Impressionnée

Vous me connaissez, je ne parle jamais politique. Ou si peu. Et encore moins de politique étrangère, à laquelle je ne comprends pas grand chose, du reste. Ou si peu.

Mais là, je suis complètement impressionnée. Toutàfaitement impressionnée. Moi, le culot, à ce point, ça m’impressionne. Surtout quand il est porté par un homme de petite taille, chez qui on aurait tendance à diagnostiquer le syndrôme du chihuahua *savez, l’affaire qui porte les hommes à hurler pour se faire une place dans un monde de grands…, aussi connu sous le nom du syndrôme de Napoléon*.

« Avec Carla, nous avons décidé de ne pas mentir », a-t-il dit. Impliquant du même coup que tous les présidents avant lui l’ont fait délibéremment.

Cré Sarko. Faudra m’expliquer.

Impressionnée, je le suis aussi par moi-même. Depuis quelques jours, je remplace un DG. Je me suis glissée dans le rôle comme si j’avais fait ça toute ma vie, et honnêtement, je me sens revivre. J’aime quand ça bouge, quand il faut analyser rapidement, décider au meilleur de sa connaissance et assumer la décision. Ça ne durera pas éternellement, mais c’est suffisant pour me remettre bien en selle. Je suis épuisée, mais dans ma tête, y’a un grand vent de renouveau qui s’est levé et qui n’est pas prêt de s’éteindre.

Watch out, I’m back.

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Toutes choses étant égales par ailleurs

Merveilleuse merveille, en compagnie d’une petite copine, arrive en courant dans le salon. Confortablement installée sur mon moelleux divan de cuir, munie de mon cadeau de Noël (un mignon portable, gracieuseté de Mammouth!), je les écoute d’une oreille tout en poursuivant ma lecture de mes blogues favoris.

« Viens voir, copine, je vais te montrer des CD de l’ancien temps » dit merveille, en se dirigeant vers le meuble audio. « Regarde, c’est vraiment des CD de l’ancien temps! » qu’elle proclame, en brandissant un 45 tours de Michel Pagliaro. « Et regarde, y’a des plus gros CD », réplique la copine en lui montrant la pile de 33 tours qui accumulent la poussière.

Une seule réplique. Des CD de l’ancien temps. Me voilà vieille…ou technologiquement dépassée. Prochaine étape, elle me demandera si mon premier animal domestique étant un dinosaure…

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Petites réflexions du premier vendredi

Vous me connaissez, je ne parle jamais de politique. Ou si peu. Et jamais sérieusement. Ou si peu. Et aujourd’hui ne fera pas exception à la règle. Ou si peu.

En écoutant les nouvelles hier, au sujet des caucus de l’Iowa, deux pensées me sont venus à l’esprit: Obama est un « assassinat en attente d’arriver » et les américains, malgré leurs beaux discours, ne sont pas encore prêts pour une femme présidente, fusse-t-elle aussi douée qu’Hilary Clinton.

Avant que vous montiez sur vos grands chevaux, non je ne suis pas raciste. Mais je ne peux m’empêcher de penser que quelque part, au fond d’un état du Sud, y’a un illuminé qui doit se dire qu’un président noir – en fait mulâtre- ça ne se peut pas. Déjà qu’on le compare à John F. Kennedy pour la fraîcheur de ses idées et sa volonté d’être le candidat de « l’Amérique réconciliée avec elle-même », c’est comme de mettre en place tous les éléments pour un « remake » de Dallas – et je ne parle de pas de J.R. Ewing!. Loin de moi l’idée de vouloir qu’il lui arrive quelque chose, mais j’ai un drôle de feeling. L’ennemi, ce ne sont pas les méchants talibans. L’ennemi, il est souvent à l’intérieur.

Et puis qu’Hilary finisse 3e, ça me dépasse. Ou plutôt non. La majorité des déléguées des caucus en Iowa sont des femmes, alors ça ne devrait pas me surprendre: là encore, l’ennemi est à l’intérieur. Les femmes sont beaucoup plus dures envers elles-mêmes. Pis non, tirez-moi pas de roches! La so-so-so lidarité féminine, en politique, c’est le dernier tabou. La politique, c’est encore un terreau fertile pour le mâle dominant et les poulettes qui cherchent à s’attirer ses faveurs…

Et puis, voulez-vous bien me dire ce que Scotland Yard pourra découvrir de plus dans l’assassinat de madame Bhutto que l’on ait déjà vu à la télé mille fois? Non, faites plutôt venir Miss Marple. Ou alors déclarez tout de suite que le coupable est le colonel Moutarde, avec le wrench dans la bibliothèque… Je sais, trop de tourtières ramolli le cerveau… ‘scusez-la!

