homme a dit d’une toute petite voix : « Maman, caca ».

Après les avoir déposés à l’école et à la garderie et qu’enfin seule, dans ma voiture où en retard sur mon horaire habituel, j’ai dû subir les embouteillages (à croire que tout le monde s’était donné rendez-vous sur la route ce matin juste pour se moquer de ma tête ébouriffée du « j’ai pas eu le temps de me pomponner »), je me suis demandé l’espace d’une seconde : ça se vend-tu des enfants!?

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Sans mots

J’étais partie ce matin dans l’intention de vous écrire, public en délire et lectorat fidèle, un petit texte léger, rigolo, amusant. Tiens, je vous aurais raconté comment, une fois, j’ai crû pendant 4 minutes que j’avais un cancer de la prostate! Si, vous avez bien lu, de la prostate! Non, inutile de me copier 2307 liens envers des manuels d’anatomie, je sais que je n’ai pas de prostate! Mais, en écoutant le Doc Lapointe, j’ai coché tous les symtômes… Alors, de là à conclure, dans ma proverbiale hypocondrie, que j’étais atteinte, il y a un pas que j’ai franchi allègrement…

Et puis, le boulot a bouffé plus de temps que je ne pensais ce matin. Qu’à cela ne tienne, j’écrirai sur mon heure de lunch. Or, le mercredi est jour de pesée, pour moi. Mais il faisait bof, un petit crachin tout fin, et soudainement, l’idée de marcher de mon bureau jusque chez WW me tentait moins. Et puis, j’avais été retenue au téléphone, je serais à la course et so what, je pouvais y aller demain. J’ai donc décidé d’aller d’abord chercher mon repas, et de revenir écrire en toute tranquilité.

En revenant à mon bureau, à 13h15, j’ai vu mon adjointe en larmes devant mon téléviseur ouvert… Ca m’a pris quelques minutes à comprendre. J’ai sauté sur le téléphone pour appeler Mammouth, et réalisant qu’il ne répondait pas à la maison, j’ai essayé frénétiquement le cellulaire. Il a souvent affaire au centre-ville de Montréal, était-il prêt du Collège Dawson? Vous ai-je dit que non seulement je suis hypocondriaque, mais que j’ai le scénario d’horreur facile? J’ai vu les policiers entrer dans mon bureau et me dire que mammouth avait été atteint d’une balle folle, blablabla… Non, rien de tout ça n’est arrivé, mais j’en tremblais presque à l’imaginer.

Je peux sans aucune difficulté me mettre dans la peau des parents qui ont des enfants fréquentant ce collège. L’angoisse, la peur, celle qui tord les entrailles. Et j’ai une tristesse infinie quand je pense à tous ces étudiants qui ont assisté à cet événement. On se sent tellement invicible à 17 ans… Dur retour à la réalité de voir que Colombine, c’est aussi Montréal. Que Polytechnique n’est plus un événement isolé, pour eux qui étaient des bambins en 89…

Tout comme après Polytechnique, Concordia, le 11 septembre, Colombine, la tragique prise d’enfants en otage de Beslan, c’est la perte de l’innocence qui me tue. Celle qui fait qu’on prend les transports en commun l’esprit en paix. Qu’on va à l’école en se croyant en sécurité. Qu’on envoie ses enfants à l’école en les croyant en sécurité.

D’autres plus qualifiés que moi analyseront le comment, le pourquoi. Je sais seulement que ce soir, j’ai embrassé ma merveilleuse merveille en nous souhaitant qu’à quelque part, l’horreur nous épargne. Et en remerciant encore une fois ma bonne étoile: ma pesée, celle que j’ai décidé de manquer, est à un coin de rue de la fusillade…

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La tolérance…

Le 11 septembre est à nos portes et depuis 2001, cette date est à jamais gravée dans nos mémoires.

Une bande de fanatiques a frappé comme d’autres l’avaient déjà fait par le passé. L’Arménie, le Tibet, le génocide juif, malheureusement etc, sont les tristes oeuvres de fous tous différents de race et de religion.

La mémoire est sélective et a la faculté d’oublier. Nos enfants se souviendront-ils de ce 11 septembre? Rien n’est moins sûr. Nos cours d’histoire ne sont plus ce qu’ils étaient.

Lorsque j’étais enfant, bénie de vivre au milieu de l’Océan indien, la tolérance était juste un mot de 4 syllabes parmi tant d’autres. Catholique, je vivais avec des protestants, des juifs, des musulmans, des bouddhistes, des malabars, des hindous, et j’en passe et aucune race ou religion ne dominait les autres. Nous vivions ensemble, parlant le langage de l’amitié et nos différences nous apprenaient non pas la tolérance mais le partage, la soif d’apprendre, l’ouverture aux autres.

La tolérance, c’est « in » mais je me refuse de l’apprendre à mes enfants. Je leur apprends à vivre et à aimer. J’espère pour eux un monde comme celui de mon île à cette époque où la religion, la race et la couleur de la peau n’avaient pas plus d’importance que la couleur des yeux.

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Moi, châtelaine?

Ma mère la lisait. J’ai des souvenirs de jours d’été, couchée dans la balançoire, à lire cette revue de grandes personnes que ma mère laissait traîner et qui me fascinait. Devenue grande à mon tour, Châtelaine a toujours été ma revue préférée. J’ai été abonnée. Je l’achète maintenant à la pièce, au gré des couvertures qui m’inspirent ou non.

Ce mois-ci, ce n’est pas pour Véro que je l’ai achetée. L’article sur la gratitude a retenu mon attention.

Est-ce la quarantaine? Est-ce le fait d’avoir assez vécu pour avoir subi pertes, deuils, revers? Y a-t-il un âge ou on apprend que rien n’est éternel, et que si on ne profite pas maintenant de ce qu’on a, on risque de passer tout droit? Y a-t-il un âge pour apprendre à dire merci? Parce qu’au delà de la politesse, dire merci, sincèrement, est le plus beau geste au monde. Et pas seulement dire merci aux autres. Dire merci à la vie. Même quand elle est moche. Surtout quand elle est moche, je dirais. C’est comme faire un acte de foi.

Non, je ne suis pas une indécrottable optimiste. Je suis une médame normale, avec ce que ça comprend de spm mensuel. Mammouth vous dirait que je babounne plus souvent qu’à mon tour. Mais j’aime ma vie. Et je suis reconnaissante chaque jour pour ce que j’ai. Entre vous et moi, me semble que c’est plus facile que d’être toujours en quête de satisfaction, non?

Et puis, en lisant ma Presse ce matin, j’ai dû conclure, la mort dans l’âme, que je n’étais pas tendance… oh! well! Un mammouth, 3 beaux enfants sains, une chienne idiote mais affectueuse, c’est pas mal plus important qu’un décor… Ceci étant dit, de savoir qu’IL revient, ça me met le p’tit coeur en émoi…

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Ah!…

Quelques petites brèves, aujourd’hui (pas évident, le retour au boulot!)

 

Kent… ah! Kent!… quel beau concert! Quelle émission géniale de RC… et Chroniques blondes a raison: il a même le cheveu symphonique, le Kent…

Je me plaignais de mon âge, moi? Nah… vive Reversa! (et merci à ma copine Espresso de m’avoir fait découvrir cette pub géniale!)

Et puis mon mammouth a moi vit une journée bien spéciale! Non, vous n’aurez les détails, mais sachez que je suis bien fière de mon génial mammouth à moi!

Et oui, j’ai fait le pari que je resterais zen au boulot pour les trois prochaines semaines. On inspire… on expire…. on inspire… on expire…. on remet un p’tit peu de crême anti-rides…

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Retrouvailles

Ce mot m’était inconnu lorsque je vivais de l’autre côté de l’Atlantique car nous n’avons pas ce genre de traditions là-bas. Oh c’est sûr certains en organisent mais il s’agit là d’événements sporadiques. C’est pourquoi ma surprise fut grande lorsque j’ai été invitée à retrouver mes copines et copains de mon club de basket d’il y a 25 ans.

 Au début, j’ai paniqué… j’étais une des meilleures joueuses, un peu vedette sur les bords, allaient-ils me reconnaître? Mon corps athlétique a changé en vicieux bourrelets qui ne partent plus, que dire des rides, et plus profondément, de quoi allions-nous bien pouvoir parler après tant d’années? Serait-ce un fiasco?

Et puis, le grand jour est arrivé. La première que j’ai rencontrée fut ma meilleure amie à l’époque et passée la première larmette à l’oeil (tellement charmant lorsqu’elle a prononcé ses mots avec son accent chantant), nous sommes tombées dans les bras l’une de l’autre et oh miracle, nos filles également comme si notre amitié les liait aussi. Ce fut enchanteur. Les uns après les autres, nous avons évoqué des souvenirs tous retenus différemment : les premiers flirts (le mien est toujours aussi craquant et je suis heureuse d’avoir fait la connaissance de sa charmante famille), les premières larmes, les blessures sportives, les stages, etc, tout y est passé. Certes, tout le monde a vieilli mais notre complicité était là reliée par un ballon orange et dûe à un homme qui a su nous apprendre la solidarité, l’esprit d’équipe et l’envie de gagner (tiens j’ai même oublié que j’avais des bourrelets!). Sans cet homme extraordinaire, nous ne serions certainement pas les hommes et les femmes que nous sommes devenus. Pour beaucoup d’entre nous, il est le 2e père, celui qui nous écoutait, nous consolait et nous engueulait.