 

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214 commentaires plus tard

Je ne comprends toujours pas. Et au fond, c’est pas tellement important que je comprenne. Je constate.

De kossé, vous dites-vous? De kossé qu’à cause, la dame? Des commentaires faisant suite au papier de Patrick Lagacé sur le dernier Bye Bye de RBO. Fasçinant. Année après année, peu importe qui fait le bye bye, on dirait qu’entre le 26 décembre et le 5 janvier, c’est devenu notre sport national. Avant, on se questionne: parleront-ils de? Oseront-ils rire de? Et si ils ne parlaient pas de? Après, on commente: c’était bon, c’était pas bon, tel sketch était pourri. Partout, sur toutes les tribunes: radio (même à la très sérieuse Première chaîne cet après-midi!), télé, journaux, internet, on commente à qui mieux mieux. Ce sera, après les traditionnels voeux de bonne année, le premier sujet de conversation avec les collègues: « pis, as-tu écouté? As-tu aimé ça? Ouais, moi aussi j’ai ben ri. Ouais, moi aussi j’aurais aimé ça qu’ils rient des cheveux du fils de Céééééééline. Ouais, moi non plus j’ai pas trouvé ça ben drôle le bout sur l’actualité internationale. Ouais, moi aussi je les ai trouvé niaiseux de… ».

Pour reprendre un thème à la mode, c’est presque devenu identitaire, comme débat. Il y a les « nous », ceux qui ont aimé ça, ceux qui se sont reconnus dans ce genre d’humour, ceux qui trouvent que c’était LA meilleure édition de tous les temps. Et les « eux-autres », qui n’ont pas aimé, qui n’ont pas apprécié ce type d’humour, ceux qui ont trouvé qu’en dépit de l’excellence des maquillages et autres effets techniques, le texte était parfois bien mince et le propos encore plus, ceux qui se souviennent avec nostalgie du Bye Bye ’70 avec l’incomparable Olivier Guimond en soldat.

Moi? J’ai préféré Jean-René.

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Les années se suivent

Et ne se ressemblent pas. L’an dernier, les fêtes avaient été un feu roulant d’invités, de visiteurs, de sorties, de bouffe d’enfer, de lavage de draps et serviettes.

Cette année, c’est le calme plat. D’abord parce que l’année a été difficile, il faut bien se l’avouer. Entre la maladie, l’angoisse d’un diagnostique difficile pour merveilleuse merveille, le deuil d’Oyé, un changement professionnel encore incertain, et malgré toute ma volonté de ne voir que le positif et d’en être reconnaissante, je finis l’année sur les genoux. Alors que les fêtes ne soient pas un tourbillon, c’est presque parfait.

Depuis hier, j’essaies de faire mon bilan de 2007. Une année de grands changements, mais pas sûre encore vers quoi. Une réalisation douloureuse de la fragilité des choses, de l’importance de profiter de chaque instant. Mais il n’y a pas eu que de grandes peines et de grands chagrins: 2007 a aussi été pleine de petits bonheurs, de joies, de moments parfaits. Les enfants sont en santé, l’école a transformé merveilleuse merveille, l’ado est devenue une belle jeune fille, et notre blondinet devient un dangeureux séducteur. L’avantage de tenir un blogue, c’est de garder une trace pour soi de ces petits moments qui contrebalancent le reste.

En relisant ce texte, j’ai ressenti la même émotion que cet après-midi là, assise sur un banc de la rue Beaubien.