Tout cela s’est bien entendu terminé sur le terrain où notre maladresse nous a fait beaucoup rire. Ce match amical où les enfants nous ont accompagnés m’a attiré des larmes de joie et c’est avec le bonheur de nous avoir retrouvés que nous nous sommes quittés.

Merci Janot pour cette merveilleuse journée et pour les centaines d’heures où tu m’as fait suer! Tu tiens une grande place dans mon coeur et je sais que c’est grâce à toi si j’arrive à mordre ainsi dans la vie. 

 

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Odeurs d’enfance

On ne se retrouve pas avec un surplus de poids parce qu’on vit de l’air du temps, on s’entend là-dessus. J’aime manger. J’aime me promener au marché public et tâter, soupeser, choisir mes fruits et légumes. Je ne peux résister à un panier de pêches que j’imagine juteuses, juste un peu résistantes sous la dent.

Oui mais, une fois le panier ici, qu’on en a mangé 4, on fait quoi avec le reste? Il m’est alors revenu hier un souvenir. Un souvenir de pudding aux pêches. Ma grand maman.

Non, ma grand-mère n’avait rien des « bonnes grands-mamans ». Elle était bouguonne, un brin acariatre, certaines fois à la limite de la méchanceté crasse. Elle répétait que si elle avait eu le choix, elle aurait eu une carrière, pas de mari, pas de marmots. Gentil encore pour sa descendance, mais quand on refuse de regarder les « filles de Caleb » parce qu’à quelque part, c’est sa propre vie qu’on regarde (Ovila inclu), on peut comprendre l’amertume de la vieille dame. Qui a refusé jusqu’à son dernier souffle l’indignité de la vieillesse. Et qui était d’une beauté à couper le souffle.

J’étais sa préférée. Sa « dernière » fille. Même si elle mélangeait mon prénom avec celui d’une tante… Quand elle a fermé sa maison pour aller vivre en centre d’accueil, c’est à moi qu’elle a laissé ses choses. Quand on a tiré le diable par la queue pendant des années, on ne laisse pas une fortune. Quelques bijoux. Quelques beaux plats de service. Mais surtout, surtout, ses livres de recettes. Ça, ça vaut de l’or.

Et au beau milieu de « La cuisine raisonnée » de Jehanne Benoît, plein de recettes écrites de sa main, de sa belle main d’écriture de maitresse d’école. Sans fautes d’orthographe. Avec les quantités du temps – 2 oeufs, les gros comme ceux de chez Steinberg, gros comme un poing de graisse Crisco, une pincée généreuse (souligné le généreuse) de sel. Tout y est: le fameux pudding aux pêches, le gâteau au lait chaud, la tarte au chocolat.

Je vous écris, enrobée de l’odeur du pudding aux pêches qui cuit doucement. Ma merveilleuse merveille m’a aidée à mélanger les ingrédients (hola, on fait quand même santé: on a coupé la quantité de sucre en 3, pris du pain multicéréales plutôt que le pain blanc tranché que grand-mère utilisait et omis le beurre recommandé). Tout à l’heure, on dégustera le fruit de nos efforts et j’aurai l’impression, pendant quelques minutes, que toute ma lignée de femmes est réunie autour de ce délicieux dessert. Ce sont ces odeurs d’enfance que je veux transmettre à ma merveilleuse merveille, tout comme elles m’ont été transmises par ma mère et ma grand-mère. Et je souhaite, secrètement, qu’à 40 ans, ma fille se souviennent de ces odeurs avec la même joie profonde que je ressens ce matin.