J’ai aussi relu chacun de vos commentaires et je me suis passé une réflexion sur la qualité des gens qui sont intervenus ici. Je n’ai jamais été obligée de censurer qui ou quoi que ce soit et j’en suis ravie. Bloguer permet aussi de découvrir des gens qui autrement n’auraient jamais croisé ma route: je pense à Véro de Bordeaux, avec qui j’ai développé une « amitié virtuelle » à défaut d’une amitié réelle, parce que mutuellement, nos histoires de femmes nous ont interpellées. Je pense également à Marie-Hélène qui profite de son beau bébé tout neuf, la chanceuse. À Curieux Georges, dont les trop rares commentaires sont emprunts d’une grande humanité. À Sophie, qui m’émeut par sa ténacité et son courage. La Fêlée et son chum qui, s’ils n’étaient pas si loin, auraient été invités à souper il y a longtemps, ne serait-ce que pour gueuler ensemble un bon coup! À Hélène M. avec qui j’aurais sûrement beaucoup de plaisir devant un café, à La Marsouine, à qui j’envie la fougue et ses vingt ans, et M comme Maman qui sait de quoi je parle quand j’ai une crampe d’ovaire à la pensée du sublime Jim Cuddy…

Et c’est sans compter les copines « réelles » que sont Chroniques Blondes, les Martines (la banlieusarde et celle de l’autre rive), la bibitte de pissenlits, Madame Unetelle (qui nous cache des choses, semble-t-il???) Sarah-Émilie, Mère indigne et Pierre-Léon (bon, ce n’est pas tout à fait une copine, mais on argumentera plus tard sur le sexe des anges!), ma sage et si belle Bibco, mon Dr Papillon et le sage Stéphane Z et ma Mireille à moi. J’en oublies sûrement, et je ne veux pas commettre d’impairs. Tous et toutes, vos commentaires ont été essentiels dans ma détermination à continuer d’écrire.

Pour plusieurs d’entre vous, vous lire est devenu un moment important de ma journée: pour rire, réfléchir, m’émouvoir, bref réaliser que le monde ne tourne pas autour de mon p’tit nombril. Pour que vous puissiez, grâce à vos liens, m’emmener ailleurs, dans des univers tellement proches et si loin à la fois.

2007 aura été une année difficile, mais une année qui m’aura permis de grandir. Grâce à ma famille, à mes amis, grâce à vous. Oserai-je vous parler d’amour? Yup! Je vous aime, chastement, mais sincèrement.

2008 sera une année exceptionnelle, me prédisent toutes les madame Minou de ce monde. Et pour une fois, j’ai envie de les croire: elle sera exceptionnelle car vous m’accompagnez!

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23 décembre, Joyeux Noël monsieur Tremblay…

… Salut ti-cul on se r’verra le 7 janvier!

Yup. On est arrivé à Noël en même temps que tout le monde. Le dernier cadeau vient d’arriver, l’épicerie est rangée. Grand-maman fait la sieste, épuisée par les émotions d’un premier Noêl sans Oyé et une petite fille qui veut trop la consoler. Mammouth a camouflé le fruit de son magasinage dans son antre et moi, je retarde le moment ou j’irai commencer à préparer le souper. Merveilleuse merveille écoute un autre film de Princesse et sautille de joie parce que nous lui avons donné la permission d’écouter ce soir le film Nemo, qui se terminera à 22h00. Après tout, c’est les vacances, non?

Hier, nous avons célébré un peu en retard le premier anniversaire d’Inès, et un peu en avance le temps des fêtes. Messieurs Bouchard et Taylor auraient beaucoup appris à cette fête, ou plusieurs nationalités se côtoyaient dans le plus grand plaisir. D’ailleurs, réunis autour d’une bonne bouffe, de bons vins et d’enfants qui hurlent de plaisir, comment peut-on faire une différence de culture? Merci à nos amis de nous accueillir parmi eux, nous  permettant de partager cette chaude amitié. Et Kenza, promis, ça ne sortira pas du Canada: c’est tout à fait normal de ne pas emballer les cadeaux!

A vous tous et toutes qui avez partagé avec moi cette dernière année, qui m’avez lue, encouragée, amusée, renseignée, merci d’être là. Votre amitié, même virtuelle, m’est précieuse. Plus que vous pouvez même le penser parfois.

Je vous souhaite un Joyeux Noël et un heureux temps des fêtes, plein d’amour. Même s’il est parfois difficile, même si la période est propice à accentuer la peine et la solitude, sachez qu’à quelque part, quelqu’un a une pensée pour vous.

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L’âge des ténèbres

Non, je ne vous parlerai pas du film de Denys Arcand. Je ne l’ai pas vu, et je souhaite seulement qu’il soit encore en salle au moment où je pourrai m’y rendre.

Non, j’ai plutôt envie de « pousser une gueulante » comme disent mes copains français, contre la nouvelle obligation pour les commerçants de camoufler les produits du tabac pour fin de vente. Ri-di-cu-le!

Je suis une ex-fumeuse intransigeante, chiante, qui oblige ses invités fumeurs à se les geler à – 1000 dehors plutôt que de leur permettre de fumer à l’intérieur. J’ai fait une guerre sans merci à Mammouth, qui a cessé de fumer après moi, à chaque fois qu’il transgressait la règle et que l’odeur d’une « poff » venait me réveiller en pleine nuit. Je devrais donc me réjouir, non?

L’idée derrière ce « camouflage », c’est de ne pas faire de publicité pour ces produits et de ne pas inciter les jeunes à commencer a fumer? Ri-di-cu-le. En mettant les paquets derrière des portes closes, on en fait un objet de convoitise. C’est ben plus le fun quand c’est défendu, tout le monde sait ça! Et puis, on ne commence pas à fumer parce qu’on voit soudainement apparaître dans son champs de vision un paquet de « Players ». On fume d’abord pour faire comme les copains, puis par plaisir et enfin par dépendance. Le fait qu’on cache les paquets derrière un rideau n’y changera strictement rien.

Non! C’est d’un ridicule consommé. Pire encore, à mon sens, ce n’est que le début. Ou alors, soyons conséquent. Quel est le prochain fléau? L’obésité. Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu pas venir le jour où on cachera également la barre de chocolat et le sac de chips au BBQ avec les paquets de cigarettes? Je vous le dis, d’ici quelques années, nous nous promenerons dans des dépanneurs où seuls le papier-cul et les billets de loto-Québec seront visibles…

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Payer pour ses vieux péchés

Ça vous arrive de penser que vous avez une chance de cocu(e), et que vous ne serez pas touchée par un phénomène de masse? Que soudain, vous serez isolée et que malgré le brouhaha ambiant et envahissant, vous serez protégée? Et quand soudain, au détour, vous êtes confronté dans ce qui constitue votre âme, vos valeurs, vous vous retrouvez démunie comme le nourrisson? C’est ce qui m’arrive ce soir.

Non, je ne parle pas de la grippe, ni d’un quelconque virus. Pas plus que de la controverse entourant les accommodements déraisonnables, l’esprit des fêtes, le compte Mastercard ou le dernier tirage de Loto-Québec. Non, j’ai réussi tant bien que mal à composer avec tous ces fléaux des temps modernes.

Ce que je n’avais pas anticipé, par contre, c’est que Télé-Québec me jouerait un vilain tour…

Je ne sais pas si je l’ai déjà mentionné, mais je suis VIEILLE. J’ai été élevée avec la Boîte à surprises, Franfreluche, les patates en chocolat de Paillasson et surtout, surtout, avec Sol et Gobelet. L’imagination débridée, le politiquement « incorrect », tout ça, c’est ma génération. Ma génération n’est pas celle de Passe-partout. Alors, quand les coffrets sont sortis et que le débat sur la génération PP a fait rage, je ne me suis pas sentie concernée. Pas une minute, pas une miette. Pantoute. Pantoute, pantoute.

Je ne me suis pas sentie l’obligation de partager de doux souvenirs de Passe-Noisette avec merveilleuse merveille.Je n’ai pas de doux souvenirs de cette émission gnagnagna éducative. Je lui ai fait écouté, cependant, les coffrets des émissions jeunesse de Radio-Canada. Sans grand succès, je dois l’avouer. Sol et Gobelet la laissent froide, elle trouve les méchants de Franfreluche trop méchants et n’a aucun appétit pour les patates en chocolat, parce que « ça se peut pas, hein maman! » Je ne m’attendais donc pas à ce qu’elle développe, en 2 jours, un attachement réel à Passe-Margoulette et Cie.

Et pourtant si! Elle les aime. Elle adore les chansons. Elle a trouvé le site sur Internet et chante « j’ai deux yeux, tant mieux… » avec un bel entrain.

St-Jean-Louis-Millette, viens à ma rescousse! St-Marc-Favreau, prie pour moi! Et faites qu’elle ne découvre pas que Franfreluche est devenue un personnage de PP!!!

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Esprit de Noël, es-tu là?