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Dernière journée

de vacances! Et oui, je relaxe! D’ailleurs, je m’en vais de ce pas profiter de la piscine, du soleil et de la farniante… En vrâ mère indigne, sans Jean-Louis XXX, sans même le remords d’avoir envoyé ma merveilleuse merveille à la gardo. Avec un livre retrouvé dans le ménage, écrit par une vieille anglaise indigne. Le bonheur tranquille, quoi!
Lundi, c’est congé. Pas vacances. Et après… après on y pensera lundi! Sauf pour vous dire que pour moi, le retour après ce congé signifie une certaine fébrilité à me demander si j’aurai quelques coups de coeur télévisuels. Moi qui ai adoré Bunker, La vie, la vie et West Wings, j’ai hâte à la série sur René Lévesque qu’on nous présentera enfin! Et y’a quelques trucs qui ont l’air intriguant assez pour que j’aies presque hâte que les feuilles tombent…

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Rage

Depuis hier, j’ai une colère sourde qui m’habite. Et de grands questionnements. Sur le droit à l’information. Sur la course aux « scoops ». Sur ce qui pousse des jeunes de 14 ans à faire un pacte de suicide. Sur ce qui pousse un journaliste à dévoiler qu’un député s’est probablement suicidé.

J’en rage.

Suis-je plus sensible parce que je connaissais le député et que ça ne fait pas de sens? Peut-être. Probablement. Mais je ne comprends pas pourquoi LCN et Claude Poirier se sont sentis autorisés à divulguer une information qui peut être interprétée de tant de façons. Le droit à l’information du public? Et celui de sa famille à vivre sans cette tempête lui? Déjà que j’imagine que nombreux étaient ceux qui voulaient aller rendre un dernier hommage à Benoît, mais là, si j’étais sa conjointe, je me demanderais qui est là par affection, par respect ou qui y est simplement pour satisfaire une curiosité morbide. J’entends déjà les chuchotements sur les possibles « explications »…

Perdre un conjoint, un papa, un fils, c’est déjà difficile à vivre. Le perdre sous les feux des projecteurs parce qu’on est connu, ça l’est encore plus. Mais vivre son deuil dans la suspiscion publique, c’est odieux. So what s’il s’est suicidé? Était-il d’intérêt public que d’en parler maintenant????? Parce qu’il était une personnalité publique? Une de nos grandes forces, ici, c’était – et j’utilise le terme au passé sciemment – qu’on a toujours réussi à garder presqu’étanche la vie publique de la vie privée de nos politiciens. Plus maintenant. Et je trouve ça d’un triste.

Tout comme je trouve d’un triste que deux jeunes pensent que la seule issue est la mort. Et ça me fait peur. Pour ma merveilleuse merveille, mais aussi pour les enfants de Mammouth. Ce sont de beaux enfants, équilibrés, qui aiment la vie. Et pourtant, c’est tellement fragile, l’amour de la vie. Ça me questionne sur ce que nous, comme parents, nous offrons à nos enfants. A force de leur faciliter les choses, en faisons-nous des êtres incapables de passer par-dessus la moindre contrariété? Comprenons-nous bien: je ne blâme pas les parents d’enfants qui se suicident, loin de là. Ils sont souvent les derniers à comprendre le geste.

C’est comme société que nous sommes malades. Collectivement.

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Jetlag

et bien me revoilou! en plein décalage horaire mais heureuse quand même de rentrer chez moi, heu chez nous (je suis au Québec tout de même!).

Le voyage fut long, lever à 5 heures du mat (et non je n’ai pas de frissons – ndlr : en référence à une célèbre chanson du vieux continent), 1 heure 30 de route, 3 heures d’attente à courir après ma progéniture dans l’aéroport de Marseille en essayant de faire comprendre à Canard joli qu’il ne faut pas faire copine avec Môssieu le douanier qui grâce à son métier ne sait pas sourire, 8 heures 30 de vol à expliquer 2 000 fois qu’on va finir par finir d’arriver, un dernier sourire à un autre Môssieur le douanier qui tient lui non plus ne sait pas sourire, fâchement fort le mec car mes 2 moussaillons sont craquants avec leur bronzage à faire pâlir de jalousie Miss Claudia Schiffer de retour de la Barbade, et puis encore 3 heures de route avant, enfin, de regagner son home sweet home.

Il est 22h30 ici, 4 heures du mat dans mon corps et je vais me coucher car je bosse demain. Cinq semaines de vacances idylliques auxquelles je vais rêver en me lovant dans les bras de Morphée.

Marie-Josée, Mammouth et Merveille, vous m’avez manqué et j’ai souvent pensé à vous en regardant mes 2 loustics faire des pâtés de sable et des galipettes dans l’eau (dit-elle en baillant aux corneilles à s’en décrocher la mâchoire).

J’ai fait le plein de souvenirs merveilleux mais c’est la première fois que je sais que je suis rentrée chez moi. Ma vie est ici et bien ici.

À plus…

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