Malgré la neige, malgré les magasins bondés et les lumières qui illuminent l’entrée de ma ville, je ne sens pas encore l’excitation qui devrait m’habiter à moins de 12 jours de Noël. Rien, nada. Peut-être parce que l’année a été difficile? Pourtant, chaque année apporte son lot de déceptions, de peines, de difficultés inattendues. Et je suis habituellement assez résiliente. Alors pourquoi?

Semaine fertile en émotions de toutes sortes. D’abord, ma grippe d’homme m’a fait réaliser, dans mon corps, qu’on peut devenir extrêmement vulnérable et fragile, et que comme je ne rajeunis pas, ça ne pourra aller qu’en s’empirant. Et dans mon cas, c’était temporaire. Je pense à tous ceux qui combattent une maladie dégénérative, un cancer, une perte d’autonomie. Et je suis reconnaissante pour ma santé et celle des miens.

Et puis, mon ancienne patronne a fait ses adieux à la Chambre des communes. Un texte tout à son image, empreint d’une belle émotion, de reconnaissance, mais aussi d’un message fort: on peut faire de la politique et rester intègre face à soi-même et face aux autres. Et à ma grande surprise – et à la grande fierté de ma mouman! – elle a pris la peine de me nommer dans la liste des gens qu’elle souhaitait remercier, même si notre association a pris fin il y a plus de 5 ans. Alors que je remets en question mes compétences professionnelles ça m’a redonné un « boost » à l’égo dont j’avais besoin.

Et puis, je dois le souligner: nous habitons une banlieue formidable! Depuis 2 semaines, plein d’activités pour les enfants, gratuites (ou presque) et trippantes, ont été organisées: ciné-famille, spectacle au centre culturel, conte de Noël en pyjama à la bibliothèque municipale. Ma banlieue, comme toutes celles qui ont poussé il y a 30 ans, commencent à se renouveller et de plus en plus de petites familles viennent s’y établir. J’apprécie que ma ville reconnaissance qu’au delà des mots sur la politique familiale, ce sont ces activités, concrètes, qui donnent leur sens à l’appartenance communautaire. A 2 de ces activités, les enfants ont reçu un petit cadeau, symbolique, mais qui font que comme parent, j’ai l’impression que mes taxes municipales sont utilisées à bon escient. Bravo, ma ville!

Enfin, hier, nous avons célébré les 50 ans de tonton Marc. Une vraie sortie, dans un resto-bar, en compagnie d’adultes et d’un Marc totalement éberlué de s’être ainsi fait piégé pour son « surprise party ». Une belle gang, réuni autour d’un homme formidable. Mammouth, invité à lui rendre hommage, a révélé que pour nous, il est tonton Marc, celui qui, chaque dimanche, vient souper et démêle patiemment les cheveux de merveilleuse merveille après son bain. Un homme d’une douceur extrême, un ami fidèle. Deux raisons, donc, d’être reconnaissante: nous avons finalement déniché une perle rare de gardienne, et nous avons tonton Marc dans notre vie.

Alors Esprit de Noêl, tu peux arriver: dans quelques heures, Mammouth et les enfants affronteront la tempête pour aller chercher le sapin, que nous décorerons au son de Fernand Gignac qui chante les plus beaux cantiques, pendant que l’odeur des poulets rôtis et du gâteau au chocolat nous chatouilleront les narines.

Parce que Noêl, au fond, c’est juste ça: apprécier ce que nous avons, et partager avec ceux que nous aimons. Le reste…

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Une grippe d’homme

Encore une chance que j’ai eu le vaccin. 25$ ( en beaux dollars canadiens)pour espérer éviter d’avoir la grippe encore cette année. 25$ (en beaux dollars canadiens) chez l’yabe, tiens!

Depuis 2 jours, je me traîne. Une grippe d’homme, une vraie. Mal partout, congestionnée, autant d’énergie qu’une amibe. Paraît que ça aurait été pire si je n’avais pas été vaccinée. Right! 7 jours ou une semaine malade? Évidemment, c’est merveilleuse merveille qui nous a rapporté cela de l’école. Mais elle, après une seule journée de « mon nez couuuuuuule », c’était fini. Mammouth aussi, son nez couuuuule. Y’a que moi qui suis sur le dos, complètement. Totalement. But I’ll be back. Someday.

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